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2042. (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Le marquis de Lassay, ou Un figurant du Grand Siècle. — II. (Fin.) » pp. 180-203

Elles nous laissent une vie aussi triste et aussi décharnée que notre corps.

2043. (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Charles-Victor de Bonstetten. Étude biographique et littéraire, par M. Aimé Steinlen. — III » pp. 455-479

C’est la destinée de la vieillesse de faire ressortir tous les défauts du corps et de l’esprit pour faire de l’homme une caricature.

2044. (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Corneille. Le Cid, (suite.) »

Chimène emportait avec elle le corps de son époux, qu’elle fit ensevelir dans le cloître de Saint-Pierre de Cardègne, près de Burgos.

2045. (1872) Nouveaux lundis. Tome XIII « Œuvres mêlées de Saint-Évremond »

que Voltaire visitant rapidement l’Angleterre et emportant de là tout ce qu’il pouvait de notions et d’idées, tout un butin de philosophie et de littérature pour en gratifier la France, avait plus noblement le démon en soi et ce que je ne crains pas d’appeler le diable au corps !

2046. (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « Chateaubriand — Chateaubriand, Vie de Rancé »

« Lorsqu’il venait à considérer que cette créature qui brilla a la Cour avec plus d’éclat qu’aucune femme de son siècle n’était plus, que ses enchantements avaient disparu, que c’en était fait pour jamais de cette personne qui l’avait choisi entre tant d’autres, il s’étonnait que son âme ne se séparât pas de son corps

2047. (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « M. DE BALZAC (La Recherche de l’Absolu.) » pp. 327-357

Mais bientôt son visage se rembrunit : il jeta la Revue et s’écria dans sa colère : « Il me le payera ; je lui passerai ma plume au travers du corps. » Et il ajouta pour complément de vengeance : « Je referai Volupté.

2048. (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « M. EUGÈNE SUE (Jean Cavalier). » pp. 87-117

Dans le corps humain, on le sait trop, une humeur âcre, qui est restée longtemps vague et générale, menaçant et affectant toute l’organisation, ne se guérit guère qu’en se jetant et se fixant en définitive sur un point déterminé.

2049. (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « M. NISARD. » pp. 328-357

Dans cette Thebaide même si peu attrayante, au livre A, j’aimerais, par exemple, à détacher l’épisode de Dymas et Hopleus, ces deux jeunes amis pieux, surpris et succombant lorsqu’ils vont rendre de nuit sur le champ de bataille les devoirs funèbres au corps de leur roi, et auxquels le poëte promet quelque chose de l’immortalité d’Euryale et de Nisus : Vos quoque saerati, quamvis mea carmina-surgant Inferiore lyra, memores superabitis annos.

2050. (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « M. MIGNET. » pp. 225-256

Les corps littéraires sont heureux de rencontrer de telles natures de talent, auxquels se puisse conférer l’office de les représenter, aux jours de publicité, par leurs plus larges aspects, et de les faire valoir dans la personne de leurs plus illustres membres.

2051. (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Discours préliminaire » pp. 25-70

À cet égard, leur esprit de corps a quelques rapports avec celui des prêtres ; il exclut de même le raisonnement, en admettant pour unique règle la volonté des supérieurs.

2052. (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre troisième. L’esprit et la doctrine. — Chapitre II. Deuxième élément, l’esprit classique. »

Le Grec ancien, le chrétien des premiers siècles, le conquérant germain, l’homme féodal, l’Arabe de Mahomet, l’Allemand, l’Anglais de la Renaissance, le puritain apparaissent dans leurs livres à peu près comme dans leurs estampes et leurs frontispices, avec quelques différences de costume, mais avec les mêmes corps, les mêmes visages et la même physionomie, atténués, effacés, décents, accommodés aux bienséances.

2053. (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre premier. Mécanisme général de la connaissance — Chapitre premier. De l’illusion » pp. 3-31

Ce fauteuil qui est à trois pas de moi ne donne à mes yeux que la sensation d’une tache verte diversement ombrée selon ses diverses parties ; et cependant, sur cette simple indication visuelle, je juge qu’il est solide, moelleux, qu’il a telle grandeur et telle forme, qu’on peut s’asseoir dessus ; en d’autres termes, j’imagine comme certaine une série de sensations musculaires et tactiles que mes mains et mon corps auront, si j’en fais l’expérience à son endroit. — Enfin, dans la conscience de nos sensations présentes, il y a des images : car, lorsque nous avons conscience d’une douleur, d’une saveur, d’un effort musculaire, d’une sensation de froid ou de chaud, nous la situons en tel ou tel endroit de nos organes ou de nos membres ; en d’autres termes, ma sensation éveille l’image des sensations tactiles, visuelles et musculaires que j’emploierais pour reconnaître l’endroit où se produit l’ébranlement nerveux.

2054. (1886) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Deuxième série « Francisque Sarcey »

Cela vaudrait certes la peine d’être réuni en un corps, condensé, ordonné et complété ; car M. 

2055. (1895) La musique et les lettres pp. 1-84

Le domaine public, où un laps révolu de cinquante ans précipite la propriété des ouvrages de l’esprit, en désaccord avec l’hérédité vulgaire, ne peut pas avoir été créé, au profit particulier d’un corps, le plus honorable, de spéculateurs..

2056. (1868) Alexandre Pouchkine pp. 1-34

Ici des corps hachés en pièces, là des poteaux, des fourches, des chaudières pleines de poix refroidie ; plus loin des billots renversés.

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