Parmi les premières pièces qu’il composa, et dans lesquelles se trahit une grande inexpérience, nous ne prenons qu’un seul fragment, et nous l’insérons ici parce qu’il nous donne occasion de noter un fait de plus dans l’histoire de cette âme souffrante.
Il eût composé de merveilleux évangiles de l’avenir tout bouillonnants de la plus redoutable éloquence et pénétrés de la plus tendre poésie.
On ne peut accorder trop d’éloges à la manière dont elle a composé et joué son rôle.
Beethoven aimait à composer ses symphonies au milieu de la nature dont il percevait encore le rythme quand il n’entendait plus ses bruits.
Spencer va jusqu’à dire que « le grand secret, sinon le seul, de l’art de composer, c’est de réduire les frottements du véhicule au minimum possible ».
C’était d’ailleurs la première comédie en un acte qui fût ainsi dégagée des grossières et plaisantes bouffonneries dont se composaient alors ces petites pièces sans façon. […] sans lâcheté, pour revoir ce sourire adoré, cette grâce sans égale, toute cette beauté infidèle, qu’il avait composé ce chef-d’œuvre qui devait être le point de départ de la grande comédie ?
Enfin, un tonnelet dentelé, rond et court, un petit glaive dont le baudrier passe sous la cuirasse ; par-dessus tout cela la perruque et la cravate de satin : voilà ce qui composait l’habit à la romaine du dix-septième siècle.
Enfin, quoique dévoré d’ambition, il ignora toute sa vie l’art de composer avec sa conscience pour arriver à la fortune, et celui de s’avilir pour arriver au pouvoir.
Et on sent tomber sur cette table magnifique, éclairée de l’incendie des lustres, le froid spécial aux maisons de filles jouant la femme du monde, ce froid composé d’ennui et de malaise, qui glace, dans les palais de la prostitution et les Louvres de la putinerie, le naturel et l’esprit des gens qui passent.
Moréas chanta les nymphes, les faunes, les diverses divinités de l’Olympe ; il composa des épitaphes pour ses disciples ; il abusa de la rhétorique. […] Tant que cet état de choses durera, non seulement nous le combattrons, mais encore nous le dénoncerons à ceux qui en souffrent le plus : les prolétaires, afin qu’ils se soulèvent et qu’en communion avec nous, ils restituent le bien commun à la communauté. — Par ainsi, nous rénoverons la race en mettant tous les individus qui la composent à même de travailler sans excès, de manger à leur faim, de se vêtir proprement, de se loger dans de bonnes conditions hygiéniques, ce qui vaut beaucoup mieux que de détruire leur volonté par le collège, le service militaire et l’asservissement à des bureaucrates et à des politiciens.
On croit de plus, qu’il n’a composé son histoire véritable, que dans le dessein de tourner en ridicule toutes les absurditez d’Homere. […] Homere ne composa pas bien, ni comme il falloit, la beauté d’Agamemnon, … etc.
Des trois poèmes qui le composaient, aucun n’était très accessible à la foule sans le secours de commentaires. […] de deux causes premières : orgueil, timidité… On ne change pas sa nature, il faut donc composer avec elle. » Il promettait à la marraine de prendre sur soi d’être poli, mais il se défendait de donner la moindre parcelle de son cœur, fût-ce à l’amitié, fût-ce aux sympathies légères et fugitives qui font l’ordinaire attrait des relations mondaines.
Contentez-vous de composer, et laissez l’action théâtrale à quelqu’un de vos camarades : cela vous fera plus d’honneur dans le public qui regardera vos acteurs comme vos gagistes ; vos acteurs d’ailleurs, qui ne sont pas des plus souples avec vous, sentiront mieux votre supériorité
Et je m’enfonce au milieu de ces effigies d’une humanité antérieure à Jésus-Christ de 2 500 ans, je m’enfonce parmi ces femmes jaunes, à la taille menue, aux hanches peu développées, aux cuisses charnues, à la chevelure pareille à celle de la fille de Seti II, dont le noir des cheveux était le noir de la nuit , vêtues d’une robe-chemise ouverte en triangle au milieu de la poitrine, les bras ornés de bracelets composés de douze anneaux, et qui, coquetterie bizarre, ont le dessous des yeux maquillés d’une bande de couleur verte.
Chacun rêve l’inconnu et l’impossible selon sa nature106. » Tous ceux qui se sont trouvés être des prophètes, tous ceux qui ont « deviné l’aurore », ont été des songeurs : « Le point du jour a une grandeur mystérieuse qui se compose d’un reste de rêve et d’un commencement de pensée107. » Toute prévision est ainsi : elle semble s’écarter de la réalité précisément lorsqu’elle l’entrevoit au-delà du présent.