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882. (1880) Goethe et Diderot « Note : entretiens de Goethe et d’Eckermann Traduits par M. J.-N. Charles »

Gœthe, ce poseur simple (mademoiselle Mars, en jouant la comédie, n’était-elle pas arrivée au simple, que les sots prennent pour le naturel ?)

883. (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « M. le vicomte de Meaux » pp. 117-133

Heureux de tout, il a conclu qu’en fin de compte les Luttes religieuses du xvie  siècle ont abouti à un résultat excellent, et que : c’est bien qui finit bien, comme dans la comédie de Shakespeare.

884. (1895) Les œuvres et les hommes. Journalistes et polémistes, chroniqueurs et pamphlétaires. XV « Auguste Vacquerie » pp. 73-89

Tant que ceci durera, la fonction du poète sera plus qu’une magistrature et presque un sacerdoce. » C’était déjà satisfaisant pour un faiseur de comédies, mais pour Vacquerie, qui n’a guères la modestie de sa fonction, la pensée de Hugo n’avait ni assez de relief ni assez de vérité saisissante.

885. (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XVIII. Lacordaire »

Lacordaire, n’est pas d’aujourd’hui ; et l’Académie, qui, comme toutes les douairières, a toujours aimé les très petits jeunes gens et qui les fait tout de suite académiciens à leurs premiers vers de comédie ou de tragédie, aurait pu, il y a vingt-cinq ans, avoir un jeune homme de plus dans son écrin de jeunes hommes, et un jeune homme qui lui aurait apporté une renommée éclatante.

886. (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XXI. Philosophie positive »

Un jour, vous vous rappelez la comédie ?

887. (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « Edgar Quinet »

, tous les mots d’une langue hier inconnue, comme Sganarelle ses bribes de latin dans la comédie, n’a dans la pensée ni consistance, ni point de vue supérieur, ni principe de philosophie… Tout son fait et toute sa méthode ne sont qu’une perpétuelle et superficielle induction, la plus aisée des opérations de l’esprit, et qui n’a aucune portée de conclusion quand elle est seule.

888. (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « M. Roger de Beauvoir. Colombes et Couleuvres. »

Avant d’être un homme d’esprit, avant d’être un conteur intéressant, mouvementé, joyeux ou pathétique, avant d’être un auteur de comédie ou de drame, et même avant d’être Alfieri, avant d’être un Dandy en vers, qui met son gant comme lord Byron ou Moore, il était poète sincèrement, primesautièrement poète, en dehors de toute fausse étude et de toute École corruptrice !

889. (1889) Les œuvres et les hommes. Les poètes (deuxième série). XI « Hector de Saint-Maur »

C’est, de tempérament, un gai, que Saint-Maur, et c’est par là qu’il se sépare de son époque, qui est triste et où la comédie de bon sens et d’observation si française, présentement n’existe plus.

890. (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « M. Raymond Brucker » pp. 27-41

Son Petit carême de Molière, une comédie en vers qu’il vient d’achever, aura-t-il du succès à l’Odéon ?

891. (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « M. Edmond About » pp. 91-105

Alfred de Musset avait inventé la comédie dans un fauteuil, M. 

892. (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « M. Paul Féval » pp. 145-158

Dans Aimée, où il essaya de faire autre chose que de l’aventure, dans Le Drame de la Jeunesse, plus réussi, et où il révéla ce qu’il pourrait être, s’il voulait énergiquement remonter vers les hautes et profondes régions du roman ; dans Le Drame de la Jeunesse, où il reprit l’idée d’Aimée — l’influence des livres et du théâtre sur la pensée et la moralité modernes, l’altération du naturel par les réminiscences littéraires, la pose, la comédie éternelle jouée entre nous et Dieu, et qui nous empêche d’avoir l’originalité même de nos vices et de nos douleurs, — il poussa au comble du suraigu cette ironie15 qui est le caractère de son esprit et le symptôme de sa force, et qui pourrait faire de M. 

893. (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « M. Prosper Mérimée. » pp. 323-336

La vie des Faux Démétrius de Russie, cet imbroglio dramatique, cette mystification pour tout un peuple, cette sanglante et incroyable comédie, deux fois recommencée et toujours avec le même prestige, avec la même force d’illusion, l’histoire des Cosaques d’autrefois, ce poëme dix mille fois plus poétique que le Corsaire de lord Byron, et qu’un Byron seul, doublé d’un Hogarth, pouvait raconter, ont été écrites par une plume qu’elles n’ont pas réchauffée, et qui avait plus de netteté et de tranchant autrefois, quand elle écrivait des romans bien moins romanesques que ces histoires.

894. (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre IV. »

Il donna par sa verve et par ses vices, par la pureté de son art et la licence de son génie le premier exemple de ce que serait un jour la comédie d’Aristophane, dans la démocratie d’Athènes.

895. (1853) Portraits littéraires. Tome I (3e éd.) pp. 1-363

Hugo et de dire qu’Aristophane est aussi hardi que Rabelais et Shakespeare, qu’il a poussé la moquerie aussi loin que la satire et la comédie modernes, M.  […] Après avoir balayé comme une poussière inutile et sans valeur la tragédie et la comédie antiques, il lui restait à établir l’identité du drame et de la réalité. […] En subissant de légères transformations, ce livre deviendrait une véritable comédie, et cependant je ne voudrais pas conseiller à M.  […] Sandeau, un véritable talent pour la comédie. […] Quoique l’attendrissement domine dans la composition de Catherine, il y a cependant plus d’une scène qui touche à la bonne comédie.

896. (1864) Le roman contemporain

Balzac a terminé cet ensemble d’ouvrages qu’il a désigné parce titre collectif un peu ambitieux : La Comédie humaine. […] Le roman n’est plus dans les livres, et la comédie n’est plus au théâtre. […] Il se partage les clubs et les rues avec le drame et la comédie[…] Octave Feuillet, autre académicien, avait mis en comédie son Roman d’un jeune homme pauvre. […] Son Montjoie, dans la comédie de ce nom qui est le dernier ouvrage de l’auteur, n’est pas moins immodéré dans le mal que Sibylle dans le bien.

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