Chapitre III.
Chapitre I.
Mais : « Je vois des gens qui recommencent à douter… » Cela, c’est défendu ; et M. de Mun chapitre ces mécréants : il se chapitre lui-même. […] … Au chapitre de l’hellénisme, M. […] Bergson, au chapitre de « la philosophie », dédaigne, lui, les systèmes. […] Au chapitre de M. […] Son premier chapitre est le portrait de Talleyrand.
» quand il nous annonce en tête d’un chapitre la vérité sur l’enlèvement des Sabines, je souris en l’écoutant ; il m’est impossible de voir autre chose dans les diverses sortes d’interprétations auxquelles il se livre qu’un jeu d’esprit soutenu de l’érudition la plus animée. […] Il y a tel chapitre en effet de cette histoire ancienne que l’on dirait écrit par un émigré, tant la prévention vivante y domine ! […] En attendant, je jouis en mon particulier de lire les agréables chapitres sur Virgile, Horace, Ovide, Properce, Tibulle, non toutefois sans sourire encore d’entendre Ampère nous dire à propos de ce dernier : « L’aimable Tibulle est le seul des poètes de ce temps auquel je n’aie pas à reprocher un vers en l’honneur d’Auguste. […] XI, chap. 1). […] Je n’avais pas attendu, pour le qualifier ainsi, que les événements eussent marché, et j’écrivais de lui et de Magnin dans le plus beau temps de Louis-Philippe : « Magnin et Ampère sont très-susceptibles sur ce chapitre de la politique ; ils sont tout occupés d’être fidèles à leur ligne.
Vous tirerez de là, si bon vous semble, des conclusions non seulement sur les abeilles et leurs ruches, mais sur tous les insectes, et peut-être aussi sur tous les animaux.” » Je n’insiste pas aujourd’hui sur ce que ce programme aujourd’hui nous paraît présenter d’ambitieux, de présomptueux, de peu scientifique même ; quelque jour nous nous demanderons s’il est permis d’assimiler ainsi les sciences historiques aux sciences naturelles, de les référer ainsi aux sciences plus abstraites, chimiques, physiques, mathématiques ; aujourd’hui je ne veux qu’examiner la forme même du connaissement, le parcours, le tracé, ce commencement le plus étranger, le plus éloigné, cet acheminement, ce détour, ce circuit le plus long, le plus excentrique, le plus circonférentiel, et du programme je passe au livre même, au livre glorieux, au livre exemple, au livre type ; on y verra, première partie, l’artiste, chapitre premier, l’esprit gaulois, que c’est très délibérément que l’auteur prend le chemin le plus long ; l’acheminement le plus long, le mot n’est pas de moi, mais de lui : « Je voudrais, pour parler de La Fontaine, faire comme lui quand il allait à l’Académie, “prendre le plus long”. […] « Quelle opposition entre notre littérature du douzième siècle et celle des nations voisines. » J’arrête ici pour aujourd’hui la citation ; la méthode est bien ce que nous avons dit ; elle est doublement ce que nous avons dit ; quand par malheur l’historien parvient enfin aux frontières de son sujet, à peine réchappé de l’indéfinité, de l’infinité du circuit antérieur, il se hâte, pour parer ce coup du sort, de se jeter dans une autre indéfinité, dans une autre infinité, celle du sujet même ; à peine réchappé d’avoir absorbé une première indéfinité, une première infinité, celle du circuit, celle du parcours, et de tous ces travaux d’approche, qui avaient pour principal objet de n’approcher point, il invente, il imagine, il trouve, il feint une indéfinité nouvelle, une infinité nouvelle, celle du sujet même ; il analyse, il découpe son sujet même en autant de tranches, en autant de parcelles que faire se pourra ; il y aura des coupes, des tranches longitudinales, des tranches latérales, des tranches verticales, des tranches horizontales, des tranches obliques ; il y en aurait davantage ; mais notre espace n’a malheureusement que trois dimensions ; et comme nos images de littérature sont calquées sur nos figures de géométrie, le nombre des combinaisons est assez restreint ; tout restreint qu’il soit, nous obtenons déjà d’assez beaux résultats ; nous étudierons séparément l’homme, l’artiste, le penseur, le rêveur, le géomètre, l’écrivain, le styliste, et j’en passe, dans la même personne, dans le même auteur ; cela fera autant de chapitres ; nous nous garderons surtout de nous occuper dans le même chapitre de l’art et de l’artiste ; cela ferait un chapitre de perdu ; et si d’aventure, de male aventure nous parvenons à parcourir toutes les indéfinités, toutes les infinités de détail de tous ces chapitres, de toutes ces sections, il nous reste une ressource suprême, un dernier moyen de nous rattraper ; ayant étudié séparément l’homme, l’écrivain, l’artiste, et ainsi de suite, nous étudierons les relations de l’homme et de l’écrivain, puis de l’artiste et de l’art, et du styliste, et ainsi de suite, d’abord deux par deux, puis trois par trois, et ainsi de suite ; étant données un certain nombre de sections, formant unités, les mêmes mathématiques nous apportent les formules, et nous savons combien de combinaisons de relation peuvent s’établir ; cela fera autant de chapitres nouveaux ; et quand nous aurons fini, si jamais nous finissons, le diable soit du bonhomme s’il peut seulement ramasser ses morceaux ; que de les rassembler, il ne faut point qu’il y songe ; l’auteur a fait un jeu de patience où nulle patience ne se retrouverait. Le bonhomme avait prévu tout cela ; il en avait prévu bien d’autres ; il avait, croyons-le, nommément prévu Taine ; il savait qu’un faisceau est plus et autre que la somme arithmétique des dards ; il savait que l’homme est plus et autre que la somme arithmétique des sections, qu’un livre est plus et autre que la somme arithmétique des chapitres ; séparer les éléments du faisceau, c’est le meilleur, c’est le seul moyen de le rompre ; mais dans l’histoire il ne s’agit pas de rompre la réalité, de briser son auteur, de fracturer son texte ; il faut les rendre, les entendre, les interpréter, les représenter ; on me permettra de citer sur une édition non savante : Un vieillard près d’aller où la mort l’appeloit, Mes chers enfants, dit-il, (à ses fils il parloit), Voyez si vous romprez ces dards liés ensemble.
On lui reproche les ironiques chapitres de Jack contre les ratés. […] Personne n’eut un sentiment plus vif des convenances et ne se montra plus scrupuleux sur le chapitre des confidences autobiographiques. […] Si vous ne voulez plus rimer, renoncez aux vers et contentez-vous de la prose harmonieuse de la Tentation de Saint Antoine. » Heredia n’a jamais transigé sur ce chapitre. […] Si vous ne voulez plus rimer, renoncez aux vers et contentez-vous de la prose harmonieuse de la Tentation de Saint Antoine. » Heredia n’a jamais transigé sur ce chapitre. […] Sans doute ce livre m’intéresse ; je regrette même qu’il ait paru avant que j’aie écrit sur le cliché, mais j’espère qu’il me donnera l’occasion d’un second chapitre sur ce sujet, que M.
Chapitre II. […] Que ce caractère s’aperçoive d’abord, et, presque sans métaphore, qu’il saute aux yeux dans un sermon de Bossuet ou de Bourdaloue, dans un chapitre de Malebranche ou dans une Satire de Boileau, rien de plus naturel, si même ce n’est un peu de naïveté que d’en faire ici la remarque. […] C’est ce que nous examinerons dans le chapitre suivant. […] VI, chap. […] S’il y a « un plan » dans les Caractères ; — et qu’en tout cas Boileau ne l’y avait point vu ; — et qu’il est certain que si le chapitre du Mérite personnel était après le chapitre de l’Homme ; — ou le chapitre de la Conversation avant le chapitre du Cœur ; — on ne voit pas non plus que l’économie du livre en fût altérée. — Mais que cela ne prouve point que le chapitre des Esprits forts ne soit qu’une précaution ; — et au contraire, en un certain sens, on peut soutenir, avec l’auteur, que tout le reste du livre y tend. — L’ami, le protégé de Bossuet, le futur auteur des Dialogues sur le quiétisme, a voulu faire œuvre d’apologiste ; — ou tout au moins de moraliste ; — et c’est au surplus ce qui ressort de la lecture suivie de la première édition du livre ; — comme du Discours sur Théophraste. — La Bruyère a voulu du même coup opérer contre les Modernes et contre les Libertins, — comme s’il eût entrevu la solidarité de leur cause ; — répondre au Siècle de Louis le Grand de Perrault ; — en même temps qu’aux Entretiens sur la pluralité des mondes ; — et cette double actualité l’a peut-être, dans les premières éditions de son livre, autant servi que son talent.
C'est un chapitre de l’ouvrage qui paraît en même temps : Histoire de la littérature française ; les deux premiers volumes sont en vente.
Je ne suivrai pas l’auteur dans les détails de ces divers chapitres ; des observations choisies, des anecdotes agréables, précisent ce qu’il pourrait y avoir d’un peu vague dans l’idée générale.
Chapitre XX Année 1665 (suite de la septième période). — Mort de la marquise de Rambouillet. — La duchesse de Montausier nommée dame d’honneur de la reine. — Injuste accusation du duc de Saint-Simon à ce sujet.
un Roman enfin, dont le scandale a fait le succès passager, dont il n’y a que les premiers chapitres qui soient soutenables, & dont tout le reste fait tomber le Livre des mains du Lecteur, tantôt ennuyé, tantôt révolté !
Chapitre V Les mots gréco-français jugés d’après leur forme et leur sonorité. — Comment le peuple s’assimile ces mots. — Rejet des principes étymologiques. — L’orthographe et le « fonétisme ».
Ernest Gaubert a donné plus particulièrement ses soins aux chapitres des Écoles et Manifestes, à une partie de la Critique, à la Poésie, au Régionalisme, à la documentation bibliographique, M.
Chapitre II.
Chapitre VI.