Il reste isolé pour cette cause et un peu à l’écart. […] Toute révolution profonde a des causes et des auteurs. […] D’autres causes que je crois connaître et que M. […] Elle n’est bonne que quand elle est au service d’une grande et bonne cause. […] Un homme cause avec vous quelque temps.
Bien vite l’espoir se rétrécit, et cette contraction cause une angoissa atroce. […] Il voit les avenues des effets ou des causes avec une sûreté de regard parfaite. […] Encore y avait-il là une cause morbide et dont l’auteur était conscient, ce qui enlève beaucoup au charme. […] Il fait bon marché des causes, de l’espace et du temps. […] Telle est la cause de l’état de lutte.
J’arrive au théâtre, je cause avec les amis, et particulièrement, je me rappelle très bien, avec les amis de la maison. […] À examiner très froidement la question, car, après tout, que Racine ait fait un mémoire sur la misère du peuple ou qu’il ne l’ait pas fait, cela ne change pas grand-chose à mon opinion sur Racine, je crois : 1º que le mémoire a existé ; 2º qu’il a été une des causes, mais non la seule cause de la disgrâce de Racine. […] Donc, à mon sentiment, il y eut trois causes à la disgrâce de Racine : le mémoire sur les misères du peuple ; — le mémoire pour lui, — et le jansénisme ; mais cela n’empêche pas que le mémoire sur les misères du peuple ait existé et soit une des trois causes. […] On crut même que Lekain n’était pas, pour cause de malaise, en possession de tous ses moyens. […] Il y eut des auteurs reçus avec acclamation, qui, pour cette cause, ne furent jamais joués.
Costar lui dédia ses Entretiens : Ménage, ses Origines de la Langue Françoise ; Borel, son Trésor des Recherches ; Cassagne, sa Rhétorique de Cicéron ; d’Ablancourt, sa Traduction de Minucius Félix & celle de Lucien ; Giri, sa Traduction du Dialogue des causes de la corruption de l’Eloquence, &c.
Dargaud voit, dans cette politique de Jacques V, la cause de la ruine de l’Écosse et des malheurs de Marie Stuart. […] Or, toutes ces puissances, l’Italie, l’Espagne, la France, la maison d’Autriche, la maison de Lorraine avaient adopté avec fanatisme la cause du catholicisme contre les nouveautés. […] Ils signalèrent leur attachement à la cause du pape par le meurtre du calviniste Anne Dubourg, confesseur héroïque de la foi nouvelle. « Six pieds de terre pour mon corps et le ciel infini pour mon âme, voilà ce que j’aurai bientôt ! […] Être martyr ou faire des martyrs pour ce qu’il croyait la cause de Dieu était indifférent pour lui ; il se dévouait lui-même au supplice, comment aurait-il hésité à dévouer les autres à l’échafaud ? […] Monté sur un échafaud dressé en face des fenêtres du palais d’Holyrood, théâtre de son délit et séjour de la reine, il mourut en héros et en poëte. « Si je ne suis pas sans reproche comme le chevalier Bayard, mon ancêtre, dit-il, je suis du moins sans peur comme lui. » Il récita pour toute prière sur l’échafaud la belle ode de Ronsard sur la Mort ; puis, portant son dernier regard et sa dernière pensée sur les fenêtres du château qu’habitait le charme de sa vie et la cause de sa mort : « Adieu, s’écria-t-il, toi si belle et si cruelle, qui me tues et que je ne puis cesser d’aimer !
Ils se jetèrent à ses pieds, l’entraînèrent dans leurs montagnes, levèrent leurs vassaux catholiques, lui formèrent une armée, révoquèrent son abdication, combattirent sous ses yeux pour sa cause, à Longside, contre les troupes de Murray, et furent vaincus une seconde fois. […] Au reste, vous avez des filles, Madame, et j’ai un fils..... ; la reine Élisabeth n’est pas fort aimée d’aucune des deux religions, et Dieu merci, j’ai gagné une bonne partie des cœurs des gens de bien de ce pays-ci depuis ma venue, jusqu’à hasarder tout ce qu’ils ont pour moi et pour ma cause ! […] Marie Stuart ne cessait pas de nouer et de renouer les fils des trames innombrables qui se rattachaient en elle à la cause catholique. […] Elle écrivit à tous ses parents et à tous ses amis de France et d’Écosse. — « Mon bon cousin, disait-elle au duc de Guise, celuy que j’ay le plus cher au monde, je vous dis adieu, estant preste par injuste jugement d’estre mise à mort, telle que personne de nostre race, grasces à Dieu, n’a jamays receue, et moins une de ma qualité ; mais mon bon cousin, louez-en Dieu, car j’estois inutile au monde en la cause de Dieu et de son Église, estant en l’estat où j’estois ; et j’espère que ma mort tesmoignera ma constance en la foy, et promptitude de mourir pour le maintien et restauration de l’Église catholique en ceste infortunée isle ; et, bien que jamais bourreau n’ait mis la main en nostre sang, n’en ayez honte, mon amy, car le jugement des hérétiques et ennemys de l’Église, et qui n’ont nulle jurisdiction sur moy, royne libre, est profitable devant Dieu aux enfants de son Église ; si je leur adhérois, je n’aurois ce coup. […] « J’ay beaucoup souffert depuis deux ans et plus, et ne vous l’ay pu faire savoir pour cause importante.
Cette complexité d’origine est en grande partie, je crois, la cause de mes apparentes contradictions. […] L’idée sérieuse que je m’étais faite de la foi et du devoir fut cause que, la foi étant perdue, il ne m’était pas possible de garder un masque auquel tant d’autres se résignent. […] À la même cause se rattache un autre de mes défauts, une sorte de mollesse dans la communication verbale de ma pensée qui m’a presque annulé en certains ordres. […] Le cours d’histoire fut pour moi une autre cause de vif éveil. […] L’établissement de l’État a quelque chose de militaire, de froid, de dur, et avec cela une cause de grande faiblesse, puisque l’élève a un droit obtenu au concours dont on ne peut le priver.
Oui, mais, ce duel, il a madame de Montgey pour cause. […] Aussi bien les auteurs ont eu beau s’ingénier à plaider, tour à tour, les deux causes, c’est, en fin de compte, le gentilhomme qui gagne la sienne devant le public. […] On se battra le lendemain, à midi, au bois de Boulogne, et vous avouerez qu’il est cruel d’exposer ainsi un agent de change à manquer l’heure de la Bourse, pour cause de décès. […] Et si Caliste venait jamais à savoir la cause de ce refus diffamant ! […] Mais à peine entachée qu’elle est par des médisances anodines, la fortune de ce Roussel ne justifie ni les outrages de M. de Trélan, ni les rumeurs un peu tardives de l’opinion publique qui semblent n’éclater, au dénouement, que pour les besoins de la cause.
La douleur que cause la faim a pour facteur non seulement l’action des objets extérieurs, mais une certaine modification de la conscience ; celle-ci, pour être un élément indispensable et interne, n’est pas pour cela spontanée. […] De Hartmann, qui lui aussi platonise, nous dit que deux cubes ne possèdent point par eux-mêmes la qualité d’être égaux ; supprimez le premier, l’égalité en question n’existe plus pour le second ; l’existence du second ne peut enrichir le premier d’une qualité nouvelle, ni changer sa nature, ni par conséquent être cause de son égalité avec l’autre cube : la notion de l’égalité n’est donc pas tirée des choses. — Jusque-là, ce beau raisonnement platonicien peut se soutenir : il eût comblé d’aise Socrate et embarrassé peut-être Protagoras ; mais pourtant il s’agit de nos perceptions et non des cubes eux-mêmes. […] Ici, en effet, l’objet ne se distingue pas de la sensation, puisque c’est la sensation seule et non autre chose qu’il s’agit de saisir : c’est l’ombre projetée sur le mur de la « caverne » qui est ici seule en cause, et cette ombre, comme telle, est aussi réelle que les corps qui la projettent. […] C’est dans le rapport même qui existe entre notre volition et le mouvement subséquent, ou du moins entre notre volition et les sensations subséquentes, que réside le germe de l’idée de cause ; rien de plus naturel, par suite, que de voir le problème de la causalité se poser au commencement sous la forme rudimentaire et pratique : Que causer ? et non sous la forme dérivée : Quelle est la cause de ceci ?
Après tout nous plaidons la cause de tout le monde : le public tout entier est plus ou moins notre client. […] Des théories littéraires au XIXe siècle On n’étudie les faits que pour en comprendre les causes, et, s’il se peut, en établir les lois. […] En second lieu le critique journaliste, déchargé d’un lourd dogmatisme, cause avec plus d’aisance que la plupart de ses prédécesseurs : il se fait lire avec moins de fatigue. […] Une preuve et une cause du déclin de la critique hebdomadaire, c’est que dans la plupart des journaux on l’abandonne à des mains jeunes et novices. […] Défions-nous de ceux qui se font juges parce qu’ils ont perdu leur cause, et qui exercent la critique comme une vengeance.
C'est ce qu’on ne fait guère en France, précisément à cause de cette position assise qui les met hors de cause.
Ses spéculations sur les Finances, le Commerce & l’Agriculture, pour n’être pas toujours justes ; certaines parties de ses systêmes, pour être impraticables, n’en méritent pas moins d’estime, à cause des motifs qui paroissent l’animer.
Mahomet II, qu’il donna en 1714, eut des succès dans sa nouveauté, & est resté depuis dans le plus profond oubli : la foiblesse du cinquieme Acte est la principale cause qui a empêché cette Piece de paroître.
Il a cru entendre distinctement la voix indifférente de la nature… Mais voici que le cœur irrité du poète s’apaise, et qu’une vision soudaine de la vie universelle où s’entrecroise éternellement l’échange des souffles, des formes et des âmes, vient calmer son esprit, prêt désormais à accepter, à bénir presque l’inévitable loi qui enchaîne les effets et les causes… — Ce premier essai paraît annoncer un poète visionnaire et philosophe.
Cet exemple nous rappelle que plusieurs bonnes Pieces ont dû leur chute à la même cause, comme beaucoup de mauvaises lui ont dû leur succès passager.