Le silence est quelquefois plus éloquent et en tout cas plus habile qu’une protestation. […] Voilà donc, Monsieur, l’idée que je me fais du parfait critique ; j’ignore s’il existe ; dans tous les cas, vous voyez bien que ce n’est pas moi.
Dans le premier cas, l’invention du langage serait un résultat nécessaire de la forme même, si l’on peut parler ainsi, de notre intelligence : les langues seraient alors comme un ensemble de signes convenus, devenu graduellement plus ou moins complet, graduellement perfectionné, à mesure que de nouveaux besoins se seraient fait sentir. Dans le second cas, l’homme aurait reçu sa langue d’une tradition obscure et mystérieuse, qui remonte d’anneau en anneau jusqu’au berceau du monde, mais dont la société a toujours été dépositaire.
Et serait-ce exagérer son rôle que de lui attribuer l’influence peut-être la plus essentielle, en tout cas la plus durable ? […] et ce fut sans doute le cas de l’homme qui nous occupe ici. […] À vrai dire, ce fut un peu son cas. […] Ce qui est plus bizarre dans le cas qui nous occupe, c’est que, si la règle draconienne édictée par M. […] Il est permis de croire que le cas actuel, par bien des traits assimilables, se rapproche du précédent.
Chevrillon n’a certes, en tout cas, aucun intérêt pour nous ; et l’on sent que pour M. […] France ; jamais, en tout cas, je n’avais lu rien de lui. […] Jamais en tout cas le style de M. […] C’est le seul, en tout cas, que nous ait décrit M. […] Mais cette fêlure se resserre à mesure que s’accroît le nombre des cas signalés.
C'est le cas d’appliquer un mot énergique de M.
Il l’a voulue, ou il en a subi l’influence ; dans l’un ou l’autre cas, ce n’est point d’un esprit qui se contente d’un but médiocre et de réalisations communes.
Si l’on ne recherche dans les Poésies que le grand, le beau, les graces, la délicatesse, on ne fera pas grand cas des siennes ; mais si quelques traits d’esprit, de naturel, d’ingénuité sont capables, comme nous le croyons, de trouver grace aux yeux du Lecteur le plus difficile, la Muse Limonadiere pourra être regardée comme la dixieme, en laissant toutefois un très-grand intervalle entre elle & ses nobles Sœurs.
Nous nous contentons d’avertir le Lecteur du cas qu’on doit faire de ces Auteurs prétendus impartiaux, qui ne s’occupent jamais que de ceux pour qui ils écrivent, sans réfléchir sur ce qu’ils écrivent.
Dans le premier cas, l’homme arrivât-il à compter les grains de sable sur lesquels toute la lumière dont il dispose est répandue, il n’avancera point dans son exploration du monde ; dans le second cas, il aura vu le chemin assez pour se conduire, assez peut-être pour l’imaginer encore là où il ne pourra plus le suivre. […] En tout cas, cet effet amollissant de l’art a été souvent constaté sur les peuples, qui, à trop exercer leurs facultés de contemplation et d’imagination, perdent parfois leurs facultés d’action. […] Ajoutons qu’elle a pour tendance normale, sauf dans les cas extraordinaires de l’héroïsme, non d’augmenter les éléments perturbateurs et, par conséquent, dramatiques de la vie, mais au contraire de les supprimer. […] En tout cas, la littérature des déséquilibrés ne doit pas être pour nous un objet de prédilection : une époque qui s’y complaît comme la nôtre ne peut, par cette préférence, qu’exagérer ses défauts.
En tout cas Macbeth est bien tranquille ! […] Mais, du moins, Célimène fait cas de ce farouche amoureux. […] Son cas est unique. […] C’est qu’en réalité son cas est incurable. […] Dans ce cas, M.
Mais en tout cas, pour le cartésianisme, les principes qu’il avait posés ne pouvaient pas ne pas le conduire nécessairement à l’optimisme. […] Mais dans le cas de l’auteur des Caractères ou de celui des Maximes, il semble qu’il y ait quelque chose d’autre et de plus une dans le cas de Vauvenargues, par exemple, ou de Chamfort. […] Sauf un ou deux cas, on pourrait presque dire que Bossuet, dans la question de doctrine, a évité de se prononcer sur le sujet du jansénisme. […] Voilà bien le cas des protestants au milieu desquels vivait l’auteur de l’Éthique, voilà le cas des jansénistes, et voilà le cas aussi de l’auteur des Pensées. […] Et dans l’un comme dans l’autre cas, une telle pièce étant de 1722, ou de 1721 peut-être, elle est antérieure de quatre ou cinq ans pour le moins au départ de Voltaire pour l’Angleterre.
Qui sait si, dans le cas où la vie ne l’aurait pas étreint si rudement, il serait parvenu à la position qu’il occupe aujourd’hui ? […] Zola s’est interdit tout écart de fantaisie ; il semble, aujourd’hui, s’éloigner de plus en plus de l’intrigue, se borner à l’étude pure et simple des cas humains et des phénomènes sociaux. […] Zola avait mis comme condition sine qua non à son autorisation, qu’il n’aurait absolument pas à s’occuper de la pièce, et que, dans aucun cas, son nom ne serait mis en avant. […] J’ai souvent réfléchi à ce cas. […] Après la mort de Coupeau, l’on se dit : « Maintenant qu’elle n’a plus son mari pour lui dévorer le fruit de son travail, pour emprisonner sa vie, elle va se remettre bravement à l’ouvrage, retrouver peut-être le bonheur, en tout cas la tranquillité et le bien-être.
Ce cas de conscience a son intérêt, sûrement ; mais c’est beaucoup de l’agiter durant deux cents pages.
Maurice Le Blond M. de Gourmont constitue un cas précieux de mysticisme archéologique… [Essai sur le naturisme (1896).]
Ses Vers Italiens sont infiniment meilleurs ; les Littérateurs d’Italie en sont beaucoup de cas, quoiqu’on assure que ce Poëte ne savoit pas parler leur Langue.