C’est lui, c’est ce besoin de vie libre, et de génie indépendant qui pousse Walther à enlever Eva, et qui se retrouve plus tard quand Sachs dit au chevalier : « Montrez que le lied n’est pas de moi ».
Un éclair rapide passe dans ses yeux, qui les avertit du tonnerre : — « Qu’ai-je besoin de paroles, sûre comme je suis de l’appui de Zeus ?
Pour les figurer, celui-ci ne dut consulter que les besoins de son récit, et puiser dans l’intuition de sa propre âme, bouleversée, déchirée, affolée et déchue, dont son intelligence lucidement froide constatait les convulsions.
Qu’a-t-on besoin d’un archonte donnant son nom à l’année ?
S’il l’appelait la Divine Comédie, comme l’œuvre de Dante, si ses pécheresses les plus hardies étaient placées dans un des cercles de l’Enfer, le tableau même des Lesbiennes n’aurait pas besoin d’être retouché pour que le châtiment fût assez sévère.
Le mécanisme du rappel nous est indifférent ; l’essentiel est que nous puissions rappeler le souvenir, n’importe comment, quand nous en aurons besoin.
Faute de ce besoin de clarté, de cette raison exigeante et analytique qui nous distinguent, et à quoi nous ne saurions renoncer sans renoncer à nos forces vives, à notre être même, ceux-ci peuvent professer une morale toute sensitive, une philosophie singulièrement favorable à l’individualisme de la pensée et du sentiment, un optimisme tout sentimental, sans tirer de là les conclusions anarchiques et antisociales, les conseils de laisser aller qu’en tireront notre logique française et notre allègre tempérament, qui, tant qu’il est lui-même, ne s’accommode que du mouvement décidé. […] Comment croirait-il plus que nous à la réalité d’une inspiration qui a besoin d’établir une sorte de service de contentieux pour prouver qu’elle est ? […] Tout le romantisme littéraire du XIXe siècle français procède de Chateaubriand, dont j’ai écrit qu’il n’avait pas eu besoin d’aller puiser en Germanie ou en Scandinavie des imaginations et des sentiments qui avaient jailli de son propre fond.
Ces lettres, que la sœur ouvrit avec empressement, disaient que Torquato courait des dangers extrêmes pour sa vie, à moins qu’il ne fût sauvé par l’assistance de sa sœur, à laquelle il demandait quelques lettres de recommandation dont il avait le plus pressant besoin.
Elle possédait cinq mille écus qu’elle sépara en autant de lots différents qu’elle avait de serviteurs, proportionnant les sommes aux rangs, aux fonctions, aux besoins.
Cette poésie est à créer ; l’époque la demande, le peuple en a soif ; il est plus poète par l’âme que nous, car il est plus près de la nature ; mais il a besoin d’un interprète entre cette nature et lui ; c’est à nous de lui en servir, et de lui expliquer par ses sentiments rendus dans sa langue, ce que Dieu a mis de bonté, de noblesse, de générosité, de patriotisme et de piété enthousiaste dans son cœur.
Que de promesses enchanteresses offertes aux Français dans ce bienheureux théâtre de Bayreuth, bâti pour les besoins du culte de Wagner par cet excellent roi de Bavière, qui regardait d’autant moins à la dépense qu’il ne payait pas ses créanciers !
Nous nous adressons ici, est-il besoin de le dire, à ces personnes qui ont été à Bayreuth, ou qui connaissent au moins le sujet des drames wagnériens. — Il nous est en effet impossible, à cause du peu de place dont nous disposons, d’expliquer ici le sujet de Parsifal, qui a d’ailleurs été en général suffisamment analysé par Mme Judith Gautier et M.
Il commence son livre par un coup de pied dans le ventre du xviie siècle, qu’il appelle un siècle byzantin, puis au pape, « qui a besoin — dit-il — de monstres pour faire ses prières ».
De l’un et de l’autre, il avait tous les partis pris et tous les grossissements et il les exprimait avec une sorte d’éloquence agressive et saccadée, déformant les faits pour les rendre plus favorables à son besoin d’invectives. […] Que de courses à travers Paris ou en banlieue pour visiter des maisons de retraite, des asiles, des ouvroirs, et se rendre compte par lui-même des besoins et de Futilité des œuvres qu’il s’agissait de récompenser S… N’y avait-il pas là de quoi rendre indulgent aux vivacités, aux incartades, aux tyrannies de l’irascible secrétaire perpétuel que l’Académie s’était donné en sa personne ?
Maurice Barrès et l’Attique Pour être admiré, Maurice Barrès n’avait aucunement besoin de son entrée à l’Académie. […] Il aime ce pays où l’ombre est un besoin ; il est fou du naturel de ses habitants, de leur sans façon, de leur manie, prétend-il, de dire ouvertement quelque chose qui peut être désagréable . […] Je compris qu’il avait un pressant besoin d’aller ce jour-là à Montauban. […] Ô fantôme, je n’ai plus besoin de toi, adieu !