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1616. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article » p. 247

Il n'en est pas de même de son Histoire des progrès de l'esprit humain dans les Sciences exactes, dans les Sciences naturelles & dans les Arts qui en dépendent.

1617. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Querelles générales, ou querelles sur de grands sujets. — Première Partie. Des Langues Françoise et Latine. — Le stile. » pp. 145-146

Ce mérite, en quoi consiste principalement l’art d’écrire, a suffi pour mettre le sceau de l’immortalité à la réputation de Démosthène & de Cicéron, de Bossuet & de Pascal.

1618. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — B — Béjot, Alfred »

Son jeune auteur a longtemps souffert… L’art y est bien fin, mais comme enveloppé par un brouillard de souffrance.

1619. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — M — Michelet, Victor-Émile (1861-1938) »

Michelet, Victor-Émile (1861-1938) [Bibliographie] L’Ésotérisme dans l’art (1900). — Holwennioul, conte (1900). — Contes surhumains (1900). — Contes aventureux (1900).

1620. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » p. 449

Les Gens de l’Art font cas des Mémoires, des Traités, des Dissertations & des Ouvrages qu’il a composés pour leur instruction.

1621. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — E. — article » p. 248

Son Supplément aux rêveries du Maréchal de Saxe, l’Histoire intéressante qu’il a donnée de ce fameux Guerrier, & ses autres Ouvrages sur l’Art de la Guerre, font autant d’honneur à sa plume, qu’il s’est acquis de gloire en en pratiquant les maximes ; en sorte qu’on peut dire de ce Militaire Ecrivain, codem animo scripsit quo debellavit.

1622. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article » p. 54

Les réflexions critiques de l’Auteur se trouvent toujours d’accord avec les vrais principes de l’Art, & avec les remarques des habiles Artistes.

1623. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » p. 207

Cet homme étoit si enivré de l’excellence de son art (de Comédien), qu’il ne craignoit pas de dire, qu’il falloit qu’un Acteur fût élevé sur les genoux des Reines ; extravagance que ses confreres ne répetent point, mais que la sottise publique semble autoriser par la maniere dont elle les idolâtre.

1624. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article » p. 63

Les plus connu de ses Ouvrages est l’Histoire littéraire du Siecle de Louis XIV, divisée en autant de Livres qu’il y a de classes de Littérateurs & de Savans, & dont chaque Livre est précédé d’un Discours sur l’origine & les progrès de chaque Art, de chaque Science.

1625. (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « Chateaubriand — Chateaubriand, Mémoires »

Comme l’arrangement léger de cet art, dont il faut mêler le secret à toute idéale jouissance, n’ôtait rien à l’effet sincère et complétait l’harmonie des sentiments ! […] L’art surtout, ce grand et insatiable butineur, y gagne. […] Cette langue du moyen âge, qui se trouve condensée, refrappée en cet endroit avec un art et une autorité dont on ne peut se faire idée, laisse çà et là des traces énergiques dans tout le courant du récit de M. de Chateaubriand. […] Cet art d’écrire qui ne dédaigne rien, avide de toute fleur et de toute couleur assortie, remonte jusqu’au sein de Du Cange pour glaner un épi d’or oublié, ou ajouter un antique bluet à sa couronne. 

1626. (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Monsieur de Latouche. » pp. 474-502

M. de Latouche, l’un des hommes de nos jours qui ont le plus écrit depuis quarante ans et de tous les côtés, avait eu l’art d’échapper en partie à cet enregistrement et à ce cadastre littéraire. […] On assure que M. de Latouche eut l’art d’ajouter à cette brochure de M. de La Rochefoucauld une page bien maligne, qui fit condamner celui-ci à plusieurs mois de prison. […] Évidemment, ce tour, ce travers d’esprit, dont je pourrais encore multiplier des preuves51, était chez M. de Latouche une vocation naturelle qu’il cultivait avec un art infini. […] Vous entrevoyez dans l’art, qui est un but, un moyen, un moyen de bruit, de publicité, j’allais dire de prostitution.

1627. (1891) Journal des Goncourt. Tome V (1872-1877) « Année 1877 » pp. 308-348

Samedi 18 février C’est curieux la révolution amenée par l’art japonais chez un peuple esclave dans le domaine de l’art, de la symétrie grecque, et qui soudain, s’est mis à se passionner pour une assiette, dont la fleur n’était plus au beau milieu, pour une étoffe où l’harmonie n’était plus faite au moyen de passages et de transitions par des demi-teintes, mais seulement par la juxtaposition savamment coloriste des couleurs. […] Nulle part ce regard religieusement amoureux de la petite bestiole, et qui la recréée avec l’art, dans son rien microscopique. * * * — Bien bizarre chez moi, cette attirance d’un milieu d’art, et qui me pousse à venir m’asseoir, à passer des heures, dans une boutique de bibelots ou de tableaux.

1628. (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « Μ. Ε. Renan » pp. 109-147

Renan avait exprimé dans ses écrits bien des pensées odieuses, mais cet homme d’art, qui veut être savant, à toute force, comme Ingres voulait jouer du violon, avait eu soin toujours, pour voiler l’odieux de ses pensées, de leur donner une forme qui ne manquait pas d’agrément, et c’était même ce mélange d’odieux et d’agréable qui faisait sa spécialité. […] Un jour, — pose-t-il, — la science remplacera tout : la vertu, les arts, la poésie : « Alors, un homme vertueux » (textuel), « un grand artiste, seront choses vieillies et inutiles. » Les savants, au contraire, — les Renan et les Berthelot de ce temps-là, — vaudront davantage. […] V C’est avec ce talent japonais dans le style, à une époque folle d’art japonais, que M.  […] car comment un grand artiste pourrait-il être jamais inconscient d’une chose qui tient autant de place en lui que son art ?

1629. (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Deuxième partie — Chapitre II. La qualité des unités sociales. Homogénéité et hétérogénéité »

S’agit-il non plus seulement des habits ou des usages, mais des arts, on remarquera que les arts n’ont presque plus de patrie, qu’un peintre italien peint comme un belge, que les styles s’universalisent, — et d’autre part que chacun veut sa manière, qu’il n’y a plus d’écoles, que les artistes, divisés sur tout, n’ont plus qu’un parti pris commun, celui de l’individualisme148. […] En un mot, historiens des croyances, critiques ; d’art, observateurs des mœurs aboutissent à deux thèses analogues à celles que nous trouvions, au début de ce chapitre, sous la plume des anthropologues : dans nos sociétés modernes tout s’unifie, en même temps que tout se diversifie150. […] Art. de M. 

1630. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — R — Read, Henri-Charles (1857-1876) »

Personne, parmi les plus habiles ne l’a peut-être égalé dans l’art antique de choisir les épithètes.

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