/ 1950
1904. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre I. Les origines. — Chapitre III. La nouvelle langue. » pp. 165-234

Les Récompenses de cour, la Couronne de laurier, l’Élégie sur la mort du duc de Northumberland, plusieurs sonnets, sont d’un style convenable et appartiennent à la poésie officielle.

1905. (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre septième. Les altérations et transformations de la conscience et de la volonté — Chapitre deuxième. Troubles et désagrégations de la conscience. L’hypnotisme et les idées-forces »

On peut, dit-il, compter des pas, additionner des nombres, jouer des airs de musique très compliqués, lire à haute voix avec le ton convenable, tout en ayant l’esprit absorbé ailleurs et sans savoir ce qu’on fait : ces actions appartiennent donc à une « conscience inférieure. » — « Chaque homme, ajoute M. 

1906. (1896) Journal des Goncourt. Tome IX (1892-1895 et index général) « Année 1895 » pp. 297-383

Dimanche 6 octobre Les honneurs rendus aux grands hommes — tout Pasteur qu’ils peuvent être — deviennent, il me semble, un peu excessifs : ils héritent peut-être trop, de ce qui appartenait à Dieu, autrefois.

1907. (1906) La nouvelle littérature, 1895-1905 « Troisième partie. Dictionnaire » pp. 243-306

. — Louis de Gonzalès : Léon Bocquet, fusain, appartient au poète.

1908. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre III. L’âge classique. — Chapitre I. La Restauration. »

Ce mélange de solidité et d’élégance appartient au dix-septième siècle et nous appartient.

1909. (1890) Journal des Goncourt. Tome IV (1870-1871) « Année 1871 » pp. 180-366

Ici Hébrard réclame le silence, et tirant de sa poche un papier : « Écoutez, messieurs, ceci est une lettre du mari d’une femme connue, demandant la croix, lettre dans laquelle il invoque comme titre, son cocuage, oui, messieurs, « son cocuage et des malheurs domestiques qui appartiennent à l’histoire. » Un rire homérique accueille la lecture de cette supplique bouffonne. […] Il n’y a vraiment plus de matière masculine pour faire des groupes, et les quelques figures de jeunes gens qu’on rencontre, appartiennent à des étrangers.

1910. (1825) Racine et Shaskpeare, n° II pp. -103

Chacun s’empresse de proposer, pour terrasser le monstre, quelques phrases énergiques ; mais à la vérité elles appartiennent plutôt au style de Juvénal qu’à celui d’Horace ou de Boileau ; il s’agit de désigner clairement ces novateurs effrénés qui prétendent follement qu’il se pourrait qu’on arrivât enfin, et peut-être hélas !

1911. (1868) Cours familier de littérature. XXV « CLe entretien. Molière »

On sait que Lekain disait que le rôle d’Arnolphe devait lui appartenir.

1912. (1896) Essai sur le naturisme pp. 13-150

Le cantique où il les célèbre ne lui appartient pas.

1913. (1772) Discours sur le progrès des lettres en France pp. 2-190

« Nous avouerons pourtant qu’il y a eu de nos jours, & que nous avons encore de très-bons Ecrivains : non-seulement nous en convenons avec plaisir, nous le soutenons même : mais de savoir juger quels ils sont, c’est ce qui n’appartient pas à tout le monde.

1914. (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre huitième. L’introduction des idées philosophiques et sociales dans la poésie (suite). Victor Hugo »

Quelle prétention as-tu d’appartenir A l’unité suprême et d’en faire partie, Toi, fuite !

1915. (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre IV. Des Livres nécessaires pour l’étude de l’Histoire. » pp. 87-211

On sent en effet en lisant l’ouvrage du Roi de Prusse qu’il est écrit de génie, & qu’il n’appartient qu’à lui.

1916. (1881) La parole intérieure. Essai de psychologie descriptive « Chapitre premier. Aperçu descriptif. — Histoire de la question »

On voit que le mot a, pour Bonald, la même propriété qui appartient, dans le système de Platon, au phénomène sensible : Bonald aurait pu dire que le mot nous fait souvenir de l’idée.

1917. (1911) Lyrisme, épopée, drame. Une loi de l’histoire littéraire expliquée par l’évolution générale « Chapitre II. Vérification de la loi par l’examen de la littérature française » pp. 34-154

C’est que l’œuvre de Voltaire (dont je vois l’immense importance sociale) appartient en grande partie, elle aussi, à l’introduction ; en littérature, La Henriade, les tragédies et comédies, les poèmes et poésies de genres divers, sont des formes vieillies ; certes, j’admire l’infatigable et universelle curiosité de Voltaire, la perspicacité de sa critique, les efforts qu’il fit pour comprendre Dante et Shakespeare, mais d’autre part je constate que, malgré tout son esprit et malgré la limpidité cristalline de son style, Voltaire ne s’est guère soucié de la beauté.

1918. (1906) La rêverie esthétique. Essai sur la psychologie du poète

« Il est probable que chacun de nous a sa manière de se représenter les idées abstraites, qui lui appartient en propre et n’appartient qu’à lui. » F.

/ 1950