Les Récompenses de cour, la Couronne de laurier, l’Élégie sur la mort du duc de Northumberland, plusieurs sonnets, sont d’un style convenable et appartiennent à la poésie officielle.
On peut, dit-il, compter des pas, additionner des nombres, jouer des airs de musique très compliqués, lire à haute voix avec le ton convenable, tout en ayant l’esprit absorbé ailleurs et sans savoir ce qu’on fait : ces actions appartiennent donc à une « conscience inférieure. » — « Chaque homme, ajoute M.
Dimanche 6 octobre Les honneurs rendus aux grands hommes — tout Pasteur qu’ils peuvent être — deviennent, il me semble, un peu excessifs : ils héritent peut-être trop, de ce qui appartenait à Dieu, autrefois.
. — Louis de Gonzalès : Léon Bocquet, fusain, appartient au poète.
Ce mélange de solidité et d’élégance appartient au dix-septième siècle et nous appartient.
Ici Hébrard réclame le silence, et tirant de sa poche un papier : « Écoutez, messieurs, ceci est une lettre du mari d’une femme connue, demandant la croix, lettre dans laquelle il invoque comme titre, son cocuage, oui, messieurs, « son cocuage et des malheurs domestiques qui appartiennent à l’histoire. » Un rire homérique accueille la lecture de cette supplique bouffonne. […] Il n’y a vraiment plus de matière masculine pour faire des groupes, et les quelques figures de jeunes gens qu’on rencontre, appartiennent à des étrangers.
Chacun s’empresse de proposer, pour terrasser le monstre, quelques phrases énergiques ; mais à la vérité elles appartiennent plutôt au style de Juvénal qu’à celui d’Horace ou de Boileau ; il s’agit de désigner clairement ces novateurs effrénés qui prétendent follement qu’il se pourrait qu’on arrivât enfin, et peut-être hélas !
On sait que Lekain disait que le rôle d’Arnolphe devait lui appartenir.
Le cantique où il les célèbre ne lui appartient pas.
« Nous avouerons pourtant qu’il y a eu de nos jours, & que nous avons encore de très-bons Ecrivains : non-seulement nous en convenons avec plaisir, nous le soutenons même : mais de savoir juger quels ils sont, c’est ce qui n’appartient pas à tout le monde.
Quelle prétention as-tu d’appartenir A l’unité suprême et d’en faire partie, Toi, fuite !
On sent en effet en lisant l’ouvrage du Roi de Prusse qu’il est écrit de génie, & qu’il n’appartient qu’à lui.
On voit que le mot a, pour Bonald, la même propriété qui appartient, dans le système de Platon, au phénomène sensible : Bonald aurait pu dire que le mot nous fait souvenir de l’idée.
C’est que l’œuvre de Voltaire (dont je vois l’immense importance sociale) appartient en grande partie, elle aussi, à l’introduction ; en littérature, La Henriade, les tragédies et comédies, les poèmes et poésies de genres divers, sont des formes vieillies ; certes, j’admire l’infatigable et universelle curiosité de Voltaire, la perspicacité de sa critique, les efforts qu’il fit pour comprendre Dante et Shakespeare, mais d’autre part je constate que, malgré tout son esprit et malgré la limpidité cristalline de son style, Voltaire ne s’est guère soucié de la beauté.
« Il est probable que chacun de nous a sa manière de se représenter les idées abstraites, qui lui appartient en propre et n’appartient qu’à lui. » F.