Je laisse à de plus érudits à rechercher à qui elle en doit l’idée originale, le sujet, à quelle source de moyen âge probablement et de gaye science elle l’a puisé, car je ne saurais lui en attribuer l’invention ; mais elle s’est, à coup sûr, approprié le tout par le par fait développement et le tissu ingénieux des analyses. […] Puis, à mesure que, dans cette analyse prise sur le fait, il suit plus avant les progrès de la passion, le trait devient plus profond aussi, et le ton s’élève.
Et ici se serait placée probablement son étude de l’homme, l’analyse des sens et des passions, la connaissance approfondie de notre être, tout le parti enfin qu’en pourront tirer bientôt les habiles et les sages. […] André, pour l’analyse des sens, rivalisant avec le livre IV de Lucrèce, eût été le disciple exact de Locke, de Condillac et de Bonnet : ses notes, à cet égard, ne laissent aucun doute.
Les analyses de M. […] Sully-Prudhomme, trop fidèle à ses habitudes d’analyse, procède méthodiquement, divise ce qu’il faudrait ramasser, étudie successivement les sensations du goût, de l’odorat, de la vue, de l’ouïe et du toucher Puis, cette description du bonheur de tous les sens à la fois, il fallait qu’elle fût ardente, caressante, enveloppante, voluptueuse ; qu’il y eût de la flamme, et aussi de la langueur, de la mollesse et quelquefois de l’indéterminé dans les mots Or, M.
Tout est étude calme ou analyse curieuse. […] Acteur et spectateur dans sa propre vie, il y a assisté comme à une pièce, et il en a donné l’analyse exacte, en homme qui s’y divertissait, et qui ne s’est pas inquiété si quelquefois la pièce contredisait le spectateur, ou le spectateur la pièce.
C’est en citant la fin de ce premier article que nous terminerons l’analyse des enthousiasmes wagnériens du grand wagnérophobe. […] Compositeur et musicographe, Camille Benoît (1851-1923) est connu pour ses analyses des motifs musicaux des Maîtres chanteurs.
t Revue de Bayreuth (Bayreuther Blaetter) Analyse du numéro II8 1° Hans von Wolzogen : Tristan et Parsifal Introduction. […] Ceux qui entendaient le récit du Saint-Gral chanté par lui dans Lohengrin, étaient touchés et saisis de cette grande, noble et puissante simplicité, comme d’un miracle vraiment vécu. » 5° Communications Analyse du numéro III 1° Hans von Wolzogen ; Tristan et Parsifal (suite) Pour arriver à Monsalvat, Wagner devait traverser un troisième monde : celui de la métaphysique.
On aurait moins discuté sur ce sujet, si l’on avait mieux compris que nos divisions sont en grande partie arbitraires, par suite de la continuité des phénomènes ; que l’homme distingue ce que la nature mélange, et que si la science est une analyse, le monde est une synthèse. […] Mais l’analyse psychologique conduit à cette conclusion que les processus objectifs et subjectifs ne sont que deux aspects d’un seul et même fait : un aspect est le senti, l’autre est le sentant.
L’analyse va nécessairement préciser et rapprocher l’action si lointaine, si vague, si délicieusement estompée. […] J’ai cité au courant de l’analyse, quelques images délicieusement fleuries ou chantantes.
Et toute son évolution tend donc à opérer l’analyse de tous ses éléments et toutes ses propriétés et déterminer leurs relations, pour de plus en plus en pouvoir une consciente-Synthèse — et de plus en plus re-créer ainsi l’unité, qui devient l’Unité-sciente. […] Puisque nous allons aussi à la conception d’une tête humaine, ainsi que pétrie de radio-activités, pénétrant et mouvant tout de sa volonté, opérant en même temps de tous les signes phénoménaux l’Analyse et la Synthèse.
Mais arrêtons-nous, et n’anticipons pas sur l’analyse du caractère et des talents de ce littérateur universel ; nous lui consacrerons l’année prochaine deux ou trois de ces entretiens, juste et sévère quelquefois contre le philosophe, implacable contre le cynique, dédaigneux souvent du poète, enthousiaste toujours pour le grand monétisateur de l’esprit humain. […] Un écrivain grave, dont nous avons signalé un des premiers la pénétration et la puissance d’analyse dans les autopsies des nations, M. de Tocqueville, vient de retomber, ce me semble, dans cette erreur de point de vue, en écrivant hier son beau livre sur l’ancien régime et la révolution.
Déjà l’analyse que nous venons de faire a montré comment cette théorie traite le rapport de la chose à son expression. […] Pour conserver au point de vue de l’observateur en S′ sa place centrale et pour préparer ainsi l’analyse que nous donnerons tout à l’heure de l’Espace-Temps, le détour que nous venons de faire était donc nécessaire.
Nisard, ne ressemble nullement à ces relevés étendus, épars, qui se conforment, avant tout, à la nature des productions qu’ils rencontrent : rien du copiste en lui, rien du faiseur d’extraits et d’analyses.
J’ai plus de cinquante-cinq ans, je suis censé très grave aux yeux de quelques-uns ; je viens de terminer un gros livre à demi théologique et d’analyse morale sur Port-Poyal et les Solitaires ; je suis professeur dans une école supérieure et, comme tel, investi de la confiance d’un ministre ami64, à laquelle j’ai à cœur de répondre dignement, et que je tiens à honneur de justifier.
Par une analyse sophistique et subtile, assez semblable à celle que l’abbé de Condillac appliqua depuis à la sensation, ou Helvétius à l’amour physique, Lucrèce faisait dériver de cette crainte de la mort l’ambition, l’avarice, l’envie, les haines fraternelles, les proscriptions sanglantes, les suicides ; il pensait donc servir la patrie en guérissant les Romains de cette terreur chimérique, et en prouvant que la mort ne menait à rien ; de là ces arides théories d’athéisme et de néant, toujours entremêlées de conseils probes, de consolations mornes et sévères.
Avec l’écriture, avec l’observation et l’analyse naissantes, commença un autre âge pour la société.