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1086. (1911) La valeur de la science « Deuxième partie : Les sciences physiques — Chapitre V. L’Analyse et la Physique. »

Ils admirent la délicate harmonie des nombres et des formes ; ils s’émerveillent quand une découverte nouvelle leur ouvre une perspective inattendue ; et la joie qu’ils éprouvent ainsi n’a-t-elle pas le caractère esthétique, bien que les sens n’y prennent aucune part ?

1087. (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre VII. Développement des idées de Jésus sur le Royaume de Dieu. »

Continuons d’admirer la « morale de l’Évangile » ; supprimons dans nos instructions religieuses la chimère qui en fut l’âme ; mais ne croyons pas qu’avec les simples idées de bonheur ou de moralité individuelle on remue le monde.

1088. (1864) William Shakespeare « Conclusion — Livre II. Le dix-neuvième siècle »

Oui, génies, oui, poètes, philosophes, historiens, oui, géants de ce grand art des siècles antérieurs qui est toute la lumière du passé, ô hommes éternels, les esprits de ce temps vous saluent, mais ne vous suivent pas ; ils ont vis-à-vis de vous cette loi : tout admirer, ne rien imiter.

1089. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Querelles générales, ou querelles sur de grands sujets. — Troisième Partie. De la Poësie. — La déclamation. » pp. 421-441

En conséquence, ils révoquent en doute ce qu’on a dit de la déclamation Grecque & Romaine, & s’élèvent fortement contre l’abbé Dubos qui l’admire, & qui desireroit qu’on notât également la nôtre.

1090. (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre II : La littérature — Chapitre I : Une doctrine littéraire »

Nisard, et ce grand bon sens qu’il admire à si juste titre ?

1091. (1860) Ceci n’est pas un livre « Le maître au lapin » pp. 5-30

Je ne sais ce qu’on doit le plus admirer ici, de la composition ou de l’exécution : La Mort va travailler.

1092. (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre VI. Du trouble des esprits au sujet du sentiment religieux » pp. 143-159

Quand nous sommes éloignés de la patrie, nous nous rappelons toujours avec délices les jours où nous vivions sous les arbres qui ombragèrent notre berceau ; nous aimons à retracer à notre mémoire et la prairie et le ruisseau et la forêt qui étaient près du toit paternel : nous visitons mille contrées fameuses ; nous admirons les aspects les plus variés d’une nature tantôt belle, tantôt agreste et sauvage ; mais nulle part il ne sort de la terre que nous foulons sous nos pieds des souvenirs animés ; nulle part nous ne reconnaissons et le vent et la lumière et les ombres.

1093. (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre premier. Mme de Staël »

la femme dans Mme de Staël, la femme qu’on voulait chasser de son génie et que j’y ramène et que je voudrais y faire pour toujours retrouver… Certes, oui, je l’aimerais et l’admirerais bien moins, si elle était plus homme !

1094. (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre XXIV. Mme Claire de Chandeneux »

Elle n’aurait pas assez de poussée dans l’esprit, pour écrire ces grands feuilletons abjects, que les imbéciles du temps admiraient, tout abjects qu’ils fussent, comme des fresques immenses.

1095. (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « L’ancien Régime et la Révolution »

., etc. » Et il n’applaudit plus, avec les mêmes raisons d’admirer pourtant !

1096. (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « M. Ernest Hello » pp. 389-403

Hello serait franchement et chaudement admirée — je n’en doute pas — si elle y était seule, et si elle n’avait pas à côté d’elle une autre puissance, qui paraît aux sagesses de ce siècle une infirmité.

1097. (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « Le roi René »

Ses campagnes méritent d’être admirées.

1098. (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Madame de Montmorency » pp. 199-214

Au xviie  siècle, Henry de Montmorency, si admiré et si brillant comme grand seigneur et comme homme de guerre, oublié maintenant ainsi que tant d’autres, sans sa mort, historiquement, n’aurait pas vécu.

1099. (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Madame de Sévigné » pp. 243-257

Camille Rousset est un de ces assassins, du plus grand mérite, qui nous tuent d’ennui, et j’admirais avec quelle peine, quel labeur, quelle conscience, quelle correction et quelle perfection, il avait obtenu celui de son livre, qui véritablement est de première qualité.

1100. (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « La Papesse Jeanne » pp. 325-340

… et qu’on admira La Papesse Jeanne « d’Athènes à Constantinople et de Trébizonde à Corfou ».

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