c’est là que Dieu a placé mon sacrifice le plus pénible. […] Me croirais-je pur, je prierais seulement Dieu d’avoir pitié de moi. […] Dieu, l’infini, et l’air pur qui vient de là est la vie. […] Dieu le sait ; seulement je ne dis pas tout. […] Ô Dieu, fallait-il me rendre le devoir si cruel ?
Que j’ai demandé à Dieu son salut, prié, supplié ! […] Je prie Dieu à tout moment de me faire cette grâce. […] Dieu le connaît. […] Ô Dieu ! […] Mais Dieu m’a portée ici.
Le passé, le présent, l’avenir, ne sont qu’un pour Dieu. L’homme est Dieu par la pensée… » Et cela continue. […] S’il lui arrive de dire tour à tour, comme les poètes hindous : « Dieu est dans l’univers » et « l’Univers est en Dieu », il recule toutefois devant cette affirmation que « l’Univers est Dieu », et s’en tient à celle-ci, que l’univers est la langue, le verbe de Dieu. […] Montez, volez à Dieu ! […] Après le Dieu personnel, créateur et extérieur au monde ; après le Dieu immanent, le Dieu évolutionniste, ressort de l’histoire et du progrès humain, reste « Dieu sensible au cœur », Dieu postulat de la morale, le Dieu solide et pratique.
Dieu soit loué ! […] C’est que là Dieu est tout nu. […] Dites-leur d’aimer Dieu, de ne pas offenser Dieu, ils vous comprendront à merveille. […] Donc l’humanité entière a cru à Dieu. […] Adieu donc, ô Dieu de ma jeunesse !
Dieu lui avait donné le génie de la conduite des âmes, à ce pâtre qui n’avait chez son père à conduire qu’un vieux âne et trois maigres brebis. […] l’égal, pour le moins, de Bossuet, de Fénelon, de sainte Thérèse, et lui donnait sans cesse cet air de prophète qui ne vient aux plus grands génies qu’à force de regarder Dieu. […] Malgré deux ou trois efforts qu’il fît un jour pour s’ôter de la place où Dieu l’avait mis aux regards du monde comme un pont du ciel qu’il lui avait jeté, malgré la tentation qui le prit de la pénitence au désert, du silence ardent des Chartreuses et de la contemplation rigide et extatique en Dieu des grands Solitaires, Dieu ne permit point au serviteur qu’il s’était choisi d’être autre chose qu’un grand confesseur, et je dirai plus : le confesseur au dix-neuvième siècle. […] Jamais on ne pleura comme lui sur les péchés des hommes, et Dieu seul, qui peut compter les pleurs, a pu compter les siens. Touchant et idéal côté de cette physionomie, qui n’eut pas que des pleurs, pourtant, mais qui eut aussi le sourire, pour, avec ces deux forces, rapporter à Dieu tous les cœurs !
Je n’ai rien à demander. — Et rien dont tu doives rendre grâces à Dieu ? […] Tous sont enfants de Dieu ! […] J’y tresse de la paille, pour oublier… Que Dieu est bon ! […] Dieu lui dit : « Pourquoi as-tu détruit ton corps ? […] L’Espoir en Dieu.
mes idées seront-elles Dieu ? […] La vérité est incompréhensible sans Dieu, comme Dieu nous serait incompréhensible sans la vérité. […] Il en est de même de Dieu. […] Dieu est à la fois doux et terrible. […] La nature est l’œuvre de Dieu ; l’homme est donc le rival de Dieu.
Mais cette création différait infiniment de celle de Dieu : Dieu dans sa pure intelligence connaît les êtres, et les crée par cela même qu’il les connaît ; les premiers hommes, puissants de leur ignorance, créaient à leur manière par la force d’une imagination, si je puis dire, toute matérielle. […] Il oublie que Dieu, dans sa loi, défend jusqu’aux pensées injustes, chose dont ne s’embarrassèrent jamais les législateurs mortels. […] — Quant à Pufendorf, il commence son système par jeter l’homme dans le monde, sans soin ni secours de Dieu. […] Les Hébreux adoraient dans le tabernacle le Très-Haut qui est au-dessus des cieux ; et partout où le peuple de Dieu étendait ses conquêtes, Moïse ordonnait que l’on brûlât les bois sacrés, sanctuaires de l’idolâtrie. — Chez les chrétiens mêmes, plusieurs nations disent le ciel pour Dieu. […] La défense de la divination faite par Dieu à son peuple fut le fondement de la véritable religion.
Cette souveraineté de Dieu ou de la nature a promulgué ses lois sociales par les instincts de tout homme venant à la vie. […] Qu’ils balayent donc le monde politique : ils sont le balai de la Providence, comme Attila fut le fléau de Dieu. […] Dieu ne sanctionne que ce qui est divin. […] Dieu ne peut être appelé en témoignage pour le ratifier ; la moitié meilleure de ce qui fait l’homme y manque : son âme n’y est pas ! […] Elle renonça au mariage pour garder toutes ses pensées à Dieu.
Pourquoi substituer Dieu au bien ? […] Cette écriture invisible est la loi de nature, ranimée par l’amour de Dieu, lequel est ranimé lui-même par un fait prodigieux, Dieu fait homme, Dieu mourant pour nos péchés. […] Les bestes (ce m’aid’ Dieu !) […] Religion, c’est union avec Dieu, vie en Dieu ; obéissance, amour, fidélité. […] Plus visiblement elles s’écartent des données ordinaires de la nature, plus il devient évident que Dieu veut être obéi comme Dieu.
Cette identité absolue du moi et du non-moi, de l’homme et de la nature, c’est Dieu. […] « Dieu n’étant donné qu’en tant que cause absolue, à ce titre, selon moi, il ne peut pas ne pas produire, de sorte que la création cesse d’être inintelligible, et qu’il n’y a pas plus de Dieu sans le monde, que de monde sans Dieu. » 1re Préface, p. 34. […] Montons jusqu’à Dieu. […] Nous n’examinerons pas si le Dieu qu’on prouve par l’idée de l’infini n’a pas une nature contraire à la nature du Dieu qu’on construit par l’induction psychologique. […] Selon les panthéistes, le bluet idéal, c’est Dieu.
Le temps, au contraire, a commencé avec le monde, quand Dieu l’a créé et y a mis un ordre merveilleux. […] Dieu est donc éternel, infini, parfait, vivant, tout-puissant ; il sait tout ; il est partout. […] Un Dieu sans providence, sans empire et sans causes finales, n’est autre chose que le destin et la nécessité. […] Aspirer à monter toujours plus haut, et enfin jusqu’à Dieu, c’est la loi la plus pieuse de notre nature. […] « Mais la mansuétude de Dieu égale au moins sa puissance.
On ne croyait pas en Dieu, et on s’arrogeait sa prescience. Est-il donc vrai que Dieu soit absent des Époques de la nature ? […] On trouve du moins avec soulagement, dans cet admirable livre, écrite à plus d’une page, sinon la foi en Dieu, du moins l’idée de Dieu. […] Ils rencontraient Dieu par l’intelligence qui remontait, comme à leur insu, vers sa source ; mais leur cœur n’était pas touché. […] Encore ne s’agit-il que du Dieu souverainement puissant.
Que de martyrs cette espérance de posséder Dieu n’a-t-elle point faits ! […] « L’amour de Dieu est généreux, il pousse les âmes à de grandes actions, et les excite à désirer ce qu’il y a de plus parfait. […] « Il n’y a rien, ni dans le ciel ni sur la terre, qui soit ou plus doux, ou plus fort, ou plus élevé, ou plus étendu, ou plus agréable, ou plus plein, ou meilleur que l’amour, parce que l’amour est né de Dieu, et que, s’élevant au-dessus de toutes les créatures, il ne peut se reposer qu’en Dieu. […] Quel Dieu ? […] C’est en vain qu’on se met en défense : Ce Dieu touche les cœurs lorsque moins on y pense.
Dieu soit loué ! […] Dieu répandit partout la grâce et la beauté. […] Dieu sait pourtant si je l’aime. […] En parlant à Dieu, il viendra, et toi, tu es si loin ! […] Entre le ciel et nous il y a une mystérieuse attraction : Dieu nous veut et nous voulons Dieu.