Sue est gros et fort ; à pareil régime d’œufs mollets en si petit nombre, il maigrirait comme un os de seiche en moins de trois semaines. […] Le salon de Mme Sophie Gay est du très petit nombre de ceux qui ont conservé une physionomie littéraire dans Paris. […] On y trouve, mais en très petit nombre, des hommes politiques et des financiers. […] Pyat qui n’a point encore écrit de livre, mais un grand nombre d’articles, dont partie dans la Revue de Paris, est aussi rangé parmi les républicains ou patriotes. […] Une contestation amicale s’éleva sur le nombre de verres que chaque bouteille pouvait fournir en versant le vin de certaine manière.
» Je reconnais qu’il y a beaucoup de familles très nombreuses dans le peuple, mais le nombre des célibataires y grossit fort appréciablement. […] Petit de Julleville, professeur à la Faculté des lettres de Paris, un grand nombre de littérateurs, d’érudits, parmi lesquels MM. […] » Elle se serait décidée à faire le sacrifice d’un certain nombre de ces vilaines dents et celles qui les avaient remplacées fonctionnant mal, elle éprouvait à mastiquer les aliments une grande difficulté. […] Pour revenir au livre du lieutenant Woodberry, concluons en disant qu’il peut être mis au nombre des récits les plus impartiaux de nos guerres qui aient été publiés à l’étranger. […] Gaulot, dans la Bibliothèque de souvenirs et récits militaires s’est chargé d’en faire connaître le plus grand nombre par des extraits très intelligemment choisis.
Il est vaste, si c’est le colisée, mais le nombre des places est limité. […] Les nombres, si on les charge de notions, deviennent déraisonnables. […] Un très grand nombre de machines agricoles sont de fabrication américaine. […] Le nombre des arbres diminue ; le ton vert sombre s’éclaircit ; l’horizon s’étend : le paysage, lentement, change de figure. […] Il est probable qu’un nombre très grand de mots se trouveraient défigurés.
Cette émigration traînait après elle ses orateurs de l’Assemblée constituante échappés en petit nombre à la mort, ses poètes, ses publicistes, ses pamphlétaires, ses écrivains, ses journalistes expatriés. […] Mon père et ma mère m’ont trop souvent raconté depuis ce singulier hasard de mon enfance pour qu’il ne se soit pas gravé dans ma mémoire et pour que je ne le compte pas au nombre des bonnes fortunes de ma vie. […] De ce nombre privilégié était lord Byron, dont la beauté absolue, dans les limites d’une beauté créée, n’a jamais pu être saisie ni par le pinceau ni par le ciseau de l’artiste. […] Royer-Collard au nombre des plus parfaits écrivains de tribune qui aient jamais agité les questions de leur temps. […] Souvenez-vous de ce que je vous prédis, quand je ne serai plus ; vous êtes du bien petit nombre des hommes de qui je désire être connu.
A force d’entendre répéter les mêmes louanges, grâce au manque de connaissance du plus grand nombre et à la contagion, le jugement public s’est petit à petit transformé, en d’autres termes altéré et avec lui le goût. […] dès que la délicatesse, le sentiment des convenances, les susceptibilités d’un esprit élevé et d’une bonne éducation sont rangés au nombre des préjugés qu’il faut combattre comme étant des obstacles à la connaissance du vrai, le public, petit à petit, s’habitue à tout voir, à tout entendre, à tout lire sans s’étonner, ni se scandaliser. […] Si nous ajoutons, à cette raison, qu’aujourd’hui, grâce à la vulgarisation de l’enseignement, un plus grand nombre d’individus savent lire, nous ne serons pas étonnés qu’il n’y ait jamais eu, à aucune époque, une pareille consommation de romans. […] Si les vrais savants se tiennent dans une certaine réserve, il n’en est pas de même d’un grand nombre d’écrivains. […] Les divers éléments qui entrent en conflit sont en nombre si considérable, qu’il est impossible de soupçonner quels sont ceux qui l’emporteront sur les autres, quand on fait le calcul qu’un seul être peut avoir à la onzième génération 2,048 facteurs directs et indirects.
Ces deux termes, surtout le premier, expriment bien la ressemblance fondamentale, tout en faisant entendre qu’il existe des différences : en effet, parler de modèle et d’imitation, c’est dire qu’entre les deux choses que l’on rapproche il n’y a qu’une identité partielle ; si, par exemple, on dit, avec les Pythagoriciens, que les choses imitent les nombres, cette formule implique que choses et nombres sont deux conceptions spécifiquement distinctes pour l’esprit. […] Des considérations qui précèdent il résulterait que la musique intérieure seule, à l’exclusion de la parole intérieure proprement dite, est souvent et volontiers impersonnelle, que seule elle s’enrichit volontairement d’un grand nombre de timbres différents, étrangers à nos facultés productrices. […] Un grand nombre d’états restent en dehors de cette classe et sont exclus du moi par la perception externe ; leur ensemble est le non-moi. […] Nous n’avons qu’un vocabulaire, toujours le même depuis notre première enfance, vocabulaire restreint, mais qui se prête à un nombre infini de combinaisons. […] De même Quintilien, dans un grand nombre de passages.
Il a pour fonction de recevoir des excitations, de monter des appareils moteurs, et de présenter le plus grand nombre possible de ces appareils à une excitation donnée. […] Par la vue, par l’ouïe, il se met en rapport avec un nombre toujours plus grand de choses, il subit des influences de plus en plus lointaines ; et soit que ces objets lui promettent un avantage, soit qu’ils le menacent d’un danger, promesses et menaces reculent leur échéance. La part d’indépendance dont un être vivant dispose, ou, comme nous dirons, la zone d’indétermination qui entoure son activité, permet donc d’évaluer a priori le nombre et l’éloignement des choses avec lesquelles il est en rapport. […] Le rôle du psychologue serait de les dissocier, de rendre à chacun d’eux sa pureté naturelle : ainsi s’éclairciraient bon nombre des difficultés que soulève la psychologie, et peut-être aussi la métaphysique. […] Alors la matière, devenue de plus en plus homogène à mesure que nos sensations extensives se répartiraient sur un plus grand nombre de moments, tendrait indéfiniment vers ce système d’ébranlements homogènes dont parle le réalisme sans pourtant, il est vrai, coïncider jamais entièrement avec eux.
Et pourquoi n’auroit-on pas la louable ambition d’être enfin lu & entendu du plus grand nombre, ainsi que faisoient les orateurs & les philosophes anciens ? […] Le secret de l’idiôme universel seroit-il beaucoup plus difficile à saisir que le secret de l’idiôme qui plait au petit nombre(16) ? […] Pour se délivrer parmi nous du fardeau de la reconnoissance, on s’écrie de toutes parts : le nombre des Auteurs est immense. […] Il me prend fantaisie de donner ici la liste complette des inévitables ennemis des gens de lettres ; on verra qu’ils sont en nombre & en force. […] L’esprit étoit encore brute & grossier, quand il a créé tous ces demi-Dieux, qui par leur nombre ont donné à la Nature un air fantastique.
Cousin, le grand héraut littéraire depuis quelque temps, a proposé jeudi à l’Académie de décerner à l’auteur de Lucrèce le prix réservé à la meilleure tragédie, prix qui, depuis nombre d’années, était demeuré vacant, in partibus… ; mais le règlement s’oppose avec raison à ce qu’on enlève ainsi les choses d’emblée.
Il va de soi qu’on pourrait diminuer ou augmenter le nombre de ces classes, qui ne sont que des compartiments voisins et souvent difficiles à délimiter avec précision.
De ce nombre sont sa Rhétorique du Prédicateur, son Traité de l’Eloquence du corps, deux Ouvrages où se trouve réuni, sans méthode & sans goût, ce que Cicéron, Quintilien, & parmi nous Fénélon, Rollin, le Pere Lami, Sanlecque, Lucas, l’Abbé de Villiers, l’Abbé Mallet, ont écrit sur ces matieres si fort rebattues.
Le seul mérite qu’on y reconnoisse, est le nombre & l’harmonie, qualités rares dans les Poëtes, ses contemporains.
in-4°, avec un grand nombre d’augmentations & de pieces nouvelles.
M. l’Abbé Morellet a retravaillé tous les articles anciens, & en a ajouté un grand nombre d’autres qu’on ne doit qu’à lui, & qui n’en valent que mieux.
Mais elles sont en si petit nombre par comparaison aux juges désinteressez, que leur prévention n’a gueres d’influence dans le suffrage general.
Le monde naturel, visible, si vivant et si riche en ces belles contrées, s’ouvrait à lui dans ses secrets, comme le monde de l’espace et des nombres. […] Nous en avons sous les yeux des preuves sans nombre dans les papiers de tous genres amassés devant nous et qui nous sont confiés, trésor d’un fils. […] ce savant que nous avons vu chargé de pensées et de rides, et qui semblait n’avoir dû vivre que dans le monde des nombres, il a été un énergique adolescent : la jeunesse aussi l’a touché, en passant, de son auréole ; il a aimé, il a pu plaire ; et tout cela, avec les ans, s’était recouvert, s’était oublié ; il se serait peut-être étonné comme nous, s’il avait retrouvé, en cherchant quelque mémoire de géométrie, ce journal de son cœur, ce cahier d’Amorum enseveli. […] Le mémoire, qui fut intitulé Essai sur la théorie mathématique du jeu, et qui devait être terminé en une huitaine, subit, selon l’habitude de cette pensée ardente et inquiète, un grand nombre de refontes, de remaniements, et la correspondance est remplie de l’annonce de l’envoi toujours retardé. […] M. de Lalande, après de grands éloges fort sincères, finit par demander à l’auteur des exemples en nombre de ses formules algébriques, ajoutant que c’était pour mettre dans son rapport les résultats à la portée de tout le monde : « J’ai conclu de tout cela, écrit M.
S’il avait étudié plus profondément la nature des choses, il aurait compris pourquoi le succès est presque toujours ici-bas du côté des mauvaises causes : c’est que le nombre fait le succès, et que, le plus grand nombre des hommes étant ignorant ou pervers, il est toujours facile aux méchants de trouver des complices et d’écraser la justice, la vérité ou la vertu sous le nombre. […] Neuf mois s’écoulent ; vous me rappelez, et vous me déclarez qu’il faut que je compte au nombre de vos amis. […] XXI Tout, dans cette solitude, était occasion de vers : un arbre qui s’écroulait à côté de lui sous un coup de vent et qui menaçait sa tête, un loup qui lui apparaissait au carrefour d’un bois, une fontaine qui lui versait la fraîcheur dans son cristal, le sommeil à l’ombre dans son murmure ; il jetait son impression fugitive dans le moule gracieux et poli de la strophe, et il n’y pensait plus ; ce n’est qu’après sa mort qu’on retrouva et qu’on recueillit le plus grand nombre de ses petites pièces.
C’était l’époque où madame Récamier, cherchant à amuser l’inamusable M. de Chateaubriand avec les hochets de sa propre gloire, faisait lire chez elle devant lui, et devant un auditoire trié avec soin, la tragédie de Moïse, essai dramatique du grand écrivain ; c’était l’époque aussi où M. de Chateaubriand faisait confidence de quelques pages de ses Mémoires secrets à quelques-uns de ses contemporains d’élite dans le salon ouvert à un seul battant de son amie ; on invitait à ces solennités un aussi grand nombre de privilégiés que l’exiguïté de l’appartement en pouvait contenir. Jamais première répétition d’une pièce attendue comme un événement sur la scène ne fut aussi briguée que la faveur d’assister à ces répétitions de la gloire devant les représentants présumés de la postérité ; les femmes y étaient en plus grand nombre que les hommes, car les femmes étaient le véritable public de M. de Chateaubriand : il avait joui du cœur, de l’imagination, de l’oreille et de la piété des femmes pendant un demi-siècle, les femmes devaient l’en récompenser dans sa vieillesse. […] Beugnot, la plus spirituelle des chroniques vivantes de la Révolution et de l’Empire ; les amis de M. de Talleyrand ; la belle duchesse de Dino, sa nièce ; quelques Orléanistes du Palais-Royal, beaucoup de libéraux, un groupe de doctrinaires cherchant les recoins dans les salons comme dans la nation, et méditant de refaire en politique une secte au lieu d’une religion : voilà, avec un grand nombre de femmes jeunes, belles, lettrées, et élégantes, ce qui composait ce salon. […] De ce nombre était un banquier devenu depuis célèbre et déjà aventureux, nommé Récamier. […] XXXIII Cependant, si nul n’aspirait à la possession d’une préférence avouée, un grand nombre, et parmi les hommes les plus éminents des deux régimes royaliste ou républicain, briguaient à l’envi la faveur d’une respectueuse intimité dans la maison de la jeune femme célèbre ; même quand le cœur n’espère pas de se consumer au feu d’un regard trop pur, il aime à emporter la douce chaleur qui émane de ce foyer vivant qu’on appelle une jeune femme.
Cette horreur du pouvoir capable, cette folie de l’envie, cette médiocrité des présidents, cette vulgarité des élus dans le congrès et dans les chambres, jointes à une ambition de grandir sans morale et à une vanité de supériorité sans fondement, faisaient prévoir depuis longtemps aux esprits sains de l’Europe et même à Jefferson une catastrophe telle que Rome elle-même n’en avait pas présenté au monde dans ses craquements, une leçon aux peuples trop démocratiques, donnée par Dieu lui-même pour leur apprendre qu’il n’y a point d’avenir pour les nations qui croient à la seule force du nombre et à la brutalité de la conquête ! […] Mais elle est à Cortez, Espagnol aussi, et à ce petit nombre d’Argonautes, descendus avec quelques compagnons de fanatisme, d’héroïsme et de férocité, sur l’Amérique du Midi pour la donner au roi d’Espagne et à sa religion alors conquérante. […] Enfin le commerce, qui nous nécessite une marine et des matelots, population flottante, incalculable comme nombre d’hommes nourris sous la voile, plus incalculable encore comme élément de notre puissance nationale. […] « Le nombre de mes dessins augmentait ; ma collection se complétait ; je commençai à rêver la gloire ; le burin d’un graveur européen ne pourrait-il pas éterniser l’œuvre de ma jeunesse, le résultat de ce labeur continu et de ce zèle persévérant ? […] Cependant il y a bon nombre de pêcheurs qui, par un procédé beaucoup plus simple, savent prendre tout autant de poissons, sans leur laisser même un instant pour se reconnaître.
IV Les Histoires extraordinaires publiées dans ce volume sont au nombre de treize, et, — premier point à noter quand il s’agit d’un homme à qui on attribue une originalité inouïe et presque irrespirable à la majorité des esprits, — de ces treize histoires, huit ont pour fond les idées qui nous coudoient le plus à cette heure, — les chimères du siècle, comme dit saint Bernard. […] Assurément, cela est remarquable ; car dans ces jeux avec les nombres, dans ces combinaisons inouïes qui nous font l’effet d’un redoutable phénomène, il y a une prodigieuse faculté. […] Baudelaire, qui a pris possession du poète et du conteur américain par sa manière de le traduire, doit nous donner successivement, ses œuvres complètes : d’abord la suite des Contes dont nous avons le commencement, et qu’il fera précéder de l’analyse des opinions littéraires et philosophiques de l’auteur, puis le poème d’Eureka et le roman d’Arthur Gordon Pym, et enfin, pour le petit nombre d’esprits à qui la poésie est encore chère dans sa forme et dans son essence, des poésies individuelles. […] Aristocrate, — comme tout grand artiste doit l’être, — même malgré lui, — il n’était pas fait davantage pour une République où le Nombre — l’odieux Nombre !
Les Anglais les plus patriotes ne persécutent point le petit nombre d’Écossais qui est resté fidèle à la maison des Stuarts. […] Mais à peine s’en est-on aperçu, parce qu’elle est arrivée insensiblement et dans le cours d’un grand nombre de siècles. […] Le plus grand nombre de ses jugements ressemble à celui-là. […] Je conviens avec elle qu’un grand nombre d’images mythologiques fut employé jusqu’au dégoût ; mais qu’elle y prenne garde ! […] Le petit nombre de ceux qui osaient l’attaquer dans ses premières bases, n’obtenait que le mépris ou l’horreur.
Daunou, à la Convention et dans les diverses assemblées dont il fit partie, comme dans son enseignement public, n’improvisait pas ; il écrivait toujours et récitait avec nombre. […] Approchait-il davantage de la vérité, lorsque, dans son Cours d’Études historiques, il disait avec plus de réserve : « A fort peu d’exceptions près, les noms honorables dans l’histoire des lettres le sont aussi dans celles des mœurs privées et publiques ; les plus grands écrivains sont à compter au nombre des meilleurs hommes de leurs siècles ? […] Ici rien de semblable ; on fait connaître, sans tarder et dès la première ligne, l’ouvrage dont on doit compte aux lecteurs ; le plan, les divisions, quelquefois le nombre de pages, y sont relatés ; peu s’en faut que la table des matières n’y passe. […] On est tenté de s’étonner d’ailleurs, en parcourant la liste considérable des articles signés de lui, qu’il ne s’en rencontre pas un plus grand nombre dont les titres nous invitent et appellent l’attention. […] Daunou a paru satisfaire bon nombre des personnes qui l’avaient le plus connu, mais évidemment elle n’a point satisfait M.
Cette règle de vie, cet idéal de vie, ce standard of life, il ne convient qu’à un petit nombre d’hommes. […] Elle organise l’oppression du plus petit nombre par le plus grand. […] « Comment se fait-il qu’un grand nombre puisse faire des choses à quoi l’individu ne se déciderait jamais ? […] Mais elle n’est nullement mortelle pour le grand nombre, pour l’espèce inférieure, pour la masse. […] Il n’y a pas deux morales, il y en a un nombre indéterminé.
Bon nombre de faits ne peuvent être étudiés qu’après coup, dans le rappel plus ou moins fidèle de nos impressions antérieures. […] Peut-être ne nous fourniront-elles, sur le sujet qui nous occupe, qu’un petit nombre d’observations rigoureuses, scientifiquement établies. […] Un certain nombre de souvenirs abstraits, qui d’ailleurs nous suffisent pour la pratique ; ajoutons-y le souvenir même de cette émotion. […] En France même, actuellement, le poète dispose d’un grand nombre de combinaisons rythmiques, qui chacune ont leur expression particulière. […] Des sons en nombre fixe occupant une durée variable, tel est notre rythme poétique. — On pourrait concevoir un système tout différent : des sons en nombre variable occupant une durée fixe.
Avant-propos D’aucuns, à l’heure actuelle, peuvent contester l’utilité pratique du dernier échelon menant au doctorat, en signaler l’artificiel, et comment il se réduit souvent à un simple problème de typographie courante : extraire d’un nombre minimum de pages manuscrites une somme maxima de feuillets imprimés.
Ce genre de travail en exigeoit un grand nombre, & de très-pénibles à acquérir.
Sa réputation a depuis longtemps engagé l’Académie Françoise à le recevoir au nombre de ses Membres, & nous l’avons vu, avec satisfaction, nous offrir, en qualité de Directeur, les hommages de cette Académie, la premiere fois que nous avons bien voulu l’admettre à nous les présenter, à l’occasion de notre avénement à la Couronne.
Un tel Livre devoit être accueilli par les esprits éclairés & par les honnêtes gens ; aussi tous les Lecteurs sensés en ont-ils fait cas, & le nombre des Editions qu’il a eu en prouveroit le mérite, quand même la tournure, l’invention & le style ne le rendroient pas intéressant.
Un certain nombre de voyageurs, de missionnaires, de fonctionnaires et d’officiers ont rapporté d’Afrique des contes, des fables et des légendes et les ont publiés dans des ouvrages divers ou dans des articles de revues.
Il en est des vieux livres comme des vieux débris de cloître, comme de tout ce qui fut autrefois le domaine ou la religion d’un certain nombre. […] Seulement, dans cet écrit si étroit et si simple d’idées, il y a de fortes pages, des mouvements vigoureux et suivis, d’éloquentes poussées d’indignation, un très beau talent de style : on y sent quelque chose du poète dans un grand nombre de comparaisons heureuses. […] Mais je ne sais personne qui en ait mieux parlé dans la pure nuance et la juste mesure qu’un auteur du commencement de ce siècle, que je cite quelquefois, et à qui la France doit un souvenir, puisqu’il est du petit nombre des étrangers aimables qui ont le mieux écrit en Français : Malgré les treize lustres qui pèsent sur ma tête, écrivait M.
Aladin continua : « Quand tous les hommes essaieront les forces de leur esprit, le nombre des bons ouvrages sera infini. » — « C’est le nombre des écrits, dit le Kalender, c’est la facilité d’écrire qui empêchera l’essor du génie. […] La prévention favorable qu’on avait pour ce vertueux ministre a fait répandre qu’il en avait délivré un nombre considérable : il m’a dit lui-même, avec la franchise qui le caractérisait et lui faisait repousser les éloges qui n’étaient pas mérités, qu’il n’en avait fait sortir que deux.
Cela fait un grand peuple ; le créateur en a béni l'engeance ; mais que fait ici le nombre ? […] Il oubliait que le nombre et la mesure plaisent naturellement aux hommes, que la cadence est aussi un rythme intérieur de la pensée ; que le chant, dans quelques organisations prédestinées, est un don facile, involontaire, une source qui jaillit d’elle-même et se renouvelle sans cesse : Je chantais, mes amis, comme l’homme respire, Comme l’oiseau gémit, comme le vent soupire, Comme l’eau murmure en coulant. […] Voilà la seule réponse à faire à ce négateur du nombre poétique, — un air de flûte pastorale, de la bouche d’André Chénier.
Quand je me rapprochais du petit nombre de terroristes déguisés qui avaient survécu, j’entendais dire qu’il fallait exterminer le nouveau gouvernement, les émigrés et les étrangers ; quand je me laissais séduire par les opinions modérées et doucereuses des écrivains qui prêchaient le retour à la morale et à la justice, on m’insinuait à la deuxième phrase que la France ne pouvait se passer d’un roi, chose qui me choquait singulièrement. […] Benjamin Constant est un homme à peu près de votre âge, passionné pour la liberté, d’un esprit et d’un talent en première ligne ; il a marqué par un petit nombre d’ouvrages écrits d’un style énergique et brillant, pleins d’observations fines et profondes ; son caractère est ferme et modéré ; républicain inébranlable et libéral. […] Voici une de ses phrases fameuses et du petit nombre de celles qu’on retient ; il parle, dans la préface de son livre sur la Religion, contre le principe moral de l’intérêt bien entendu : « Son effet naturel, dit-il, est de faire que chaque individu soit son propre centre.
Jeune, il avait passé ensuite plusieurs années en province, dans la solitude, à étudier, à bien lire un petit nombre de livres, à méditer surtout les écrits des géomètres, Clairaut, d’Alembert, Euler : il s’adressa une ou deux fois par lettres à l’abbé Bossut pour lui demander des conseils généraux ; mais il étudiait seul, et c’est ainsi qu’il se forma l’esprit : la géométrie, ce fut sa logique. […] J’ai présents à la mémoire en ce moment nombre de ces mots salés et d’une belle amertume, et qui ne demandent qu’à sortir ; il n’est pas temps encore de les donner ; presque tous ses amis politiques y passent ; il ne se gênait avec personne : d’un tour, d’un trait, sans y viser, il emportait la pièce. […] Royer-Collard était président du Conseil de l’Instruction publique, Jouffroy, alors maître de conférences à l’École normale, avait parlé trop librement du Christianisme devant ses élèves, au nombre desquels se trouvait alors un parent de M. de Villèle.
Je connais et j’ai présentes en ce moment à la pensée un certain nombre de femmes instruites, méritantes, éprouvées, natures vaillantes et probes, qui, sorties du peuple ou presque du peuple, ont conquis l’éducation, les lettres, les sciences, les arts même, — quelques-unes la poésie ; — qui pensent et s’expriment avec fermeté, avec nombre et non sans grâce ; qui comptent dans leur intérieur à tous les titres ; qui doublent et affermissent l’intelligence du frère ou de l’époux, le secondent dans sa carrière, l’aident modestement dans ses travaux, et, à défaut d’une certaine fleur peut-être, font goûter les fruits les plus sûrs et ce qu’il y a de meilleur dans le trésor domestique. […] Nombre de pages de ce volume sont consacrées à Mme Roland, dont le nom et l’exemple reviennent sans cesse sous la plume de l’auteur.
Sauf un petit nombre d’endroits qui portent la marque du moment où l’ouvrage parut, les jugements de Jomini sur les hommes de la Révolution sont sains et droits, et je dois confesser que je m’en accommode beaucoup mieux que de bien des jugements plus récents mis en circulation et en honneur par des historiens célèbres. […] Quant à moi, je vous déclare que je vis tout entier sur le passé ; les souvenirs seuls me retiennent encore au nombre des vivants. […] Les deux volumes qu’il avait fait imprimer et tirer à petit nombre sur les campagnes de 1812, 1813 et 1814 n’ont point paru ; le peu d’exemplaires qu’il avait confiés à des amis (il m’en avait promis un à moi-même) ont été retirés.
Une bonne cote hardie Me donna de vingt florins d’or ; Il m’en souvient moult bien encor ; en s’en tenant aux âges plus rapprochés et après que le français proprement dit se fut entièrement dégagé du roman, dès l’aurore du xvie siècle, on trouve quelques points saillants : dans les premiers livres français imprimés (mystères, romans de chevalerie ou autres), un bon nombre le fut à Chambéry ; on rencontre archevêque à Turin Claude de Seyssel, l’historien de Louis XII et l’infatigable traducteur : il était né à Aix en Savoie. […] Le bonhomme lépreux avait, comme on peut croire, un cercle assez peu étendu d’idées ; en lui donnant toutes celles qui dérivaient de sa situation même, l’historien n’a pas voulu lui en prêter un trop grand nombre. […] Il a peu lu nos auteurs modernes ; en arrivant, il ne les connaissait guère que de nom, même le très-petit nombre de ceux qui mériteraient de lui agréer.
Le moment vient assez vite où l’on n’a plus à espérer de découvertes, et où l’on n’a plus décidément affaire qu’à un certain nombre de textes, de fragments déterminés. […] On atteint enfin au xie siècle, à cette époque où se reforment partout, et assez petitement d’abord, les royautés politiques ; celle de Hugues Capet est de ce nombre, et si, à son berceau, elle n’a pas, à beaucoup près, la splendeur des débuts carlovingiens, aucune imprudence du moins n’en altère le principe grandissant et n’en compromet l’avenir. […] Malgré les édits sans nombre, ce riant paysage des Géorgiques ne s’effaça que par degrés et disparut lentement devant le soleil du christianisme.
M. de Pontivy se trouvait au nombre des plus ardents et des plus compromis. […] Un grand nombre de gentilshommes furent arrêtés. […] L’idée de sa fille, encore au couvent, mais qui n’avait plus un très-grand nombre d’années pour en sortir, l’idée aussi de son mari, alors en Amérique, et qui avait peu de chances sans doute, peut-être même assez peu de fantaisie de revenir en France, mais dont pourtant, depuis la mort du Régent, on pouvait parler à M. le Duc, ces flottantes pensées s’élevaient et grossissaient en elle comme des vapeurs, dans le vide où elle se sentait.
» J’ose avouer que, pour un grand nombre, le résultat de mon plus sérieux examen, c’est que ces hommes-là, en d’autres temps, n’auraient pas écrit du tout. […] Il avait chargé Fontanes de prendre je ne sais quelle information sur le nombre d’éditions et de traductions, à Londres, du Paysan perverti, et son ami lui répondait : « Assurez hardiment que le conte des quarante éditions du Paysan perverti est du même genre que celui des armées innombrables qui sortaient de Thèbes aux cent portes… Les deux romans français dont on me parle sans cesse, c’est Gil Blas et Marianne, et surtout du premier. » M. […] Ses idées en philosophie sociale ne se modifièrent que par un contre-coup assez éloigné de ce moment : au sortir du 9 thermidor, il paraît avoir cru encore aux ressources du gouvernement par (ou avec) le grand nombre : il écrivait à Fontanes, qui, caché durant quelques mois, reparaissait au grand jour : « Je vous vois où vous êtes avec grand plaisir.
En 1529 Budé, dans une de ses Préfaces, rappelait au roi qu’il avait à doter une fille pauvre, la philologie : qu’il avait promis d’orner sa capitale d’une sorte de musée où les deux langues grecque et latine seraient enseignées, où des savants en nombre illimité trouveraient « un entretien convenable et les loisirs nécessaires ». […] Deux épîtres au Roi, une épitre au Dauphin, une autre à Lyon Jamet, la ballade de frère Lubin, le rondeau à un créancier, nombre d’épigrammes, sont de bien petits, mais d’absolus chefs-d’œuvre. […] Amadis ravit François Ier, le roi chevalier, et toute cette brave noblesse des guerres d’Italie, qui se reconnaissait bien lorsqu’elle lisait comment, les chefs discutant s’il fallait donner bataille à un ennemi supérieur en nombre, « Agraies donna des éperons à son cheval, criant à haute voix : Maudit soit qui plus tardera, voilà ceux contre qui il faut débattre, non pas entre nous ; et ce disant piqua droit aux ennemis ».
Plusieurs hommes dévoués aux travaux de l’esprit s’imposent journellement un nombre d’heures d’exercices hygiéniques, quelquefois assez peu différents de ceux que les ouvriers accomplissent par besoin, ce qui, apparemment, ne les abrutit pas 181. […] Que si l’on m’objecte qu’il n’est aucun métier auquel on puisse suffire avec quatre ou cinq heures d’occupation par jour, je répondrai que, dans une société savamment organisée, où les pertes de temps inutiles et les superfluités improductives seraient éliminées, où tout le monde travaillerait efficacement et surtout où les machines seraient employées non pour se passer de l’ouvrier, mais pour soulager ses bras et abréger ses heures de travail ; dans une telle société, dis-je, je suis persuadé (bien que je ne sois nullement compétent en ces matières) qu’un très petit nombre d’heures de travail suffiraient pour le bien de la société et pour les besoins de l’individu ; le reste serait à l’esprit. « Si chaque instrument, dit Aristote, pouvait, sur un ordre reçu ou même deviné, travailler de luimême, comme les statues de Dédale ou les trépieds de Vulcain, qui se rendaient seuls, dit le poète, aux réunions des dieux, si les navettes tissaient toutes seules, si l’archet jouait tout seul de la cithare, les entrepreneurs se passeraient d’ouvriers et les maîtres d’esclaves 182. […] Alors tous tireront dans le même sens ; alors la science maintenant cultivée par un petit nombre d’hommes obscurs et perdus dans la foule sera poursuivie par des millions d’hommes, cherchant ensemble la solution des problèmes qui se poseront.
Il est très amusant sur certaines gens, mais il en est un trop grand nombre sur lesquels il est odieux et infâme : je ne sais pas un meilleur mot. […] Il ne s’en tient pas là, il demande ce qui serait arrivé si, au sortir de l’Assemblée, les membres qui avaient voté pour le décret avaient été assaillis par le peuple, qui leur aurait dit : « Vous venez de nous retrancher de la société, parce que vous étiez les plus forts dans la salle ; nous vous retranchons à notre tour du nombre des vivants, parce que nous sommes les plus forts dans la rue ; vous nous avez tués civilement, nous vous tuons physiquement. » Il est vrai que Camille ajoute que si le peuple avait voulu passer de la menace à l’effet, « si le peuple avait ramassé des pierres, il se serait opposé de toutes ses forces à la lapidation ». […] De ce que tous deux, Camille Desmoulins et André Chénier, ont été finalement victimes, ce n’est pas une raison pour les confondre ; sachons faire la part de chacun, et maintenons à son vrai rang dans l’estime publique celui qui, en un temps de violence, de lâcheté et de frénésie, fut du petit nombre des hommes qui ne dévièrent jamais.
Élevé d’abord chez les Jésuites de Reims, puis au collège de Navarre à Paris, il s’y distingua dans toutes les branches, et y donna surtout des témoignages précoces de cette faculté mathématique qui, chez ceux qui la possèdent, n’attend jamais le nombre des années. […] S’ils ne faisaient qu’assigner les caractères généraux de la société moderne, la prédominance de la science et de l’industrie sur la guerre, une certaine égalité de culture et de bien-être pour le plus grand nombre, égalité qui doit être désormais le but principal des institutions ; s’ils ne faisaient que recommander enfin à l’humanité, qui est désormais une personne mûre, de prendre en tout l’esprit de son âge, on n’aurait guère à les contredire, et on les louerait sans réserve d’avoir été des précurseurs dans la recherche et l’indication des voies et moyens. […] Nous tirons le rideau, écrit-il, sur les événements dont il serait trop difficile, en ce moment, d’apprécier le nombre et de calculer les suites.
Elle a fait plus tard, et quand ses romans étaient déjà passés de mode, des extraits de ces conversations dans de petits volumes qui parurent successivement jusqu’au nombre de dix (elle ne procédait guère jamais que par dix volumes). […] Bref, les plus aimables femmes du monde, quand elles sont un grand nombre ensemble et qu’il n’y a point d’hommes, ne disent presque jamais rien qui vaille, et s’ennuient plus que si elles étaient seules. […] Mlle de Scudéry approchait de la soixantaine lorsque Boileau parut et vint, dès ses premières Satires (1665), railler les grands romans et reléguer le Cyrus au nombre de ces admirations qui n’étaient plus permises qu’aux gentilshommes campagnards.
En voyant les gens de lettres si assidus chez elle, et Messieurs de l’Académie y dîner deux fois par semaine, ses envieux ne manquèrent pas de l’accuser de tenir bureau d’esprit : C’était, dit Fontenelle, à un petit nombre d’exceptions près, la seule maison qui se fût préservée de la maladie épidémique du jeu, la seule où l’on se trouvât pour se parler raisonnablement les uns les autres, et même avec esprit selon l’occasion. […] Ceux qui sont au-dessus de lui, elle lui recommande de les juger par ce qu’ils sont en réalité, et non par la montre : « Mais ne perdons point de vue un nombre infini de malheureux qui sont au-dessous. […] À un endroit elle définira, par exemple, toutes les vertus d’après leur degré d’opposition avec l’amour-propre : « Tous les vices favorisent l’amour-propre, et toutes les vertus s’accordent à le combattre : la valeur l’expose, la modestie l’abaisse, la générosité le dépouille, la modération le mécontente, et le zèle du bien public l’immole. » C’est merveilleusement bien dit ; mais, du temps de Mme de Lambert, il ne fallait pas un grand nombre de ces phrases-là pour fatiguer quiconque n’était pas né à l’avance avec un esprit de forme psychologique et quelque peu doctrinaire.
Il faut que M. de La Harpe ait un secret particulier pour se faire plus d’ennemis qu’un autre. » En tête de sa seconde tragédie, Timoléon, lorsqu’il l’imprima, La Harpe se crut obligé de mettre une justification expresse sur les couplets de collège qui lui étaient imputés à crime, et il ajouta quelques réflexions sensées qui nous peignent très bien le moment où il parut : La mode dominante, disait-il, est aujourd’hui d’avoir de l’esprit… Tandis qu’un petit nombre d’écrivains illustres honore et éclaire la nation, un bien plus grand nombre d’écrivains obscurs, possédés de la manie d’être littérateurs, sans titres et sans études, ont fait une espèce de ligue pour se venger du public qui les oublie, et des véritables gens de lettres qui ne les connaissent pas. […] Cette lettre ne figure point au nombre de celles qui furent imprimées dans le Rapport de Courtois (rédigé par Laya), parce que ce représentant, dit la note, eut la faiblesse de la rendre à La Harpe.
Il a refrappé bon nombre de proverbes qui étaient près de s’user. […] Jusqu’alors les auteurs étaient à la merci des acteurs qui, après un certain nombre de représentations et quand la recette était descendue au-dessous d’un chiffre déterminé (ce qu’il était toujours facile d’obtenir), se croyaient en droit de confisquer les pièces et de s’en appliquer désormais les profits. […] Il y avait eu un certain nombre de répétitions à demi publiques : on allait passer outre et jouer.
Du fond incohérent et discordant des sensations et sentiments individuels, l’art dégage un ensemble de sensations et de sentiments qui peuvent retentir chez tous à la fois ou chez un grand nombre, qui peuvent ainsi donner lieu à une association de jouissances. […] En un mot, le grand art se fait admirer à la fois de tout un peuple (même de plusieurs peuples), et du petit nombre d’hommes assez compétents pour y découvrir un sens plus intime. […] La vie telle que nous la connaissons, en solidarité avec toutes les autres vies, en rapport direct ou indirect avec des maux sans nombre, exclut absolument le parfait et l’absolu.
Deux courants généraux, trop généraux semblent pourtant avoir entraîné un certain nombre d’énergies. […] Certes, un grand nombre de nos meilleurs écrivains se rallie à la foi française, mais un nombre important de jeunes gens s’en éloigne.
Les mensonges de l’été Depuis nombre d’années, il circule à travers les Courriers parisiens un paradoxe assez bien constitué. […] Et de ce nombre, je serais fort en peine de détacher un seul homme de lettres. […] Les types moraux, eux, existent bien véritablement, — et en assez grand nombre pour défrayer les loisirs des esprits observateurs.
Revenu de la campagne, avec une série de nouvelles à la main, dans le nombre desquels il s’en trouvait quelques-unes qui l’inquiétaient instinctivement, B… leur fait subir la censure ordinaire. […] Une autre version, qui a trouvé aussi un grand nombre de crédules, c’est que nous sommes à la veille d’un déluge. […] On se raccommode bien, il est vrai, et on partage le bénéfice du raccommodement ; — mais c’est égal, après un certain nombre de félures, l’amour ressemble à ces vieux plats cassés en dix endroits et criblés de sutures. […] Le placement de ces billets devient même l’objet du zèle le plus louable : c’est entre toutes les actrices une lutte acharnée pour réunir le plus grand nombre de souscripteurs, et mériter ainsi une mension honorable le jour de la séance annuelle. […] Le nombre des caudataires varie en proportion de la réputation ou de l’influence que peuvent exercer sur le public les célébrités des divers genres de littérature.
Le mieux serait, j’en conviens, que tout fût nouveau, l’air et la chanson ; mais un si heureux privilège n’est donné qu’à un petit nombre. […] Voyons : à quel nombre d’années commencez-vous ? […] Sur ces quatre-vingt-seize, il n’y en a qu’un très petit nombre qui méritent d’être mentionnés. […] Richelieu, quelque temps après, admit le jeune poète au nombre des « cinq auteurs » qui travaillaient avec lui à ses œuvres dramatiques. […] C’est la scène la plus éblouissante de la pièce, qui en contient déjà un si grand nombre du pathétique le plus sublime.
Bon nombre de ces juvenilia sont épars dans les correspondances éditées par Mme Valentine de Cessia, sa nièce. […] Et quiconque a le cœur en partage est par là même bien supérieur au grand nombre de gens qu’aucune émotion n’a jamais fait vibrer. […] Les lacunes se décèlent en grand nombre dans ce volume. […] Les immortels Châtiments n’étaient arrivés qu’à un petit nombre de Français ; car la douane et la police les arrêtaient au passage. […] Edgar Quinet nous semble de ce nombre.
J’ai voulu en faire juges mes lecteurs, en leur citant, sans aucun commentaire, presque sans critique et sans objection, un grand nombre de ces vers. […] Je ne prétends pas qu’un grand nombre de lecteurs doivent être attirés à une poésie si austère et si haute. […] Je ne sais ni la hauteur ni le nombre des écueils. […] Mais il en aperçoit un plus grand nombre encore qui sont effarées . […] Ce n’est pas, à coup sûr, la liberté de tous, c’est celle du petit nombre, c’est la liberté dans l’inégalité, la liberté du privilège.
Une sérénité divine, pour ainsi parler, règne dans ses Chroniques rimées et solides de nombre et de son, d’un si savoureux beau français qui donne comme l’impression du faire robuste et râblé de maître Nicolas Boileau-Despréaux.
La simple induction, tirée d’un grand nombre de faits particuliers, qu’en telles circonstances données les choses se passent de telle ou telle façon.
N’eût-il fait que ce Mémoire, M. de Beaumarchais mériteroit de figurer dans le petit nombre des Gens de Lettres qui, au mérite d’écrire avec autant de clarté que de corrections, réunissent le talent de nourrir la curiosité du Lecteur, par un style aussi varié que piquant.
Il faudroit nécessairement conclure de là, que dans l’Encyclopédie on fait aussi peu de cas du jugement que du style, ce qui ne se vérifie que trop par le plus grand nombre des articles.
Parmi tant de vicissitudes & de distractions, il est étonnant qu'il soit sorti de sa plume un si grand nombre de Pieces dignes de rester au Théatre, & revues avec plaisir.
Nouvelle découverte d'un grand nombre de très-beaux principes & de très-belles maximes pour les avantages de la composition prosaïque & pour les charmes de la déclamation Françoise ; avec plus de quatre cents remarques sur la Diction, sur la Phrase, & sur la Période, savantes, utiles, curieuses, & divertissantes, qui vont plus loin que celles des illustres MM. de Vaugelas, Ménage, & du très-Révérend Pere Bouhours, & plus délicates & de plus grande conséquence ; en forme de partition anatomique ou critique raisonnée (à la façon des Mécaniques) sur l'une des plus élégantes & plus éloquentes Pieces de ce temps, la Relation ou l'Histoire de la prise de Fribourg, l'un des chef-d'œuvres de la plume de M. le C** de G.** Secrétaire du Cabinet, & l'un des plus beaux, des plus discrets, & des plus délicats Esprits de la Cour ; accompagnée de plusieurs Ratifications ou Réformations d'une invention toute particuliere, plus pompeuses & plus magnifiques que les expressions originales de l'Auteur rectifié ; en faveur des Prosateurs.
Nous ne prétendons point diminuer, par ces Réflexions, l'estime due au grand nombre d'Hommes de Lettres que la ville de Toulouse compte, aujourd'hui parmi ses Citoyens.
L’antiquité est mieux étudiée de nos jours en France, au sein des écoles, qu’elle ne l’était et vers la fin du xviiie siècle et à aucun moment depuis ; le nombre fet grand des jeunes esprits qui à un talent suffisant d’écrire unissent beaucoup de savoir et d’érudition ; les thèses seules soutenues à la Faculté des lettres eraient foi de ce progrès continu, et attesteraient à les deugré le niveau monte. […] Le véritable texte de la collection de Constantin Céphalas, retrouvé à Heidelberg par Saumaise en 1606, demeura longtemps inédit et à la portée seulement d’un petit nombre d’initiés. […] Bon nombre de ses épigrammes sont destinées à célébrer ses amours à Tyr, amours bien asiatiques la plupart, de ceux qu’on rougit seulement de nommer, qu’étalait si à nu la muse antique, pour lesquels Horace et Virgile lui-même ont trouvé des accents et Cicéron des madrigaux125, dont la poésie homérique était restée parfaitement exempte et pure, mais dont l’invasion dans la poésie grecque lyrique remonte jusqu’au temps d’Ibycus et de Stésichore. […] » Bien que le plus grand nombre des traits qui composent ce tableau entre d’ordinaire, bon gré, mal gré, dans toute description du printemps, et que la poésie, en émigrant vers le nord, n’ait cessé de s’inspirer et de se ressouvenir de ces mêmes anciennes peintures du midi, comme si dans leurs objets elles restaient toujours présentes, on peut s’assurer qu’il n’en était pas ainsi pour Méléagre, et qu’il avait bien réellement sous les yeux le spectacle fortuné qu’il décrit.
Telle est la plus importante découverte de la linguistique… Ces racines, qui en réalité sont les plus vieux titres de notre droit à la qualité d’êtres raisonnables, fournissent encore aujourd’hui la sève vivante des millions de mots prononcés sur la surface du globe, tandis qu’on n’en a découvert aucune trace, ni aucune trace de quoi que ce soit d’analogue, parmi les plus avancés des singes catarrhins… « Quoique le nombre des racines soit illimité, le nombre de celles qui subsistent et sont dans chaque langue les nourrices effectives du reste est d’environ 1 000. Quelques-unes de celles-ci sont sans doute de formation secondaire ou tertiaire et peuvent être réduites à un nombre plus petit de formes primaires, en tout à peu près de 500 à 600181. — Toutes ces racines expriment des concepts généraux et manifestent un mode de connaissance propre à l’homme. […] I, lecture 7e, p. 309 : « Les racines d’une langue sont au nombre de 400 ou 500 et se divisent en deux groupes, les unes attributives, les autres démonstratives. » 177.
Selon que la représentation est nette et comme découpée à l’emporte-pièce, ou bien confuse et mal délimitée, selon qu’elle concentre en soi un grand ou un petit nombre de caractères de l’objet, selon qu’elle est violente et accompagnée d’impulsions ou tranquille et entourée de calme, toutes les opérations et tout le train courant de la machine humaine sont transformés. — Pareillement encore, selon que le développement ultérieur de la représentation varie, tout le développement humain varie. […] Au moment où nous les rencontrons, quinze, vingt, trente siècles avant notre ère, chez un Aryen, un Égyptien, un Chinois, ils représentent l’œuvre d’un nombre de siècles beaucoup plus grand, peut-être l’œuvre de plusieurs myriades de siècles. […] En sorte qu’à chaque moment on peut considérer le caractère d’un peuple comme le résumé de toutes ses actions et de toutes ses sensations précédentes, c’est-à-dire comme une quantité et comme un poids, non pas infini2, puisque toute chose dans la nature est bornée, mais disproportionné au reste et presque impossible à soulever, puisque chaque minute d’un passé presque infini a contribué à l’alourdir, et que, pour emporter la balance, il faudrait accumuler dans l’autre plateau un nombre d’actions et de sensations encore plus grand. […] La famille est un État naturel, primitif et restreint, comme l’État est une famille artificielle, ultérieure et étendue ; et sous les différences qu’introduisent le nombre, l’origine et la condition des membres, on démêle, dans la petite société comme dans la grande, une même disposition d’esprit fondamentale qui les rapproche et les unit.
Outre qu’il donna lieu à une abondante création de poésie, il attira à lui nombre de légendes préexistantes : presque toute la matière épique cristallisa autour de lui. […] Cependant les poètes sont tiers de leur œuvre : tandis que la plupart des plus anciens poèmes, tandis que l’œuvre maîtresse même, le Roland, sont anonymes, un certain nombre de remaniements plus modernes sont signés. […] Un certain nombre de poèmes résistèrent à l’attraction des grands cycles et ne s’y laissèrent pas agréger : tels sont les poèmes des Lorrains, tel le poème de Raoul de Cambrai, et les débris de l’épopée bourguignonne conservés en plusieurs chansons. […] On a beaucoup discuté sur l’origine de ce vers, et en général sur celle de notre versification toute fondée sur le nombre des syllabes et de la rime.
[Question] Nous avons adressé à un certain nombre de personnes le questionnaire suivant : 1º Que pensez-vous du goût de la société contemporaine pour le théâtre ? […] Je n’entends pas dire par là que le théâtre n’offre que des agréments de cette nature, mais il en offre toujours de cette nature, même alors qu’il contient, par exception, des éléments d’un ordre élevé, et ce sont ces petites misères qui ont prise sur le plus grand nombre. […] Ce sont des îlots séparés par les villes moindres et la campagne où il existe nombre de personnes sages, très curieuses encore de lire. […] On sait que la valeur de toute collectivité décroît en proportion directe du nombre des éléments associés.
D’un autre côté, les personnes qui se sont attachées dès le commencement à la fortune du candidat sont en si grand nombre, le traitement militaire, même des premiers grades, est si peu considérable, que je n’aurais pas le temps d’attendre les nouveaux arrangements qui doivent donner une autre face aux affaires. […] Aussi ai-je trouvé tout ce qui pouvait m’attacher, des grâces sans nombre, de l’esprit assez, tendresse réciproque, etc. […] C’est un ami de dix-sept ans, du petit nombre de ceux auxquels j’ai voué une estime et une confiance que rien n’a altérées. […] Il me suffira de n’être pas persécuté dans le mien, et de cultiver, loin des vaines rumeurs des hommes, le souvenir du petit nombre de ceux dont la Providence m’a ménagé l’amitié lorsque j’étais errant loin de ma patrie.
Ce que nous tenons seulement à constater, c’est que contrairement au plus grand nombre des lyriques actuels, si préoccupés de leur égoïsme et de leurs pauvres petites impressions, la poésie de M. […] Tout le monde écrit bien parce que tout le monde sait lire, et que, depuis trois cents ans que l’on imprime, bon nombre de sentiments et de nuances de sentiments ont été exprimés par de grands écrivains. […] II Le livre des Fleurs du mal contient tout juste cent pièces, parmi lesquelles un assez grand nombre de sonnets, et dont la plus longue excède à peine cent vers. […] Cette opinion, qui n’est point une simple conjecture, mais une induction tirée du développement de l’histoire, est qu’à mesure que le nombre des lecteurs augmente, à mesure que le livre imprimé, en se répandant, convertit les auditeurs impressionnables, passionnables, en lecteurs méditatifs et réfléchis, la poésie doit concentrer son essence et restreindre son développement.
Seulement ce qui est incontestable c’est que nos langues dérivées ont perdu un grand nombre des propriétés qui distinguèrent les langues primitives, et qui excitent un si profond étonnement dans l’étude des langues indiennes. […] Les langues se perfectionnent par l’accroissement du nombre des mots et des tournures, mais non point par l’accroissement des formes du langage. […] Ne pourrait-on pas dire que toutes les langues, néanmoins, conservant un certain nombre de traditions primitives qui établissaient la filiation, ont mêlé, de temps en temps, et pour de certains mots, ces attributs différents ? […] Si les métaphysiciens qui ont attribué à l’homme l’invention du langage avaient, je ne dis pas étudié, mais seulement jeté les yeux sur le peu de renseignements historiques qui existent, sur le très petit nombre de faits qui ont été rassemblés, ils auraient appris que leurs théories étaient contraires à tout ce que nous savons de certain ; ils auraient appris que toutes les doctrines de l’antiquité leur sont opposées ; ils auraient appris que plus l’on remonte haut, c’est-à-dire plus l’on s’approche du berceau au moins présumé de l’espèce humaine, plus l’on trouve les langues parfaites et fécondes.
Examinez la nature et les conditions de cette abstraction ; elle procède par voie de comparaison, et elle est fondée sur un certain nombre de cas particuliers et divers. […] Il y a un certain nombre de sages ; mais la sagesse où ils puisent, comme dans la source, et qui les fait ce qu’ils sont, est unique… » — Chap. […] Mais le nombre des voix n’est pour rien ici. […] Malgré le nombre des personnages et la diversité des épisodes, le tableau se rassemble tout entier dans saint Paul. […] Mais cette chose indifférente en elle-même, un certain nombre d’hommes, appelés législateurs, l’ont déclarée crime.
La première parut innocente et fit sourire le petit nombre de ceux qui la remarquèrent ; la seconde amena un furieux éclat dans un certain public et au sein de l’Académie. […] nous croissons du côté de la raison. » Ses idées, convenons-en (et notre ton médiocrement respectueux l’a déjà assez indiqué), ne sont jamais grandes ; un bon nombre, quoique très inégalement sont utiles et justes.
Il faut supposer qu’elle a été faite pour une belle personne qui, dans un bal costumé, était en lune ou en Reine de la nui t : Son corps était couvert d’un voile en gaze noire Où, sans nombre, on voyait luire des diamants ; Son front, plein du frisson magique de la gloire, Portait le croissant mince et pur des firmaments. […] Cette « Union » subsiste et n’a pas cessé de publier ses volumes presque intimes et qui sont déjà au nombre de cinq ou six.
Pour en finir avec mon premier reproche, je regrette de trouver en un certain nombre d’endroits, surtout du premier volume, les noms de Providence, de Dieu, d’ange, etc., inconsidérément mêlés à des images que le panthéisme de l’antique et monstrueux Orient y a seul osé associer. […] M. de Musset est, de nos jeunes auteurs modernes, celui duquel on tirerait peut-être le plus grand nombre de vives et saillantes épigraphes, c’est-à-dire de pensées concises, colorées et comme inscrites sur un caillou blanc.
Les nouvelles générations croient à la science — ce sont les hauts esprits ; au succès, au bien-être — c’est le grand nombre. […] Dans le grand nombre des orateurs et des hommes d’État qui soutinrent à la tribune les croyances ou les intérêts de leurs partis844, il faut distinguer trois hommes, comme représentant les formes supérieures de l’éloquence politique : Thiers, Jules Favre et Gambetta.
L’extension de la propriété littéraire, telle que l’entend la jurisprudence des tribunaux français, telle surtout que la désire imprudemment, et contre le véritable intérêt de la littérature, un certain nombre de gens de lettres, voilà ce qui menace de resserrer à l’excès notre droit de citation et interdire à nos études pour de très longues années l’usage des sources manuscrites. […] On en pénètre mieux le caractère, on en suit plus exactement le dessin, à mesure que les documents sont rassemblés en plus grand nombre et critiqués plus sévèrement, à mesure que l’on élargit et que l’on assure mieux les bases sur lesquelles portent les généralisations.
Tout ce que je voudrais, à propos de ce souvenir, de cette carte de visite poétique adressée à quelques amis et à un petit nombre de lecteurs d’élite, ce serait de marquer dans la littérature contemporaine la place d’un poète auquel il me semble qu’on n’a pas jusqu’ici rendu pleine justice. […] Jamais les difficultés, cherchées et multipliées à plaisir d’artiste, de la prosodie et du rythme n’ont été mieux déguisées par la simplicité mélodique du sentiment ; et jamais la banalité du sentiment éternel n’a été mieux relevée par la recherche, la complication adroite de l’art… Aujourd’hui, M. de Banville, après avoir publié deux livres de poésies remarquables, et répandu dans les journaux, dans les revues, de nombreuses pages d’une prose savante, correcte, pleine de nombre et de mouvement, est encore considéré par bien des gens comme un jeune écrivain dont le talent promet.
Ce paradoxe apparent est le résultat nécessaire d’une des lois les plus générales de notre nature : ces causes immédiates n’ayant jamais un champ d’opérations très étendu, l’idée de ces causes n’est associée qu’avec un nombre limité de plaisirs ou de douleurs. […] Et le commun des hommes est de même totalement indifférent à un grand nombre de sons, que nous appelons Beaux.
Le nombre des connaissances utiles à la création des poèmes est infini. […] Toutes ces vertus ne sont possibles qu’au prix d’un travail constant, d’une épuration perpétuelle, d’études rigides et sévères, Les mathématiques qui expliquent les nombres, la physique qui règle les rapports des corps entre eux, la chimie qui expose leurs décompositions, l’astronomie qui enseigne les mouvements des astres, l’agriculture qui révèle les principes terrestres, la botanique et la médecine qui instruisent les hommes sur les choses du monde, telles sont les sciences nécessaires à la création des stances et des drames.
Dans cette hypothèse, la haute antiquité de ces notions primordiales, leur durée considérable, le nombre infini de connaissances secondaires qu’elles soutiennent, seraient les seules causes qui les garantiraient contre la possibilité d’une dissociation ; elles ne tiendraient plus leur autorité d’une loi inhérente à la nature des choses, mais elles la recevraient d’une considération d’utilité intellectuelle. […] Si la vie abondante de l’espèce n’a d’autre intérêt que de rendre la connaissance possible, si elle n’est elle-même, ainsi qu’on en a posé l’hypothèse, qu’un moyen pour la connaissance de se réaliser, on peut imaginer que des vérités nouvelles seront un jour inventées pour réglementer dans les limites qui conviennent le nombre des naissances sur une planète où il est déjà possible de prévoir une densité trop grande de la vie humaine.
J’en vois quelques traits confus, comme, par exemple, que nombre d’hommes se permettent ce qu’ils interdisent aux autres, l’effet de leurs discours anéanti par leurs actions ; mais cela ne vaut guère la peine d’être dit. […] Rapports de position, convenances de société, calculs d’amour-propre, intérêt de vanité, et nombre d’autres combinaisons qui vont même jusqu’à le rendre ridicule.
D’ailleurs nombre de critiques, Sarcey en tête, se chargèrent de répondre pour moi, sans que j’aie rien raconté à aucun d’eux. […] Tout le monde redoute ce Reboutou qui n’a fait que du bien à chacun et qui a sauvé nombre de gens délaissés, heureusement pour eux, par les hommes de science. […] « C’est la volonté du nombre, et le nombre est notre loi. […] Maurice Dubard, très bien construit, se prête sans effort aux tableaux d’un grand nombre de scènes de la vie réelle au Sénégal ; son livre, outre le charme du récit, commande l’intérêt par un grand nombre de renseignements précieux sur ce coin de l’Afrique si important pour la France. […] Le spiritisme, l’ésotérisme ont des organes dont le nombre s’accroît chaque jour, sans compter l’amphigourisme qui a droit à tous nos respects.
Il ne s’intéresse qu’aux voix, et au nombre de ces voix. […] Il avait naturellement, en lui, ce nombre, cette harmonie, qui naissent et meurent avec les véritables maîtres, le don de création spontanée. […] Il est bien vrai qu’un grand nombre d’auteurs, doués ou se croyant doués pour les vues d’ensemble, y ont affiché des prétentions philosophiques. […] Enfin le divorce, qu’on croyait destiné à diminuer le nombre des crimes passionnels, les a, au contraire, multipliés. […] Je n’ai examiné que les principales marottes scientifiques du Stupide, sans tenir compte des secondaires, vu leur nombre et leur fragilité.
La dernière guerre a produit chez nous nombre de rimes. […] Il est visible qu’il y a des livres qui ne sont pas matière de critique, des livres non avenus (et le nombre des éditions n’y fait rien). […] Par là il a agacé nombre d’honnêtes gens et leur a fourni de si bonnes raisons de ne le point comprendre, qu’ils sont fort excusables d’en avoir usé. […] J’ai beau m’en défendre, ces brutalités mêmes m’imposent, je ne sais comment, par leur nombre, et ces ordures par leur masse. […] Je crois volontiers ce qu’on raconte de lui, qu’il écrit toujours du même train et fait chaque jour le même nombre de pages.
Espère-t-il, d’aventure, que les débris du festin où il s’est assis seront encore pour le plus grand nombre une nourriture savoureuse ? […] Et puis il y a pour la critique des profits sans nombre dans cette anatomie de la pensée. […] Le petit nombre des initiés se prêta de bonne grâce à la mystification, et ne livra pas le mot d’ordre. […] Si l’on excepte un petit nombre de caractères qui sont énergiquement tracés, c’est une lecture sans attrait et souvent fatigante. […] En élevant sur un piédestal ceux qui gisaient dans le sable, le plus grand nombre songe à soi et se promet bien de monter au même rang.
Le nombre en est augmenté depuis quelque temps.
Nombre des pièces du volume purent reparaître dans l’Âme nue publiée deux ans plus tard avec un très vif succès et qui, en affirmant les qualités de force, de couleur et de pensée de M.
Il est donné à peu près à tout le monde de concevoir le poème de Jason ; il n’est donné qu’a un très petit nombre de l’écrire comme M.
L’imagination, l’esprit & la délicatesse caractérisent le petit nombre de ses Poésies.
On y trouve l’Histoire des démêlés des Ecrivains les plus célebres, anciens & modernes ; il est assez bien écrit, & contient un grand nombre d’anecdotes singulieres, propres à le rendre amusant ; mais la vérité, la justice & le bon goût y sont presque toujours sacrifiés à M. de Voltaire, dont M. l’Abbé Iraïl a élevé un des petits neveux.
Lacombe auroit pu rendre des services plus réels aux Lettres, en usant avec plus de fermeté de la surintendance qu’il s’étoit établie sur un grand nombre de nos Journalistes ; car il a su soumettre au joug de sa presse, non seulement tous les petits Journaux, mais encore le Mercure.
Les emplois qu’un Auteur a exercés, le nombre de ses domestiques, ses bonnes fortunes, ses* vertus, ses défauts, ses goûts, ses dégoûts, ses maladies, sont des objets qui flattent peu la curiosité & ne conduisent à rien.
Si quelque chose pouvoit justifier M. l’Abbé Prévot, de s’être abaissé à des Ouvrages, qui, pour le plus grand nombre, captivent l’imagination pour l’égarer, parlent à l’esprit sans le rendre plus éclairé, agirent le cœur sans le corriger & le former ; ce seroient l’art singulier, l’imagination vive & féconde, le sentiment tendre & profond, la touche mâle & vigoureuse, qui dominent avec tant de richesse dans tout ce qu’il a écrit.
Plus les peuples avancent en civilisation, plus cet état du vague des passions augmente ; car il arrive alors une chose fort triste : le grand nombre d’exemples qu’on a sous les yeux, la multitude de livres qui traitent de l’homme et de ses sentiments, rendent habile sans expérience.
Avec un tel livre corrigé d’un très-grand nombre de fautes dont il est chargé, on pourroit se passer de tous les autres.
La dernière année, le nombre des volumes obtenus en prix dépassait de beaucoup cent volumes. […] Littré a donné de plus au Journal des Débats, depuis 1852, nombre d’articles littéraires très remarqués et toujours instructifs, bien que le ton tranche parfois sur celui de la rédaction ordinaire. […] Je ferai pourtant remarquer encore, à propos de cette traduction de Strauss, cette singularité que le plus grand nombre des exemplaires ont été placés en Allemagne. […] Enfin, s’il est des disciples (et c’est le plus grand nombre) qui compromettent par leurs excès ou leurs faiblesses les maîtres qu’ils adoptent, il en est d’autres qui les garantissent au contraire par leur autorité et leur vertu, et qui répondent d’eux, en quelque sorte, auprès de ceux qui n’en sont pas les juges directs et immédiats. […] On obéit au nombre des exemples plus que les exemples ne nous obéissent.
Devenus puissance navale, incapables par leur petit nombre de s’étendre sur terre, les Génois portèrent, comme Venise, toute leur ambition vers la mer. […] Deux mille cinq cents morts jonchent les collines et les vallées de Gênes ; un grand nombre d’autres se noyèrent dans les flots sous le poids de leur armure, en essayant de regagner leurs vaisseaux. […] XXXIII Le carbonarisme napolitain comptait peu de sectaires à Rome, point en Toscane, un petit nombre à Turin, et presque exclusivement parmi la jeunesse noble et militaire. […] Ce qui est certain, c’est que le plus grand nombre de ses jeunes favoris militaires, fils des plus hautes familles du Piémont, furent les premiers à débaucher une partie de l’armée du roi et à proclamer la constitution espagnole, qui le détrônait moralement. La garnison d’Alexandrie, au nombre de dix mille hommes, et celle de Tortone, s’ameutèrent à la voix de quelques-uns de ces jeunes officiers, et proclamèrent à la fois la constitution espagnole et la guerre à l’Autriche.
Il distingue donc plusieurs espèces de mouvements, et il en porte le nombre tantôt à dix, tantôt à sept, sans les séparer toujours bien nettement entre elles. […] « C’est l’observation du jour et de la nuit ; ce sont les révolutions des mois et des années qui ont produit le nombre, fourni la notion du temps et rendu possible l’étude de l’univers. » Le temps n’est donc qu’une portion de l’éternité, que nous en détachons à notre usage. […] L’histoire de l’homme considéré simplement comme animal est complète dans son ouvrage ; et, dans le nombre des animaux de l’ancien monde, il n’en est presque aucun, depuis le cétacé jusqu’à l’insecte, soit qu’il se meuve sur la terre, qu’il s’élève dans les airs, ou qu’il demeure enseveli sous les eaux, dont Aristote ne nous apprenne quelque particularité. […] Si cependant il y a un grand nombre de rois, la division se met dans la ruche. […] « Dans le nombre des quadrupèdes sauvages, la biche n’est pas un des moins remarquables par sa prudence : soit lorsqu’elle dépose ses petits auprès des chemins, parce que les hommes qui les fréquentent en écartent les animaux féroces, soit lorsqu’elle dévore les enveloppes de ses petits aussitôt après les avoir mis bas, qu’elle court au séséli, en mange, puis revient à eux.
C’est dans la « fréquence numérique des sensations et des expériences » que Spencer cherche l’explication des formes structurales du cerveau et de la pensée : il attribue ces formes à « l’enregistrement d’expériences continuées pendant des générations sans nombre. » — « Toutes les relations psychiques, quelles qu’elles soient, depuis les nécessaires jusqu’aux fortuites, résultent des expériences des relations extérieures correspondantes et sont ainsi mises en harmonie avec celles-ci… La cohésion entre les états psychiques est proportionnelle à la fréquence avec laquelle la relation entre les phénomènes extérieurs corrélatifs s’est répétée dans l’expérience. » La théorie de Spencer est donc celle de l’association des idées, mais étendue à l’espèce entière. […] Toutes les lois, en effet, sont des relations ; or, toutes les relations ont un côté mathématique, puisqu’elles existent entre plusieurs choses (nombre), dans le temps et dans l’espace. […] — Mais l’expérience, objecte-t-on, semble démentir, au lieu de les confirmer, les principes universels, — par exemple le principe que tout a une raison et une loi intelligible, puisque le nombre des phénomènes dont nous ignorons la raison surpasse infiniment celui des phénomènes dont nous connaissons la raison. « Le nombre des cas, dit le kantien Helmholtz, où nous pouvons démontrer le rapport d’un fait à sa condition est bien peu considérable par rapport au nombre des cas où cette démonstration nous est impossible ; si donc la loi de raison suffisante était une loi d’expérience, sa valeur inductive serait bien peu satisfaisante : nous pourrions tout au plus comparer son degré de validité à celui des lois météorologiques, comme celle du vent, etc… » — On peut répondre que notre ignorance n’est qu’une raison toute négative contre l’universalité des lois, tandis que notre savoir est une raison positive : or, ce sont les raisons positives qui sont les vraies forces capables d’influer sur notre volonté.
Van Bever et Léautaud cet émoi permettait ce rapprochement de mon nom de ceux de Verlaine et Mallarmé, mes aînés de vingt années… Judicieusement, le signataire de l’article signalait au nombre des promoteurs nouveaux, et en tête, Paul Verlaine. […] Jean Moréas, tout en la brisant, ne concevait point pour le Rythme d’autre mesure que « l’ancienne métrique, avivée, disait-il : un désordre savamment ordonné, la rime illuescente et martelée auprès de la rime aux fluidités abscondes, l’alexandrin à arrêts multiples et mobiles, l’emploi de certains nombres impairs. » Ainsi, à travers Mallarmé et Verlaine, et Ronsard, Moréas me semble avoir préparé les voies au « Vers libre » dont M. […] Albert Mockel… Or, cette théorie, si nuancée soit-elle, appartient encore au domaine métrique où le Rythme ancien dépend essentiellement du nombre de temps accentués à équidistances. […] C’est que, en dehors du nombre syllabique de la diverse et nuancée durée vibratoire des timbres-vocaux, et seulement d’eux, dépendent ces « accélérations et ces retards » dont parle Becq de Fouquières qui ne vit que le poète peut à son gré scinder tes mesures numériques, mais en vain : trahi sera-t-il constamment par la lenteur ou la rapidité propre, tout d’abord aux sons verbaux). […] Mesures eurythmiques ou dissonantes, selon que les combinaisons métriques proviennent de la multiplication ou de l’addition des nombres deux et trois.
Au-dessus du bon sens il y a le génie, apanage exceptionnel d’un très petit nombre ; au-dessous du bon sens il y a la sottise, la démence, la médiocrité, apanage déplorable de tout ce qui est inférieur au nom d’homme dans l’espèce humaine. […] C’est là que le génie français règne par le goût, qu’il maintient sa royauté par l’esprit, cette monnaie du génie à l’usage d’un plus grand nombre d’intelligences que le génie lui-même. […] Si on les juge par les vertus naturelles de leur sexe, on les divinise ; si on les juge par les vices d’un très petit nombre d’entre elles, on les calomnie et on les profane. […] Avant qu’un peu de terre, obtenu par prière, Pour jamais sous sa tombe eût enfermé Molière… on ravala sa gloire comme la tienne, lui dit-il ; Mais sitôt que, d’un trait de ses fatales mains, La Parque l’eut rayé du nombre des humains, On reconnut le prix de sa muse éclipsée. […] Le poème tout entier est semé de perles de style semblables et sans nombre, mais malheureusement attachées à une trop mince étoffe.
Les hommes croient généralement à des dieux, à un grand nombre de dieux. […] Car, d’abord, les hommes trouvaient dans leur petit nombre un motif de s’aimer et de se chérir. […] Si le droit est à la force, il est au nombre. […] Donc le droit, c’est la force ; la force, c’est le nombre ; le nombre a raison. […] Elle se vante d’être le gouvernement de tous par tous, mais elle n’est que le gouvernement de tous par le plus grand nombre et par conséquent l’oppression du petit nombre par le grand.
Si l’on y rencontre un petit nombre de termes étranges et un nombre assez grand d’exclamations inutiles, on y trouve plus d’une fois des pages éloquentes dont Bernardin de Saint-Pierre ne désavouerait pas l’accent ému et imposant. […] Il y a donc un nombre infini de bons styles ; il y en a autant que de siècles, de nations et de grands esprits. […] Ils ne vendent point de volume isolé, mais seulement la collection d’une année, et encore à un petit nombre d’exemplaires. […] Un grand nombre de Mormons n’avaient ni toit ni feu. […] Il y a dans l’espace infini un nombre infini de mondes.
Nous fûmes, de ce chef, un certain nombre réunis un jour chez M. […] La voie ouverte est illimitée, car les combinaisons des mots et des rythmes sont innombrables comme celles des nombres. […] L’opinion de Bruscambille vaut par le talent que Jean Lorrain met dans ses livres, et par le nombre de lecteurs du journal où il écrit. […] Cette unité consiste en : un nombre (ou rythmé) de voyelles et de consonnes qui sont cellule organique et indépendante. […] Mais, pourtant, son jugement porté sur quelques poètes, qu’il ne précise pas en nom et en nombre, n’est pas très différent de celui de M.
Le nombre des penseurs, des esprits libres, des philosophes, s’accroîtra sans cesse, jusqu’à ce qu’il devienne la majorité dans l’espèce humaine. […] C’est un certain nombre de systèmes plus ou moins liés dans le temps, mais liés surtout par une certaine ressemblance de principes et de vues. […] C’est le nombre infini des éléments possibles de l’histoire dans lesquels cette méthode devait s’engager et se confondait nécessairement. […] Examine-t-elle les nombres et la quantité ? […] Pour plaire au petit nombre, il suffit de petites choses : pour plaire aux masses, il en faut de grandes.
Paul Verlaine a respecté toutefois le nombre syllabique de douze. […] La liberté la plus grande : (qu’importe le nombre du vers, si le rythme est beau ?) […] Est-ce parce que, après Kahn, après Laforgue, et surtout après Rimbaud, il s’adonne aux vers d’un nombre indéterminé de syllabes ? […] C’est ce groupe continuellement grossi depuis quelque temps ; la vingtaine est passée, nous serons grand nombre demain. […] L’alexandrin ne renferme-t-il pas les vers libres les plus variés, tous les vers, de tous les nombres, de tous les rythmes !
Ainsi Béranger, ainsi Lamartine, dans les œuvres premières qui, seules encore, quoi qu’ils fassent, resteront l’honneur original de leur nom, apparurent comme l’organe soudain et comme la voix d’un grand nombre qui crurent tout aussitôt reconnaître et qui applaudirent en eux des échos redoublés de leurs propres cœurs. […] Mais l’exemple n’en a que plus de valeur ; ce qui a pu exciter dans un esprit naturellement distingué tant d’idées saines, tant de sentiments nobles, ne manquera pas, à coup sûr, de les propager dans un grand nombre d’autres esprits. […] Dans le grand nombre des nécessités politiques qu’impose le temps où nous vivons, il n’y en a guère qui aient échappé à sa pénétration, hors la nécessité d’être juste. […] M. de Rémusat a beaucoup de projets pour l’avenir ; de ce nombre il en est un très-simple, très-facile à réaliser, et qui mérite bien d’occuper sa plume quelque matin : c’est de tracer un portrait de M. de Serre, de cette figure si élevée, si intéressante, de cet orateur à la voix noble et pure , et qui, même lorsqu’il se trompait, ne cédait qu’à des illusions généreuses. […] Et qu’est-ce donc que cette fusion de qualités et de nuances sans nombre, sinon la plus rare et la plus distinguée des originalités ?
Ainsi d’une roche caverneuse sort en tourbillon la foule innombrable des abeilles ; leurs essaims, toujours plus épais, se groupent sur les fleurs printanières ou voltigent épars dans les airs ; ainsi tous ces peuples sortent, les uns de leurs tentes, les autres de leurs navires, se répandent sur la vaste plage de la mer et se pressent par groupes au lieu assigné pour le conseil. » Agamemnon leur adresse un discours très éloquent et très pathétique pour relever leur courage par leur nombre et par leur patriotisme. […] On tire au sort, dans un casque, parmi un certain nombre de noms fameux, le nom de celui qui aura la gloire de lutter contre Hector. […] Achille immole des héros sans nombre à sa fureur ; les Troyens sont refoulés près de leurs murailles. […] Ils étaient cinquante quand débarquèrent les enfants de la Grèce ; dix-neuf avaient été enfantés par les mêmes flancs et dans mes palais ; les autres étaient nés de femmes étrangères ; le cruel Mars (la guerre) a tranché la vie du plus grand nombre d’entre eux ; un seul me restait : il défendait notre ville et nous-mêmes ! […] et, ravalé à d’indignes emplois, tu travailleras pour un maître cruel ; ou bien un de ces Grecs, t’arrachant de mes bras, te précipitera du sommet d’une tour, pour venger la mort d’un frère, d’un père ou d’un fils immolé par la main d’Hector ; car un grand nombre de Grecs, sous le poids du bras d’Hector, a mordu la terre, et ton père, ô mon fils !
qu’un grand nombre de ces malheureux que tu associes à tes crimes s’y sont rendus en même temps. […] dans ce grand nombre de sénateurs, parmi lesquels tu as des parents, des amis, des proches, quel est celui de qui tu aies obtenu un salut, un regard ? […] « J’en dis autant des chevaliers romains, de ce corps honorable qui entoure le sénat en si grand nombre, dont tu as pu, en entrant, reconnaître les sentiments et entendre la voix, et dont j’ai peine à retenir la main prête à se porter sur toi. […] Au nombre de ces ruines est un ouvrage didactique, intitulé les Académiques ; on n’en possède que des fragments. […] Tout récemment, mon cher Brutus, après que vous fûtes parti de Tusculum, j’éprouvai mes forces devant un grand nombre d’amis.
Ils y ramassent des perles que peut-être ne contiennent pas en pareil nombre les riches demeures, les cours et les palais… » Nul catholicisme plus anti-bourgeois que celui de Veuillot. […] Nombre de ses invectives sont reprises aujourd’hui par des hommes très éloignés de lui par leur foi. […] Un trop grand nombre d’entre nous ont le virus jacobin dans les moelles. […] Et, comme un grand nombre d’entre eux sont plus ou moins pénétré d’esprit chrétien, il ne fut pas trop gêné ensuite par ses croyances dans les jugements qu’il porte sur eux. […] par le symbole de Nicée et les définitions du concile de Trente et que, depuis trois siècles, ce nombre va décroissant.
On sait dans quelle atmosphère de mystère, au sens orphique du mot, baignent les mythes platoniciens, et comment la théorie des Idées elle-même inclina par une sympathie secrète vers la théorie pythagoricienne des nombres. […] Mais son effort, qui s’est prolongé pendant un si grand nombre de siècles, n’a pas abouti, comme celui des philosophes grecs, à la connaissance indéfiniment développable que fut déjà la science hellénique. […] C’était de ne pas rêver pour l’élan mystique une propagation générale immédiate, évidemment impossible, mais de le communiquer, encore que déjà affaibli, à un petit nombre de privilégiés qui formeraient ensemble une société spirituelle ; les sociétés de ce genre pourraient essaimer ; chacune d’elles, par ceux de ses membres qui seraient exceptionnellement doués, donnerait naissance à une ou plusieurs autres ; ainsi se conserverait, ainsi se continuerait l’élan jusqu’au jour où un changement profond des conditions matérielles imposées à l’humanité par la nature permettrait, du côté spirituel, une transformation radicale. […] Pour qui ne voit dans les idées que des produits de l’intelligence sociale et individuelle, il n’y a rien d’étonnant à ce que des idées en nombre déterminé, immuables, correspondent aux choses indéfiniment variées et changeantes de notre expérience : nous nous arrangeons en effet pour trouver des ressemblances entre les choses malgré leur diversité, et pour prendre sur elles des vues stables malgré leur instabilité ; nous obtenons ainsi des idées sur lesquelles nous avons prise tandis que les choses nous glissent entre les mains. […] Nous exposions que ce qui apparaît d’un côté comme une immense multiplicité de choses, au nombre desquelles est en effet la souffrance, peut se présenter d’autre part comme un acte indivisible ; de sorte qu’éliminer une partie serait supprimer le tout.
Il est bien le premier qui ait fait et poussé loin ce projet qui fut la préoccupation principale d’un grand nombre d’hommes immédiatement après lui. […] Encore une raison de la séduction qu’il a exercée sur un certain nombre d’esprits. […] Elle le concentre en un si petit nombre de mains qu’elle le supprime presque. […] Le commerce ne disparaîtra pas, probablement, et c’est à souhaiter ; car l’État marchand, dernier terme de l’évolution dont nous parlons, aurait des inconvénients extrêmes ; mais il se concentrera de plus en plus, de manière à n’occuper qu’un nombre infime de patrons et même un nombre relativement petit d’employés. […] Tant que la terre ne sera pas toute exploitée, il n’y a aucun danger à ce que cette dernière classe augmente en nombre et à ce que les autres diminuent.
Sosthène de La Rochefoucauld, duc de Doudeauville, vient de publier un volume d’Esquisses et Portraits, où figurent un grand nombre de femmes du monde : le livre semble très-peu digne d’un homme, d’un gentilhomme qui doit savoir les convenances.
Yvanhoé Rambosson Remy de Gourmont vient de publier à petit nombre et avec un rare souci de bibliophile quelques strophes amères, tourmentées et d’une sorte de perversité sacrilège, intitulées : Oraisons mauvaises.
Après avoir présenté le tableau touchant des vertus & des bienfaits sans nombre du Duc de Lorraine, qui lui mériterent le surnom de Grand, l’Orateur Historien finit par observer qu’il ne manque à la gloire de ce grand Prince qu’une statue.
L’Auteur de l’Art Poétique n’auroit-il pas dû retrancher du nombre des mauvais Poëtes, un homme qui pensoit & versifioit ainsi* ?
On a de cet Auteur un grand nombre de Vers Grecs, Latins, Italiens, & François.
. — Pourquoi nous croyons percevoir simultanément par la vue un grand nombre de points distants et coexistants. — L’atlas visuel est un résumé abréviatif de l’atlas tactile et musculaire. — Commodité plus grande et usage presque exclusif de l’atlas visuel. — Circonstances où l’atlas tactile et musculaire est encore employé. — Il demeure chez nous atrophié et rudimentaire par la prédominance de l’autre. — Cas où l’autre ne peut se développer. — Perfection du toucher chez les aveugles. — Exemples. […] Or il n’y a que ces différences qui puissent nous intéresser ; car elles sont les seuls indices qui nous dictent notre action ; elles seules nous suggèrent le nombre des pas et l’amplitude du geste par lesquels, en atteignant l’objet, nous reproduirons en nous tel état antérieur qui nous était agréable ou utile, par lesquels, en nous écartant de l’objet, nous éviterons tel état antérieur qui nous était déplaisant ou nuisible. — Notre attention se porte donc tout entière sur elles ; l’association générale qui d’abord avait joint nos diverses sensations visuelles à l’idée du mouvement par lequel notre main atteint notre œil, s’efface comme inutile ; l’éducation de l’œil s’achève ; les associations utiles s’établissent et subsistent seules. […] Dorénavant, quand une sensation visuelle pure suit telle sensation musculaire et voulue de l’œil, ce composé évoque l’idée de tel mouvement de la main, de l’avant-bras ou du bras, de tel nombre d’enjambées, bref, telle portion de l’atlas tactile et musculaire que l’expérience de nos membres a construit en nous et par lequel l’aveugle-né évalue les distances et détermine les situations. — Au bout de trois semaines, la dame de Waldrop reconnaissait le gazon à la belle et large tache verte qu’il faisait dans son champ visuel. […] La seule activité psychique qui soit requise à cet effet, c’est l’association régulière et renaissante de deux représentations qui auparavant ont déjà été liées ensemble, association d’autant plus solide et plus contraignante que les deux représentations ont reparu ensemble un plus grand nombre de fois. » D’après cela, on comprend en quoi consiste notre atlas visuel. — Il y a une table carrée d’acajou à trois pas de moi, sur la droite. […] Mais, quand même nous serions incapables de l’avoir, nous parviendrions encore à nous représenter ensemble et comme simultanées un grand nombre de parties de l’étendue. — Là-dessus, j’ai consulté plusieurs aveugles56 ; leur réponse est unanime, tout à fait précise et décidée.
. — Non… et cependant, tenez… sous un régime monarchique c’était logique, mais sous un gouvernement républicain, l’ironie de la chose est vraiment amusante pour un sceptique… Mais examinons de haut la question… Nous avons comme président, un président qui peut être un parfait honnête homme, mais qui est la personnification du néant, et qui n’a dû sa nomination qu’à la constatation par tous de ce néant, et par là-dessus c’est un président très pudibard… Maintenant nous avons une Chambre qui est la représentation de la médiocratie intellectuelle de la province… car à l’heure qu’il est, Paris est sous le joug de l’obscurantisme des prétendus grands hommes de chefs-lieux… Autrefois, du temps où il y avait plus de Parisiens à la Chambre, il y en avait certes de médiocres dans le nombre, mais le Parisien médiocre ressemble un peu à nos jeunes gens sans grande intelligence de la diplomatie, qui au bout d’un certain nombre d’années, par la fréquentation de l’humanité supérieure des grandes capitales ou ils passent, ont dépouillé quelque chose de leur médiocrité. […] On m’a fait monter dans un grand salon aux boiseries dorées, égayé par un admirable meuble de Beauvais, aux bouquets de fleurs les plus papillotantes sur un fond crème, un meuble au nombre incroyable de fauteuils, de chaises, de grands canapés, de délicieux petits canapés pour tête-à-tête. […] Puis la glorieuse pièce de Malherbe, où il se tresse des couronnes : Mais trois ou quatre seulement Au nombre desquels on me range, Savent tresser une louange Qui demeure éternellement. […] Et voici ses paroles textuelles : « Je sors, avec deux collègues, d’examiner les comptes de l’isthme de Panama… écoutez… quatorze cents millions ont été dépensés… eh bien, quatre cents millions ont été dépensés dans l’isthme… il y a un milliard qu’on ne retrouve pas… il est impossible qu’on ne poursuive pas Lesseps. » Puis causant des clubs d’une manière générale, Marin me disait, que pour y entrer tout de go, il fallait s’y présenter très jeune, parce qu’un homme, qui jouit à Paris d’une certaine notoriété, s’est fait nombre d’ennemis à quarante ans, et est presque assuré de plus de boules noires qu’il n’en faut pour être refusé. […] En effet, Maupassant parlait d’une visite faite par lui à l’amiral Duperré, sur l’escadre de la Méditerranée, et d’un nombre de coups de canon à la mélinite, tirés en son nom et pour son plaisir, coups de canon allant à des centaines de mille francs, si bien que Popelin ne pouvait s’empêcher de lui faire remarquer l’énormité de la somme.
Leur nombre révèle-t-il une mode, un goût du public ? […] Elle aussi est recommandée, à l’exclusion de toute autre, par les théoriciens, et pratiquée par un grand nombre de poètes. […] Le succès du genre dramatique sous toutes ses formes, le goût du théâtre, nous sont attestés non seulement par le nombre des œuvres et des auteurs, par des témoignages contemporains, mais encore par la querelle des théâtres, par la lutte incessante contre les privilèges du Théâtre-Français. […] La suprématie du théâtre s’affirme par le nombre des œuvres, par l’adhésion des talents les plus vigoureux, par le goût du spectacle, par le cabotinage, par la réclame (dont Chantecler n’est qu’un exemple), et surtout par la passion de la thèse25. […] Les « documents » sont indispensables, comme explication et contrôle ; mais leur nombre même déroute souvent, sans compter les lacunes et les falsifications ; c’est en outre une matière dont la signification réelle pour le moment où le fait se produisit est fort difficile à évaluer ; puisque même les statistiques exactes de nos jours sont trompeuses, que dire alors des « faits » du passé ?
Presque tous les autres (et M. de Maistre de ce nombre), les femmes surtout et les enfants, rentrèrent en Savoie sur la foi de l’Assemblée. […] On pourrait citer nombre de ces vérités dues à de Maistre, auxquelles on ne se serai ! […] On a beaucoup dit que c’était une maladresse de diminuer le nombre des grands partisans prétendus du christianisme et d’en retrancher Bacon, que c’était tirer sur ses troupes. […] Il faudrait, pour examiner la valeur des accusations sans nombre qu’il intente à Bacon, y employer tout un volume. […] Un grand nombre des lettres qu’il écrivait, par le sérieux des questions et le développement qu’il y donne, seraient dignes de l’impression.
Comment trouver le temps de méditer, puis de m’approprier, ainsi qu’il l’eût fallu, un si grand nombre d’articles, même après avoir jeté au panier, sur la rapide inspection d’un ami, ceux qui ne méritaient pas d’être lus ! […] Malgré toute la volonté d’une raison qui se croit maîtresse des moindres éléments d’une œuvre, l’inspiration sauve de ses griffes nombre de morceaux éblouissants. […] La musique de Gounod l’aura peut-être mise à la portée d’un plus grand nombre. […] Nombre de correspondants trouvent même que j’ai été trop loin dans mes distinctions, notamment dans celle de la prose et des vers, la prose s’étant souvent offerte, pouvant toujours s’offrir encore plus librement à la poésie pure. […] Nombre de vrais poètes parlent néanmoins, ou bégaient, comme nombre de mystiques.
« La conscience des pensées que l’on a, en tant que ce sont des pensées, est de reconnaître cette sorte d’égalité ou d’homogénéité, de sentir que toutes les combinaisons de la sorte sont légitimes, naturelles, et que la méthode consiste à les exciter, à les voir avec précision, à chercher ce qu’elles impliquent. » Valéry conçoit, dans ce lieu abstrait de la pensée qu’il nomme Vinci et qui serait aussi bien un Valéry à la nième puissance, un monde de la qualité, un monde des pensées, analogue, d’un certain point de vue, au monde de la quantité numérique : dans celui-ci, non seulement tout nombre, mais toute fraction de nombre existe, et le négatif comme le positif. […] S’il lui arrive de se référer à la musique, ce n’est pas la musique source de rêverie qui l’intéresse comme poète, c’est la musique élevée sur les genoux de la mathématique, et nourrie de nombres rigoureux. […] Le nom même qui le désigne est aussi le nom, parmi nous, de la raison et du calcul ; un seul mot dit ces trois choses. » Les paroles les plus simples sont les nombres. […] On ne peut pas se servir de leur ensemble, comme on se sert de l’ensemble des nombres, mais de leurs parties seulement. […] Peut-être, mais pas plus que l’arithméticien par les nombres.
Le petit nombre exploiteur ne comprend pas que la fatigue, la misère, le désespoir du plus grand nombre exploité sont autant de termites dans leurs privilèges. […] Or, que la géographie des qualités bonnes ou mauvaises, présente, dans l’espace, somme toute réduit, d’un petit continent, nombre de différences et contradictions, toutes les haines qui résultent de ce morcellement, dès qu’elles se reconnaissent un intérêt commun, se coalisent, sous prétexte de civilisation à sauver. […] Les privilégiés avaient crié misère pour que la colère du plus grand nombre spolié à leur profit ne s’attaquât point à leurs fiefs. […] Il a fallu la ruse prodigieuse et obstinée des moralistes et politiciens pour que le mot désignant l’ensemble des hommes en vienne à signifier non plus cette universalité concrète et vivante mais une abstraction qualitative dont la tartuferie couvre ses méfaits, et ne cesse d’arguer, pour contrarier, au profit du petit nombre favorisé, le devenir de l’humanité. […] Ainsi, au fait d’avoir eu quelques côtes coupées et aux douleurs qui suivirent cette opération, dois-je d’avoir été à jamais débarrassé d’un cauchemar qui lancina si grand nombre de mes nuits.
Familière dès longtemps avec ces types qu’elle perfectionne en secret et qu’elle aime, la femme distinguée qui a écrit ce livre n’a pas songé qu’il y avait lieu à une composition, et, dans un grand nombre de cas, elle a raconté ce qui les touche de plus important et de plus intime, en peu de mots, avec une sorte de brève négligence, comme on fait à la fin d’une lettre, lorsque le jour baisse ou que le papier manque.
Delille, & auquel nous n’avons rien changé depuis la premiere édition des Trois Siecles, nous a fait ranger, par cet Auteur, au nombre de ses ennemis, dans le VI vol. de sa Philosophie de la Nature, qu’il fit paroître un an après la premiere publication de notre Ouvrage.
Nous en avons un très-grand nombre.
Ces trois cours d’études achevés, le petit nombre des élèves qui les auront suivis jusqu’à la fin, se trouveront sur le seuil des trois grandes facultés, la faculté de médecine, la faculté de droit, la faculté de théologie, et ils s’y trouveront pourvus des connaissances que j’ai appelées primitives, ou propres à toutes les conditions de la société, à l’homme bien élevé, au sujet fidèle, au bon citoyen, toutes préliminaires, et quelques-unes d’entre elles communes aux études des trois facultés dans lesquelles ils voudront entrer91.
Ce tableau, placé très-haut, et composé d’un grand nombre de figures, se voyait difficilement.
Ceux qui font leur amusement de la poësie dramatique, parlent plus souvent et avec plus d’affection des tragedies que des comedies qu’ils ont vûës ; ils sçavent un plus grand nombre de vers des pieces de Corneille et de Racine, que de celles de Moliere.
Mais le grand nombre, pareil aux flots de la mer sous une lune d’équinoxe, pourrait-il comprendre tes paroles ? […] Ils sont le grand nombre. […] Quant à leurs adeptes : quelques caillettes et un certain nombre de neurasthéniques. […] À Barcelone, il sème ses idées et réunit un assez grand nombre de partisans. […] Cette beauté, ils la circonscrivent d’un certain nombre de formules desquelles ils ne veulent pas qu’elle sorte.
Leur nombre variera selon la dureté des temps. […] Le ciel métaphysique, dont nous venons d’entrevoir les hypothétiques splendeurs, n’est ouvert qu’à un petit nombre d’élus. […] Que peut gagner l’espèce à ces progrès, d’ailleurs presque négatifs, d’un nombre restreint d’individus ? […] Dumas : il n’étudie qu’une seule classe sociale ; petit nombre de ses personnages. […] Il a un grand nombre d’ennemis dans le monde des lettres — les brebis coupables dont sa houlette de fer a ensanglanté les flancs.
On en apprécie bien la véritable et remarquable originalité quand on fait attention au nombre de choses que l’auteur y a exprimées pour la première fois. […] Maury a pu rétablir le texte authentique des dernières, et nous en faire connaître un bon nombre d’inédites. […] Aussi, n’est-ce pas sans raison, — sans une espèce de raison instinctive, confuse, et profonde, — que la mémoire des foules lui est reconnaissante encore de ce qu’il a tenté pour fonder le droit du nombre sur un titre authentique. […] La Bible est formée d’un certain nombre de livres, — historiques, prophétiques, poétiques, etc., — et ces livres, assignés par la tradition à de certains auteurs, sont classés dans un certain ordre : le seul droit que M. […] Tout le mouvement de l’histoire ne semble avoir tendu qu’à en diminuer le nombre.
Il méritait d’être compris par un petit nombre, un petit nombre à lui dédiant leurs âmes, très humblement. […] Les instruments furent perfectionnés, leur nombre multiplié. […] Renan, sur tous sujets, sont d’un nombre indéterminé : et nulle d’elles n’est pleinement valable pour lui. […] Stead, tant le nombre a été considérable des cas de double corps qu’on lui a signalés. […] Mais cette fêlure se resserre à mesure que s’accroît le nombre des cas signalés.
Un nombre secret soutient ces phrases et ces pages. Ce nombre les adapte à notre poitrine de façon que nous pourrions les réciter tout haut presque sans fatigue. […] Au demeurant ces juges méritaient eux-mêmes d’être jugés et avec sévérité, car ils se permettaient nombre d’erreurs. […] Le nombre des oisifs est si petit qu’il disparaît dans le grand ensemble. […] Mais c’était dire aussi que l’amour est parfois une dangereuse duperie, et l’amour est au nombre des « grands sentiments ».
Nous ferons certainement d’autres portraits contemporains, nous en avons déjà fait, en bon nombre, qui n’ont pu entrer dans les présents volumes, et, au moment même où nous achevons cette espèce de série, nous mettons sous presse un volume destiné à la compléter et à la poursuivre.
Dès lors voilà la question du grand nombre et des pauvres qui revient, question plus terrible et plus funeste encore dans la destinée de la femme que dans celle de l’homme.
Un très grand nombre d’hommes n’ont connu ni l’amour de la gloire, ni l’ambition, ni l’esprit de parti, etc.
Ce Recueil contient un grand nombre d’observations intéressantes, instructives, lumineuses, dont plusieurs étoient certainement neuves lorsqu’elles parurent.
Les difficultés sans nombre que vous devez avoir rencontrées dans votre marche, & que vous avez heureusement surmontées, ajoutent un nouveau degré au mérite d'avoir rassemblé, presque sous un seul point de vue, tout ce que l'Histoire, la Politique & la Géographie présentoient d'intéressant & d'essentiel à la connoissance exacte de ce vaste Corps.