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656. (1899) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Septième série « Pour encourager les riches. » pp. 168-175

* * * Je prie les gens très riches qui peut-être liront ceci, de ne point se dire : « Voilà une singulière façon, et bien engageante vraiment, de nous prêcher la charité !

657. (1899) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Septième série « Bilan des dernières divulgations littéraires. » pp. 191-199

Elle dit, ayant rencontré Mérimée : « Cette fois, c’est pour la vie, car je sens que celui-là est vraiment mon maître ».

658. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — D — Dierx, Léon (1838-1912) »

Gustave Kahn Léon Dierx est vraiment un admirable poète.

659. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — M — Merrill, Stuart (1863-1915) »

Ses vers, un peu dorés, un peu bruyants, éclatent et sonnent vraiment pour des jours de fête et de fastueuses parades, et quand les jeux du soleil s’éteignent, voici des torches allumées dans la nuit pour éclairer le somptueux cortège des femmes surnaturelles… Après de si éclatantes trompettes, les Petits Poèmes d’automne, le bruit du rouet, un son de cloche, un air de flûte dans un ton de clair de lune : c’est l’assoupissement et le rêve attristé par le silence des choses et l’incertitude des heures… M. 

660. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — S — Sully Prudhomme (1839-1907) »

Celui-ci est vraiment effrayant ; c’est bien le poète officiel, le poète qui manque aux comices de Madame Bovary ; il est inférieur à tout ; les sous-préfectures recèlent des bardes moins désuets ; il est honteux ; il est augiesque.

661. (1911) La valeur de la science « Introduction »

Mais pouvons-nous regretter ce paradis terrestre où l’homme, semblable à la brute, était vraiment immortel puisqu’il ne savait pas qu’on doit mourir ?

662. (1898) Manuel de l’histoire de la littérature française « Avertissement » pp. -

J’ai fait un choix parmi les écrivains, et je n’ai retenu, pour en parler, que ceux dont il m’a paru que l’on pouvait vraiment dire qu’il manquerait quelque chose à la « suite » de notre littérature, s’ils y manquaient.

663. (1905) Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc… « XVI »

Est-ce vraiment là de la serrurerie, du charronnage, du Manuel Rorel ; et peut-on dire, comme ajoute M.

664. (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Le voltairianisme contemporain »

Il y a bien dans l’arche de cette gloire, çà et là, quelques hommes d’esprit, pour les orner, aux encoignures, mais ceux qui en soutiennent le lourd entablement, ce sont vraiment les sots !

665. (1894) Études littéraires : seizième siècle

. — Si vraiment ! […] Si la Réforme avait vraiment réussi, elle substituait un « pouvoir spirituel » à l’ancien ; mais du moment que c’était la Renaissance qui réussissait, ce qui triomphait, c’était l’absence de pouvoir spirituel. […] Et qu’il y avait longtemps qu’on ne pouvait dire d’un couplet de vers qu’il eût vraiment le tour français ! […] Et remarquez qu’on ne sait vraiment pas pourquoi. […] Ici les Ronsardiens ont vraiment raison.

666. (1902) Le chemin de velours. Nouvelles dissociations d’idées

Y avait-il parmi ces livres perdus des pages vraiment dignes de larmes ? […] Cela nous paraît bouffon, parce que Montaigne n’était pas chrétien, et aussi parce que le christianisme ne manque vraiment pas d’apologistes. […] La méthode des Jésuites comporte quantité de caches, de portes dissimulées, de trappes, toute une machinerie vraiment déplaisante. […] Mais elles affectent sur ces sujets un pédantisme vraiment bien ridicule. […] La statuaire, où il faut du génie et des muscles, de l’intrépidité et de l’endurance, est évidemment l’art qui la domine le mieux et la réalise le plus sûrement : en pierre, en marbre, en bronze, elle est vraiment éternelle, elle est vraiment l’indestructible Idée.

667. (1894) Écrivains d’aujourd’hui

Il a remis en faveur une forme de roman qui est vraiment dans la tradition française. […] Il est vraiment un enfant de cette partie du siècle. […] Il ne s’en est vraiment éloigné qu’une fois, étant d’humeur peu voyageuse. […] Vraiment, est-ce que nous changeons tant que cela ? […] Ce style est d’une souplesse et d’une aisance vraiment merveilleuses.

668. (1898) Introduction aux études historiques pp. 17-281

On dit aussi « sciences ancillaires », « sciences satellites » ; mais aucune de ces expressions n’est vraiment satisfaisante. […] Ils sont atteints de la « maladie de l’inexactitude », dont l’historien anglais Froude présente un cas très célèbre, vraiment typique. […] Mais il ne suffit pas de noter les deux cas isolés, le plus ancien et le plus récent ; il faut chercher la période où l’habitude a été vraiment active. […] Il faut qu’ils rentrent vraiment dans le champ, car il arrive de prendre pour spécimen d’un groupe des hommes ou des faits d’un autre groupe. […] On doit donc se demander, non seulement sous quelles formes les œuvres historiques se présentent, mais quels sont, parmi ceux qui existent, les types d’exposition vraiment rationnels.

669. (1883) Essais sur la littérature anglaise pp. 1-364

Vraiment ! […] Les jolis mémoires de lord Herbert ont failli ne pas venir jusqu’à nous, et c’eût été vraiment dommage. […] On conçoit vraiment, sans beaucoup d’imagination, qu’elle lui fit mal la vue de cet acier qui avait été si cruel à sa famille. […] Vraiment, il y a des moments où, par esprit de réaction, on a envie de trouver que ce prince représente la sagesse et l’humanité. […] Elis Wyn est vraiment le visionnaire et le mystique de cette race d’hommes à l’intelligence étroite et au cœur moral et dur dont Hogarth est le peintre.

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