a écrit près de deux cents volumes que le xixe siècle, fils du xviiie , ne lit pas. […] Regardez son portrait, à la tête du volume de M. de Barthélemy ! […] On ne le connut guère que par les outrages immortels de Voltaire, mais la Gloire, qu’il méritait, resta comme prise sous les deux cents volumes qu’il a écrits.
Mais il faut bien entendre ici que dans ce seul volume d’histoire, où les faits sont ramassés, concentrés et étreints pour en faire mieux sortir la moelle, il ne s’agit que de l’histoire politique de la Papauté. […] Il a bien dit, au commencement de son volume : « qu’on avait fait remonter l’histoire de la souveraineté des Papes au seuil même du Cénacle », mais il trouve cela vague et il ne date leur pouvoir temporel que de Pépin, quoiqu’il cite plus loin une loi de Valentinien Ier qui lui paraît le premier fondement de l’indépendance et du pouvoir temporel du Saint-Siège. […] Hors ces deux taches au front de son volume et qu’on voudrait y essuyer (la seconde surtout), il n’y a qu’à louer pour ce qui suit.
Tantôt (à la page 149 du volume) Collé est un folâtre, le folâtre Collé, qui continue ses petites farces, et cela à propos de l’opinion la plus fondée touchant l’Essai sur l’histoire universelle ! […] Le volume, formé presque tout entier par ces Lettres, n’est certainement pas le Traité du Prince, mais ce n’est pas non plus celui du Valet. […] Sans doute, il y a dans ce volume d’autres conseils, d’autres enseignements, marqués, tous, soit au coin du goût littéraire soit à celui de l’observation humaine, du sens réel et positif, mais le fond de l’enseignement de Collé c’est la flatterie, la flatterie sur le plus grand pied, infatigable, continue, multiple, perpétuelle !
On est vraiment étonné de ce qu’on trouve en ces deux volumes, formidablement gros à l’œil, mais, à l’esprit, pas lourds ! […] Doudan, qui va maintenant s’éclairer de ces deux volumes, ne fut guères éclairé pendant les soixante-treize ans de sa vie que par les lampes et les candélabres du salon des de Broglie. […] Il y rayonnait et il le remplissait tout entier de vingt volumes de chefs-d’œuvre, qui se succédaient comme les batailles de Napoléon.
malgré cette fin d’un homme qui meurt en prenant toutes ses précautions pour qu’on s’en aperçoive et pour que la charité des gens de bien ne puisse calomnier sa mémoire en l’honorant d’une bonne action dernière, malgré l’exil volontaire dans lequel la vanité trouve moyen de s’encadrer encore, lorsque tous les autres cadres ont été brisés, enfin malgré des travaux… considérables, si vous comptez le nombre des volumes, et qui n’ont jamais (malheureusement) été interrompus, M. […] … II C’est le xixe siècle, du reste (et l’Histoire littéraire devra lui reconnaître cette supériorité), qui a mis dans le monde ces grands producteurs, comme il les appelle dans le jargon de sa manie économique, qui savent tirer de leur cerveau ce nombre de volumes en disproportion (a-t-on cru longtemps) avec la force de l’esprit humain, et qui ne le sont pas même avec sa faiblesse. […] Nous, de notre côté, en regardant dans quelles mains sont tombées les guides qui menaient naguères, comme un quadrige, trois ou quatre feuilletons à la fois, nous avons eu la preuve de cette vérité qu’il importe de répéter aux hommes d’une époque, dupe des choses physiques : c’est qu’il est plus aisé de produire beaucoup de volumes que d’en écrire un seul avec éclat, délicatesse et profondeur.
Teulet, a soigné l’édition toute domestique de ces volumes, qui offrent des parties d’étude sérieuse. […] que de charme à voir là, devant moi, cette multitude de gros volumes que je n’aurai jamais le temps de lire jusqu’au bout ! […] Mme de Tracy eut cet art, et la lecture attentive de ces volumes pourrait en donner une leçon. […] Je parle au point de vue du public, et je ne doute pas que de ces trois volumes qui sont presque inédits on n’en pût tirer un qui plairait à tout le monde, et qui placerait à un bon rang dans notre littérature morale le nom de Mme de Tracy. […] [NdA] Trois volumes, typographie de Plon, 1852 ; — non en vente.
Ce petit volume, dans sa première forme, dans son ordre naturel où les pièces se présentent selon l’heure et l’instant où elles sont nées, a pour moi du charme ; il nous offre un Gautier jeune, enfant, « sous une blonde auréole d’adolescence » qu’il ne garda pas longtemps. […] Dans ce petit volume de 1830, si on le prend à part, en soi et non noyé, comme plus tard, au milieu des Poésies complètes, on surprend l’adolescence du talent qui se dessine dans toute sa grâce. […] Il a décrit, en tête d’un article sur Marilhat50, l’une des scènes de cette vie d’artiste qu’il menait en commun avec Camille Rogier, Gérard de Nerval et Arsène Houssaye, ses proches voisins, et où venaient prendre journellement leur part Bouchardy, Célestin Nanteuil, Jean ou Jehan Duseigneur ; Petrus Borel le Lycanthrope ; Dondey qui, par anagramme, se faisait appeler O’Necldy, à l’irlandaise, et qui lançait un volume de vers intitulé : Feu et Flamme ; Auguste Maquet qu’on appelait, lui, Augustus Mac-Keat, à l’écossaise. […] Voir le volume intitulé l’Art moderne, page 95. […] Voir à l’Appendice, à la fin de ce volume, une note sur l’effet que produisait dans sa nouveauté un jeune France : devant ce 93 romantique, les Lameth et les Barnave de la veille s’effaçaient ; plus d’un même donnait sa démission.
I Pourquoi ces réflexions, dont les unes sont peut-être justes et les autres assurément excessives, m’ont-elles été suggérées par les deux nouveaux volumes qui viennent de paraître de l’Histoire des princes de Condé ? […] Mais il ne s’ensuit pas que le noble historien se soit trouvé lui-même dans les meilleures conditions pour nous faire une peinture absolument fidèle du grand Condé Je ne nomme que celui-là, car c’est lui qui remplit la moitié du troisième volume et tout le quatrième. […] Or, le portrait gravé qui est dans le quatrième volume me met déjà en défiance. […] Cependant il n’y travailla pas seul ; l’écriture change souvent, et dans tout le volume il y a tant d’emprunts à l’antiquité et à la fable, une si grande abondance de figures de rhétorique, une telle variété de rythmes depuis l’hexamètre jusqu’à l’ode tricolos tétrastrophos, le tout mêlé à une si profonde horreur de l’hérésie, qu’on peut attribuer l’œuvre au corps enseignant de Bourges. » Puis le duc d’Anguien apprend la philosophie et tes sciences. « Toutes ces études furent poussées à fond. » Pousser à fond l’étude des sciences et de la philosophie entre onze et treize ans, cela est tout à fait remarquable. […] Au moins l’apprendrons-nous dans les volumes suivants ?
Il se mit donc à l’œuvre, commençant pour la première fois d’écrire en français, et il composa les deux premiers volumes de son Traité des études, bientôt suivis de deux autres. De là il passa à la composition de son Histoire ancienne, dont il donna treize volumes en huit années. L’ayant commencée vers l’âge de soixante-sept ans, il en avait soixante-seize quand il la termina, et il passa incontinent à son Histoire romaine, dont il eut le temps encore d’écrire huit volumes, avant de mourir dans sa quatre-vingt et unième année (septembre 1741). […] Les deux premiers volumes du traité intitulé : De la manière d’enseigner les belles-lettres par rapport à l’esprit et au cœur, parurent en 1726. […] Combien de fois n’avons-nous pas relu ce second volume de l’Histoire ancienne, où l’auteur s’est complu à nous retracer dans Cyrus le plus accompli des héros et des conquérants dont il soit parlé dans l’histoire profane !
… Pourquoi n’a-t-il fallu rien moins que les deux volumes que voici : — les Études de critique littéraire, — les Études de littérature et d’histoire, — pour me faire une opinion toute contraire à celle que sur des souvenirs d’articles lus en courant, ici ou là, j’avais gardée de l’écrivain qui, un jour, allongea à la littérature facile ce fameux coup de fouet qui a tant claqué et dont peut-être elle s’est vengée en calomniant son esprit, — en faisant de cet esprit ce qu’il n’était pas2 ? […] Mais, de bonne foi, après avoir lu ces volumes d’aujourd’hui, dont l’importe le titre d’Études de critique littéraire, il m’est impossible de reconnaître et de consentir ce qu’il a si bien l’air de prétendre. […] Nisard, l’incomparable valeur de ces deux volumes où l’écrivain a prouvé, par son exemple, que la pureté de la conscience n’impliquait la fermeture de l’esprit à aucune notion littéraire, et que l’attache aux principes — et à tous les principes — n’empêchait pas non plus d’avoir de la grâce dans l’esprit, car il en a beaucoup, et de l’agrément, puisqu’on jure par ce mot, dans une société dont le premier besoin à l’heure que voici est peut-être d’être amusée. […] Matériellement, c’est un confortable volume, délicieux de papier et de caractères, avec deux portraits à la Grévedon, l’un représentant Shelley, charmant de mollesse, de transparence et d’yeux mouillés, comme une jeune fille déguisée en adolescent, et l’autre ne représentant pas lord Byron, mais M. […] Trelawney les ait confiées à quelqu’un qui en a fait ces prétentieuses élégances littéraires mêlées aux vilains et méchants propos de ce volume, on y répugnerait moins peut-être, mais on ne peut admettre que M.
Demesmay a ses notes aussi considérables que le texte et qui forment une moitié du volume. […] Partout dans cet agréable, instructif et somptueux volume, respire l’enfant passionné de sa contrée, l’écrivain désintéressé et bon, qui se croira trop comblé s’il fait agréer à quelques amis compatriotes, non pas son monument, mais son offrande.
Teodor de Wyzewa J’eusse désiré seulement qu’il put — avant cette imbécile fuite, Dieu sait où — voir publiées en volume ses Moralités légendaires, délicates merveilles de grâce, de tendresse, d’ironie, et qu’il avait composées naguère si joyeusement, avec la certitude d’années enfin charitables. […] Mais partout, et dans les plus cursives piécettes, se révèlent les qualités qu’ils contiennent ; et je crois que le vrai souvenir à donner à ce volume premier serait d’en garder dans sa mémoire quelques strophes qui sont des commencements de poèmes infinis, des débuts de sensations immortelles.
Nous trouvons, jeté sur un morceau de papier, avec le désordre d’une note : Il me manque le premier volume de ma vie d’enfant… J’ai presque tout le reste en portefeuille… J’aimerais qu’on écrivît sans esprit. […] Le volume laissé sur la table de nuit, il se faisait par avance une joie, sa maîtresse couchée et endormie, de se plonger dans le petit livre rouge avec recueillement, solennité, religion.
Ils ont compilé de volumes, pour apprendre au public que les Livres qu’il pouvoit lire, se réduisoient à un très-petit nombre. […] M. l’Abbé Goujet pensoit différemment : aussi il lui a fallu dix volumes pour l’histoire des Rimailleurs qui ont précédé l’aurore de la belle Poésie en France ; & pour s’être trop appesanti sur les mauvais Poëtes, il s’est vu obligé par le dégoût du public, à abandonner ce qu’il auroit pu écrire sur les bons.