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2735. (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre II. L’époque romantique — Chapitre I. Polémistes et orateurs, 1815-1851 »

Il vivait sous la Restauration dans son domaine de la Chavonnière, à Veretz en Touraine : il fut assassiné en 1805 par son garde.Éditions : Pastorales de Longus, ou Daphnis et Chloé, Florence. 1810, in-8 ; Pétition aux deux Chambres, 1816. in-8 ; Procès de Pierre Clavier-Blondeau, 1810. in-8 ; Simple discours de Paul-Louis, vigneron de la Charonnière, aux membres de la commune de Veretz, à l’occasion d’une souscription pour l’acquisition de Chantbord, 1821. in-8 ; Pétition pour des villageois qu’on empêche de danser, 1822, in-8 ; Gazette du village, 1823. in-8 ; Pamphlet des Pamphlets, 1821, in-8.

2736. (1886) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Deuxième série « M. Deschanel et le romantisme de Racine »

Car la tragédie vit d’actions excessivement violentes et brutales, de celles qu’on accomplit dans les moments où l’on redevient le pareil des fauves ou des hommes qui ont vécu aux époques primitives.

2737. (1772) Éloge de Racine pp. -

Que ces fautes soient, si l’on veut, pendant qu’il existe parmi nous, l’aliment de la jalousie et le tribut de l’humanité ; mais que la mort en le frappant emporte avec lui tout ce qui doit mourir ; qu’elle ne lui laisse que ce qui doit vivre, et que, sortant de ses cendres, il paraisse devant la postérité, comme Hercule, s’élevant de son bûcher, parut dans l’Olympe, ayant dépouillé tout ce qu’il avait de mortel.

2738. (1913) La Fontaine « VIII. Ses fables — conclusions. »

« Ceci ne me plaît pas, dit-elle aux oisillons : Je vous plains : car pour moi, dans ce péril extrême, Je saurai m’éloigner, ou vivre en quelque coin.

2739. (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Crétineau-Joly »

Au temps où nous vivons, dans les circonstances de malheur qui nous cernent depuis surtout un siècle et demi, croit-on qu’il serait sans aucun inconvénient, par exemple, de mettre en saillie tous les détails du pontificat de Léon X ?

2740. (1902) Les œuvres et les hommes. Le roman contemporain. XVIII « Alphonse Daudet »

à une République, le lit de Messaline où ils se consoleront de vivre et n’auront pas honte de mourir.

2741. (1919) L’énergie spirituelle. Essais et conférences « Chapitre VI. L’effort intellectuel »

Ne trouverait-on pas dans la représentation elle-même, dans les réactions intérieures qu’elle accomplit, dans la forme, le mouvement et le groupement des états plus simples qui la composent, tout ce qui est nécessaire pour distinguer la pensée qui se laisse vivre de la pensée qui se concentre et qui fait effort ?

2742. (1817) Cours analytique de littérature générale. Tome IV pp. 5-

Vous rapprocherez avec une pareille justesse les pensées générales du temps où vivait Lucain, des fruits de son imagination épique. […] « L’ennemi tous droits violant, « Belle Amazone, en te brûlant, « Témoigna son âme perfide : « Mais le destin n’eut point de tort ; « Celle qui vivait comme Alcide, « Devait mourir comme il est mort. […] Continuons de nous instruire en fouillant dans ce trésor de sublimités morales, où l’homme apprend à vivre sans esclavage et à ne se soumettre qu’aux règnes des Salomon expérimentés qui, ayant tout vu sous le soleil, gouvernent en justes et en sages :     « Mais l’exemple du monde a séduit Israël : « En vain dans l’avenir lit le grand Samuel ; « Dernier juste, il défend l’égalité première, « Et dit combien des rois pèse la race altière : « Pour conduire leurs chars ils prendront vos coursiers ; « Ils feront de vos fils leurs esclaves guerriers ; « Leurs lits seront ornés du travail de vos filles, « Et vos blés tomberont pour eux sous vos faucilles.

2743. (1895) Journal des Goncourt. Tome VIII (1889-1891) « Année 1889 » pp. 3-111

Mercredi 9 janvier Bourget, qui dîne ce soir chez la princesse, me raconte la mort de Nicolardot, qui, transporté de sa chambre de misère dans un lit bien chaud d’hôpital, au milieu de toutes les aises de la maladie, n’a pas duré quatre heures, tandis que peut-être, il aurait encore vécu des mois dans la sordide maison qu’il habitait… Le voilà mort, et voilà les personnages de son enterrement : Coppée, un académicien ; Mlle Barbier, la fille du conservateur de la bibliothèque du Louvre, où je l’ai rencontrée deux ou trois fois : une sainte prise de commisération pour ce misérable ; le propriétaire de la maison de prostitution qu’il habitait ; et un quelconque. […] Toutefois comme sa réponse à ma question ne concernait pas absolument les artistes japonais, Hayashi ajoutait que les artistes qui font parler d’eux, le doivent à une vitalité supérieure à celle des autres hommes, et quand ils ne sont pas submergés par un accident, ils doivent vivre très vieux.

2744. (1914) Note sur M. Bergson et la philosophie bergsonienne pp. 13-101

Et qu’est-ce que cette évidence qui devait être universelle et qui ne dépasse pas son auteur, qui devait être éternelle et qui ne survit pas à son auteur, qui même ne vécut pas peut-être autant que son auteur.

2745. (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 8 novembre 1886. »

  Gasperinibi continue en disant que Wagner, dans Tristan et Iseult a réagi contre cette tendance funeste des écoles italienne et française, lesquelles absorbent volontiers le tout au profit des divers éléments constitutifs et se préoccupent moins de faire vivre une œuvre que d’animer les parties accessoires. « Ce faisant, ajoute-t-il, il a vigoureusement tourné les esprits du côté d’une réforme urgente et montré la vraie route à suivre.

2746. (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « H. Forneron » pp. 149-199

Il n’y avait plus que cela qui vécût, pour l’honneur de l’âme humaine pervertie !

2747. (1856) Leçons de physiologie expérimentale appliquée à la médecine. Tome I

Cela indique alors que le malade n’a plus longtemps à vivre. […] Mais si, au contraire, on le sèche, si on le réchauffe peu à peu, il se rétablira graduellement, reprendra sa chaleur primitive et pourra vivre. […] Nous croyons, au contraire, que ces matières nouvelles qui, pour ainsi dire, n’ont point encore vécu, entrent d’abord dans des combinaisons organiques, et déplacent les matériaux anciens qui sont excrétés sous forme gazeuse, liquide, ou solide. […] Mais on n’en reste pas là, et alors voici le raisonnement pour les animaux qui vivent de chair. […] C’est aux dépens des matières qui ont vécu, que se fait toute sécrétion, car pendant l’abstinence, la circulation continue dans le foie, et la production du sucre se fait comme à l’ordinaire, quoique un peu diminuée, et l’on en trouve toujours chez des animaux qui n’ont rien mangé depuis quatre, cinq, six jours et plus.

2748. (1898) Introduction aux études historiques pp. 17-281

Bancroft, se proposa de recueillir les matériaux d’une histoire dont quelques acteurs vivaient encore, il n’épargna rien, il mobilisa une armée de reporters, pour leur soutirer des conversations25. — Mais s’agissait-il d’événements anciens, qu’aucun homme vivant n’avait pu voir et dont la tradition orale n’avait gardé aucun souvenir ? […] Le principal instrument de la critique de provenance est l’analyse interne du document considéré, faite en vue d’y relever tous les indices propres à renseigner sur l’auteur, sur le temps et sur le pays où il a vécu. […] Toutes ces restrictions peuvent se résumer ainsi : avant de tirer d’une œuvre littéraire un renseignement sur la société où a vécu l’auteur, se demander ce que vaudrait pour la connaissance de nos mœurs le renseignement de même nature tiré d’un de nos romans contemporains. […] L’historien, obligé pourtant de se représenter des images des faits, doit vivre avec la préoccupation de ne construire ses images qu’avec des éléments exacts, de façon à s’imaginer les faits comme il les aurait vus s’il avait pu les observer lui-même187. […] Cependant l’étude des institutions oblige à se poser des questions spéciales sur les personnes et leurs fonctions. — Pour les institutions économiques et sociales, il faut chercher comment se faisait la division du travail et la division en classes, quelles étaient les professions et les classes, comment elles se recrutaient, dans quels rapports vivaient les membres des différentes professions et classes. — Pour les institutions politiques, consacrées par des règles obligatoires et une autorité matérielle, il se pose deux séries nouvelles de questions : 1° Quel était le personnel chargé de l’autorité ?

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