/ 2164
663. (1923) L’art du théâtre pp. 5-212

Représentation idéale, mais aussi éloignée de la véritable que le monde intérieur du monde extérieur. […] Elle mettra en scène, sous des noms d’emprunt ou sous leur véritable nom, les hommes publics les plus en vue. […] Un véritable créateur pourrait s’en emparer et lui donner la consécration humaine. […] Un véritable malfaiteur viendra lui disputer la place : Dumas fils justement. […] Les autres, ceux qui reviennent à la véritable tradition, nous aurons donné bien des espérances… et apporté quelques déceptions.

664. (1898) Politiques et moralistes du dix-neuvième siècle. Deuxième série

Il ne faut pas oublier non plus son chapitre sur la concordance des Évangiles avec le système de Fourier, qu’il est permis de trouver amusant, mais qui respire un véritable respect et un véritable amour pour la personne et pour la parole de Jésus. […] Or la considération du consentement universel ne mène à la conquête véritable d’aucune vérité ; ce n’est pas une méthode philosophique ; mais c’est un expédient. […] Et c’est bien ici, encore, que l’on voit le véritable caractère de l’Église universelle. […] Le christianisme étant l’explication véritable de l’ensemble des choses, toute pensée humaine, en ce qu’elle a de juste, peut et doit être embrassée par lui et absorbée en lui pour s’y purifier et s’y fortifier ; et tout fait, aussi, tout fait considérable, doit être accepté par lui pour recevoir de lui sa véritable signification, son juste caractère, et sa portée légitime et salutaire. […] La tâche de ces interprètes, c’est de concilier les sentiments anciens avec les tendances nouvelles, les moeurs avec les opinions, les idées d’hier, progrès anciens, avec les idées d’aujourd’hui, progrès nouveaux, la démocratie, suite inattendue mais véritable du christianisme, avec le christianisme, source lointaine, mais véritable de la démocratie.

665. (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Académie française — Réception de M. Émile Augier » pp. 317-321

Laya : « Ce que vous appelez mon affectation (dans le style) est mon naturel. » J’ajouterai que cet homme bouillant et brillant, qui portait toutes ses qualités en dehors et qui les avait aussi en dedans, avait une véritable modestie littéraire sous un air de faste, de même qu’il disait avoir eu une timidité première à vaincre avant d’arriver à toute sa hardiesse.

666. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « LX » pp. 231-236

Ainsi, à ce procès Donon, il y a eu, dans le prononcé des jurés, contradiction manifeste et véritable trouble, lorsque, après avoir déclaré le jeune Donon innocent (ce qui aggravait nécessairement le crime de son accusateur Rousselet), ils ont ensuite déclaré celui-ci coupable, mais avec des circonstances atténuantes.

667. (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section III. Des ressources qu’on trouve en soi. — Chapitre premier. Que personne à l’avance ne redoute assez le malheur. »

Ce sont les caractères sans véritable chaleur, qui parlent sans cesse des avantages des passions, du besoin de les éprouver ; les âmes ardentes les craignent ; les âmes ardentes accueilleront tous les moyens de se préserver de la douleur, c’est à ceux qui savent la craindre que ces dernières réflexions sont dédiées ; c’est surtout à ceux qui souffrent, qu’elles peuvent apporter quelque consolation.

668. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — K — Karr, Alphonse (1808-1890) »

Pierre Larousse Sous les tilleuls eut un véritable succès.

669. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VI » pp. 50-55

Le corbeau de Voiture est mort… » Les lettres des dernières années de Voiture sont incomparablement plus simples, plus naturelles, et de plus d’esprit véritable que celles de sa jeunesse.

670. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — C — article » pp. 23-32

Helvétius, que vous avez longtemps vécu de ses bienfaits ; qu’en reconnoissance vous avez fait, pour lui plaire, un Livre d’athéisme, qu’il n’a pu lire, & ensuite rimé des ordures que vous lui disiez être votre véritable genre ; qu’après cela vous écrivîtes des Libelles contre des gens qu’il estimoit, qu’il vous chassa de chez lui, en continuant cependant de vous faire l’aumône .

671. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » pp. 92-99

Avoir reçu du Ciel une imagination vive & féconde, un jugement aussi exquis que solide ; allier à l’étendue du savoir une profonde sagesse ; aux charmes de l’éloquence l’empire de la vertu ; à l’élévation des dignités un amour aussi éclairé qu’intrépide pour le bien ; avoir ajouté à ces qualités une application infatigable à cultiver ses talens, une modestie sincere, la véritable parure du mérite : tel est le privilége heureux qui distingue ce Grand Homme, à qui les hommages ne peuvent être trop prodigués.

672. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » pp. 133-139

Tant qu'on aura parmi nous l'idée de la belle Poésie, & le goût des véritables beautés, Rousseau sera regardé comme le Génie le plus étonnant que notre Nation ait produit.

673. (1899) Esthétique de la langue française « Esthétique de la langue française — Chapitre VII »

Allons-nous, sur les conseils des comités coloniaux, devenir une nation polyglotte, sans même nous apercevoir que cela serait un véritable suicide linguistique, et demain un suicide intellectuel ?

674. (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre XVI. Des Livres nécessaires pour connoître sa Religion. » pp. 346-352

Ignorer sa Religion, c’est méconnoître les véritables biens de l’homme.

675. (1905) Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc… « XVII »

Enfin le cliché véritable, comme je l’ai expliqué antérieurement, se reconnaît à ceci : l’image qu’il détient en est à mi-chemin de l’abstraction au moment où, déjà fanée, cette image n’est pas encore assez nulle pour passer inaperçue et se ranger parmi les signes qui n’ont de vie et de mouvement qu’à la volonté de l’intelligence.

676. (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre troisième. Découverte du véritable Homère — Chapitre I. De la sagesse philosophique que l’on a attribuée à Homère » pp. 252-257

Voilà l’origine des doutes qui nous forcent de rechercher quel fut le véritable Homère.

/ 2164