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477. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 373-374

C’est la Tour de Babel ; il y regne une confusion grotesque, par la diversité des langages & des esprits.

478. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article » pp. 234-235

Alors sa ressource étoit de changer son lit de place ; en moins d’un an il lui fit faire le tour de sa chambre, en cherchant toujours un endroit pour le mettre à l’abri de la pluie.

479. (1880) Goethe et Diderot « Gœthe »

C’est par là que nous commencerons le tour de cet homme qui, s’il n’est pas le grand homme absolu qu’on accepte, n’en est pas moins, il faut le dire, une très grosse personnalité, puisqu’elle est enflée, comme une énorme bulle de savon, par le fuseau de tout le monde. […] Tour à tour et en même temps poète dramatique et lyrique, romancier, historien, voyageur, critique d’art, philosophe, naturaliste, musicien, botaniste, dessinateur, chimiste, ayant à peu près traversé toutes les catégories de l’esprit humain, Gœthe n’était pas, bien évidemment, venu comme cela d’une seule coulée, et son œuvre a trop de faces pour que nous ne soyons pas obligé de les disjoindre pour les juger… Or, le plus large et le plus beau de ces morceaux qui forment la mosaïque de Gœthe, celui que probablement il estimait le plus, — si son orgueil, surexcité par le bonheur insolent de toute sa vie, ne le faisait pas s’avaler tout entier dans ses moindres miettes, comme une hostie, — devait être certainement son théâtre, Nous prendrons donc son théâtre d’abord pour le juger. […] Seulement, s’il avait la fameuse cravate qui faisait dix-huit tours, il n’avait pas de Talleyrand l’impertinence du port de tête et cet œil fascinateur, à moitié clos, de la vipère languissante, parce que ce sont là des choses spontanées et naturelles que Talleyrand avait, — des dons de Dieu ou du diable ! […] L’œil de Gœthe, de cet homme conformé pour ne comprendre que ce qu’il voyait, l’œil de Gœthe n’était pas conformé à son tour pour prendre et étreindre autre chose que ce qui était petit. […] Monumentale de longueur, cette biographie n’en est pas moins vide de choses nouvelles, comme la tour de la Faim, remplie seulement de choses que Gœthe a jetées par tous ses écrits dans la circulation et qui courent le monde depuis longtemps.

480. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « III — I » pp. 12-13

Dans le journal le Globe, Granier de Cassagnac a loué à tour de bras et a cité.

481. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « LXXX » pp. 321-322

Alfred de Vigny, qui a passé au premier tour de scrutin, dédommagement bien dû après une si longue attente.

482. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — B — Bois, Jules (1868-1943) »

Bois est un ascète — cérébral tout au moins — et que les Vierges-Cygnes, les Âmes-Sœurs, qui constituent, dans sa Tour d’ivoire, toute sa compagnie, sont des amantes peu fécondes… en art surtout.

483. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — F. — article » pp. 270-271

Un jugement solide, un goût exquis, une méthode claire, des tours ingénieux, enrichissent cette Production, dont le style est néanmoins quelquefois diffus & peu châtié.

484. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » p. 395

Il imite parfaitement le tour d’expression, le nombre, & l’abondance quelquefois verbeuse de Cicéron, qu’il s’étoit proposé pour modele ; mais il n’a ni la force, ni l’éloquence, ni la richesse des pensées de l’Orateur Romain.

485. (1876) Romanciers contemporains

Elle a bien consenti à provoquer à son tour l’intérêt haletant et fiévreux qu’excite d’ordinaire ce genre de construction. […] Ce sont là des tours de force dont Mme Sand avait donné l’exemple. […] Tour à tour les recoins les plus insignifiants sont fouillés et les grands aspects magistralement mis en lumière. […] Elle s’arrêta, se frappant à son tour la poitrine, la tête penchée, continuant à guetter le cierge. […] Tour à tour, du lit de Madeleine mourante, se font entendre des paroles d’apaisement et des cris de révolte.

486. (1892) Portraits d’écrivains. Première série pp. -328

À son tour, M.  […] On montre à la tour d’Elven la fenêtre par où a sauté Maxime. […] Car le tour d’imagination romanesque, c’est justement chez Feuillet la marque originale. […] Une telle préoccupation, si absurde soit-elle, est très conforme au tour d’esprit romanesque. […] Zola sa vision de la réalité, c’est son tour d’imagination romantique.

487. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — C — article » p. 64

Le naturel & le tour aisé qu’il donnoit aux paroles de ses Chansons, qu’il mettoit sur les airs les plus connus & les plus faciles, a fait que plusieurs personnes les ont retenues, & qu’on a été en état d’en donner un Recueil au Public.

488. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » pp. 435-436

Elle a beau faire des tours de force pour justifier sa foiblesse, on n’y découvre plus que les prestiges d’une conscience qui veut s’étourdir sur ses fautes, mais qui n’en imposent point au Juge impartial qui doit les condamner.

489. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » pp. 107-108

Rochefort, [N.ABCD] de l'Académie des Inscriptions & Belles-Lettres, né en 17.. connu avantageusement dans la Littérature par une Traduction en Vers de l'Iliade & de l'Odyssée d'Homere, où l'on trouve une versification aisée, noble, animée, & quelquefois nerveuse, mais dépourvue en général de ce coloris qui donne la vie aux pensées & aux sentimens, de cette variété de tours qui fait disparoître la monotonie, & de ce choix de termes qui rend le Vers toujours poétique.

490. (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « À Monsieur Théophile Silvestre »

Mais ce n’est pas tout, mon cher Silvestre… Après que l’ami a appelé l’ami, le critique, à son tour, appelle le critique.

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