« Molière s’est peint lui-même dans le Misanthrope, vertueux, mais peu aimé, à cause de son manque de complaisance pour les faiblesses des autres ; il a également représenté Chapelle sous le nom de Philinte, qui, étant d’une humeur plus liante, voit les défauts d’un chacun sans s’irriter. » Cette assertion est appuyée par une multitude de faits que nous recueillerons dans la suite de notre commentaire.
On conviendrait par exemple qu’une rose représentera l’action de marcher, un palmier la fièvre, un marteau la pluie, et ainsi de suite. […] Ou bien, pourquoi ne pas élever la vertu représentative du symbole à la troisième, à la quatrième, à la ne puissance, en convenant que les images qu’il nous suggère représenteront elles-mêmes par métaphore d’autres images, celles-là d’autres encore, et ainsi de suite ? […] Dans un papier de tenture, le même motif reparaîtra, cent fois de suite, sans variation ; cette uniformité même est exigée pour répartir également l’intérêt du décor sur tous les points de la muraille ; elle correspond bien au caractère d’une surface plane.
Les imaginations dont je parle, déjà portées à demander à la vie réelle autre chose que ce qu’elle peut donner, à n’aborder ses devoirs que du côté sentimental et factice, prendront au pied de la lettre les conclusions du poëte, et se précipiteront, à sa suite, vers un idéal de bonheur régulier et domestique, non pas parce qu’elles le sauront honnête, salutaire, conforme aux lois divines et humaines, mais parce qu’elles le croiront poétique. […] … » — Et ainsi de suite : toute la préface est écrite de ce style, qui fait un singulier effet à côté du simple et ferme langage de M. […] Ce gouvernement et cette révolution, ils les arrangent à leur guise, ils les façonnent à leur gré, donnant à leurs théories toutes les perfections désirables, en écartant soigneusement l’imprévu, les passions humaines, créant à leur usage un nouveau monde, pur de toutes les souillures de l’ancien, vertueux, perfectible, équitable, tel, en un mot, qu’il le faut à des penseurs pour y introduire à leur suite la liberté, le bonheur et la paix.
. — L’Adolescence, et La Suite de l’Adolescence clémentine 7 ; — Bayle : Dictionnaire historique et critique, art.
C’est ainsi que Rousseau écrivit la Nouvelle Héloïse, — une suite de thèses philosophiques soutenues avec la flexibilité de l’esprit le mieux organisé pour le sophisme qui ait peut-être jamais existé.
Cadet Coquelin ou Coquelin Cadet qui reçut le nom d’Ernest à sa naissance, on ne sait trop pourquoi, et qui mérita par la suite d’être appelé Cadet, par cette raison forte qu’il est le Roussel de la dynastie des Coquelin et qu’il a toujours l’air de porter ses trois châteaux sur le bout de son nez, ce qui fait de lui le plus considérable comique de l’univers. […] Cette mesure, encore plus imbécile que malveillante, n’est que la suite naturelle d’un système général de démolition par le dénigrement de l’esprit militaire dans notre patrie.
La preuve que René ne fut pas écrit en vue d’une apologie chrétienne, c’est que nous en trouvons la suite, plus hardie et plus maladive encore, dans les Natchez. […] Il veut « qu’à l’énergie du dessin on ajoute le « coloris » ; qu’on « donne à chaque objet une forte lumière » et qu’on « forme de chaque suite d’idées un tableau harmonieux et mouvant, pour que le ton soit non seulement élevé, mais sublime ». […] Une suite de phrases n’est pas plus du style que la versification n’est de la poésie.
Ils mettent des batailles sur le théâtre : ils transportent en un instant la scène à vingt ans ou à cinq cents lieues de distance, et vingt fois de suite en un acte ; ils entassent ensemble trois ou quatre actions différentes, surtout dans les drames historiques.
Ivan Tourgueneff (suite) I Jacques Passinkof, Faust, le Ferrailleur, les Trois Portraits, l’Auberge de grand chemin, quelques essais dramatiques et enfin Deux journées dans les grands bois, magnifique scène descriptive des plaines ténébreuses de la Grande Russie, forment le premier et le second volume de cette collection étrange, pittoresque et attachante.
« Les places à la cour, dit-il, sont comme des lits dans un hôpital, où la tête de l’un est aux pieds de l’autre, et ainsi de suite, toujours en descendant68. » Voilà de ses images.
Religion, histoire, fantaisie (suite) L’esprit français épigrammatique, combiné avec un élément de pédanterie, destiné à relever d’un peu de sérieux sa légèreté naturelle, devait engendrer une école que Théophile Gautier, dans sa bénignité, appelle poliment l’école néo-grecque, et que je nommerai, si vous le voulez bien, l’école des pointus.
L’aliment peut être la chair d’un animal qui se sera nourri d’animaux, et ainsi de suite ; mais, en fin de compte, c’est au végétal qu’on aboutira.
Je me bornerai à en détacher un seul, de cette suite sinistre. […] Et il aura beau protester par la suite, il aura beau nier ses propres idées, démentir ses propres paroles, démentis, dénégations, protestations, ne nous toucheront point et nous n’y verrons que le regret tardif ou le dépit irrité de s’être montré si véridiquement lui-même.
Ni le 18 ni le 19 brumaire, la suite de l’histoire n’était évidente ni clairement probable. […] Seulement, le bébé qu’on attendait fut une fille, — déception cruelle, — et cette fille, Julia, tourna par la suite fort mal.