Pour nous, qui ne savons pas encore la géométrie, nous ne pouvons pas raisonner de la sorte, mais nous constatons que cette prévision se réalise d’ordinaire ; et nous pouvons toujours expliquer les exceptions en disant que l’objet A a bougé entre les instants α et α′, ou l’objet B entre les instants β et β′. […] Nous qui ne savons pas encore la géométrie, nous ne pouvons pas raisonner de la sorte ; nous ne pouvons que constater. […] Supposons que je sois enfermé dans une chambre entre les six parois infranchissables formées par les quatre murs, le plafond et le plancher ; il me sera impossible d’en sortir et d’imaginer que j’en sorte. — Pardon, ne pouvez-vous vous imaginer que la porte s’ouvre, ou que deux de ces parois s’écartent ?
Il n’en est plus de la sorte. […] L’essentiel pour l’humanité est de bien faire ce qu’elle fait, de telle sorte qu’il n’y ait plus à y revenir. […] Toute grande entreprise de cette sorte demande une première assise d’hommes.
Il y a là des gens de toute sorte, le vieux Janvier, l’oculiste Magne, la phalange de Médan. […] Il déroule lentement un long rouleau de papier, dont il tire, avec toutes sortes de précautions, trois flèches japonaises, et il me confesse qu’il tire de l’arc, et commence une dissertation sur la différence de l’arc du nord et l’arc japonais, dont le lancement se fait tout en bas, pour obtenir, suppose-t-il, une hausse. […] Il y avait déjà plusieurs jours de festoieries de la sorte, quand le Français demandait au mandarin de le faire arriver à une conclusion.
Au lieu de cela, placez-vous à la frontière, dans un pays encore français, n’ayez nulle chance de rencontrer dans un salon le soir l’écrivain que vous avez jugé le matind, de le rencontrer, lui ou l’un de ses amis intimes, de ses proches par le sang ou par le cœur, et vous pouvez avec convenance en parler comme d’un ancien, comme d’un mort, sans embarrasser votre pensée dans toutes sortes de circonlocutions, en appelant faux ce qui est faux, puéril ce qui est puéril, en entrant dans le vif de la pensée à tout coup. […] Mais en parlant de la sorte à M.
Non content de ces soldats en chair et en os, de ces hochets militaires en grand, il en avait encore à domicile dans sa chambre, et d’une autre sorte, pour le temps qu’il passait en ville : « Dans ce temps-là (1755), et longtemps après, le principal jouet du grand-duc, en ville, était une excessive quantité de petites poupées, de soldats de bois, de plomb, d’amadou et de cire, qu’il rangeait sur des tables fort étroites qui prenaient toute une chambre ; entre ces tables à peine pouvait-on passer. […] Et cependant il reste toujours très-singulier et très-peu explicable que de ce Soltikoff « beau comme le jour » soit sorti Paul Ier, cet autre grotesque, d’une ressemblance si frappante avec Pierre III, espèce de Lapon camus, rabougri, maniaque, violent, puéril, une sorte de caporal prussien qui semble taillé et calqué sur le modèle de son père putatif et officiel.
. — Ou bien encore (car ces sortes de légendes sont flottantes) ce fut contre le brillant bachelier en personne qu’il se sentit, dit-on, l’envie de disputer, le voyant si redoutable et si vainqueur : autre instinct de héros et d’Alexandre, jaloux de toutes les palmes, avide et amoureux de toutes les gloires. […] Il savait du grec ; mais ce qu’il savait à fond, admirablement, ce qu’il savait comme une langue naturelle, c’était le latin, toutes les sortes de latin, celui de Cicéron comme celui des Pères, de Tertullien et de saint Augustin.
Qu’ils les déguisent après cela sous toutes sortes de formes, je leur aurai beaucoup d’obligation s’ils peuvent contribuer à augmenter mon repentir. » On ne peut certes rien de plus humble et de plus fait pour désarmer ; cette action criminelle commise à Londres, et qui n’empêchait pas le coupable d’y séjourner, était, je l’espère, quelque délit amoureux, un de ces crimes qui, après tout, laissent subsister l’honnête homme261. […] On avait raconté que Prevost, jeune, au sortir du collège, avait eu une liaison amoureuse dans sa ville natale, et qu’un jour son père étant venu lui faire une scène chez sa maîtresse qu’il avait maltraitée, l’amant en fureur avait précipité du haut d’un escalier le bonhomme, qui, sans accuser personne, était mort des suites de sa chute : on prétendait expliquer de la sorte la brusque vocation du coupable et son entrée chez les bénédictins.
Par exemple, la théorie d’une langue, celle du grec, suppose une foule de combinaisons abstraites fort au-dessus des connaissances métaphysiques que possédaient les écrivains, qui parlaient cependant cette langue avec tant de charme et de pureté ; mais le langage est l’instrument nécessaire pour acquérir tous les autres développements ; et, par une sorte de prodige, cet instrument existe, sans qu’à la même époque, aucun homme puisse atteindre, dans quelque autre sujet que ce soit, à la puissance d’abstraction qu’exige la composition d’une grammaire ; les auteurs grecs ne doivent point être considérés comme des penseurs aussi profonds que le ferait supposer la métaphysique de leur langue. […] Les poètes grecs en général mettaient peu de combinaison dans leurs écrits ; la chaleur du climat, la vivacité de leur imagination, les louanges continuelles qu’ils recevaient, tout conspirait à leur donner une sorte de délire poétique qui leur inspirait la parole, comme les compositeurs italiens trouvent les airs en modifiant eux-mêmes leur organisation par des accords enivrants.
En 1789, trois sortes de personnes, les ecclésiastiques, les nobles et le roi, avaient dans l’État la place éminente avec tous les avantages qu’elle comporte, autorité, biens, honneurs, ou, tout au moins, privilèges, exemptions, grâces, pensions, préférences et le reste. […] L’Église la consacre à Reims par une sorte de huitième sacrement accompagné de légendes et de miracles ; il est l’oint de Dieu15.
A l’établissement du sens littéral se rapporte l’éclaircissement de toutes les obscurités ou difficultés qui se rencontrent dans le détail de l’expression, celui des allusions de toute sorte, historiques, biographiques ou autres, qui peuvent embarrasser un lecteur moyennement cultivé. […] Les multiples enquêtes qu’impose l’obligation d’expliquer avec précision, nous conduisent à toutes sortes de découvertes dont notre esprit s’enrichit.
Telles sont les images, évidemment incomplètes, qui me viennent à l’esprit au moment où j’évoque le crâne chauve, la barbe hirsute, les petits yeux obliques, le nez kalmouk, le visage ravagé, l’âme sensuelle et dolente de Paul Verlaine… Il a donné du jour, de l’air, et une sorte de fluidité frémissante aux vers et à la strophe, qu’avait durcie et glacée la discipline des Parnassiens. […] Charles Van Lerberghe La meilleurs partie de l’œuvre de Verlaine me paraît être celle oh il fut dans toute la candeur de son âme, dans toute sa simple grâce charmante, cette sorte de Villon ingénu et repentant qu’il sut être jusque dans la vie.
Les acteurs français ne pouvaient lutter avec ces étrangers : « La comédie telle que ceux-ci la jouaient, dit Brantôme, était chose que l’on n’avait encore vue et rare en France, car, par avant, on ne parlait que des farceurs, des conards de Rouen, des joueurs de la Bazoche et autres sortes de badins. » Ce qui devait offrir surtout un vif attrait, c’était la présence d’actrices élégantes jouant les rôles féminins, tandis que les rôles de femmes étaient tenus chez nous par des hommes. […] C’était l’usage de choisir pour ces sortes de rôles les noms les plus retentissants.
Dans quelle mesure ces deux sortes d’éléments se concilient-ils ? […] Après avoir constaté le développement considérable que prend le rôle de cette dernière dans les civilisations plus avancées, il ajoute : « Il faut reconnaître que l’individu n’aurait pu prendre cette place dans le développement de la poésie s’il n’avait joué quelque rôle dès l’origine et si la masse avait eu, comme le voulait Grimm, une sorte de faculté créatrice42. » M.
Au reste, ces deux sortes d’esprits ne peuvent guère s’entendre, ni se convaincre. […] C’est la solution de Guyau et en général des sociologues qui admettent l’existence d’une sorte d’altruisme et de socialisme primitif (ce dernier mot pris au sens le plus large). — Dans les sociétés primitives l’individu aurait très peu existé ou même pas du tout.