Après l’Unité spirituelle, il écrivit le livre de la Douleur, un livre de mysticité tendre comme les Saints en auraient écrit un avant que leur sang fût devenu lumineux et quand il fait mal en coulant encore. […] … Et c’est là encore, pour le dire en passant, une raison à ajouter aux autres pour que ce traité de « la Douleur », qui ne s’arrête pas à la bagatelle des larmes et qui, comme Julien l’Apostat, ne jette pas non plus du sang de sa blessure contre le ciel, ait partagé le triste sort de tous les écrits de Saint-Bonnet, qui échappent à leur époque par leur élévation même et ne se courbent pas au niveau de cette masse qu’on appelle le public… « Il faut que tout se paye toujours !
Mais Byron, comme les poètes absolument grands, avait les toutes-puissantes qualités de la Nature immortelle qui se purifie de ses propres orages, et fait venir ses plus belles moissons dans du sang. […] Les fils de ceux qui burent leur sang au combat des Trente ont assez de cœur pourtant pour ressentir ces fières nostalgies, si les vers de Brizeux étaient capables de les donner ; mais la Bretagne peut être tranquille sur le compte de ses enfants.
De très-bonne heure il s’est posé comme un conseiller railleur, familier, de sang froid, vif et même hardi d’expression et de franc parler, et frondant les goûts et les ferveurs alors en vogue dans les jeunes générations.
mais ce qu’on sait moins, c’est comment cette issue se prépara, par quelle force puissante et cachée la Révolution fut menée à terme, et par quel principe de vie le salut de la France s’enfanta au milieu des cris, des larmes et du sang.
Cependant j’aurais voulu être impolitique comme eux, compromettre tout ce qu’ils avaient compromis, et mourir comme eux encore, parce qu’il n’est pas possible de laisser corôler le sang sans résistance et sans indignation… » Maintenant écoutons M.
Il n’y a plus de démocratie absolue ; il n’y a plus d’aristocratie retranchée : nous tous, enfants d’un même pays, nous nous divisons inégalement et à l’infini en deux classes qui se modifient, se pénètrent et travaillent à se refondre chaque jour en vertu d’un va-et-vient aussi naturel que l’est dans le corps la circulation du sang ; parents riches et parents pauvres, voilà toute la différence.
L’opposition de votre peine, et de la félicité de votre ennemi, produit dans le sang un véritable soulèvement.
les princesses du sang De plus grandes dames encore… On commençait à trouver que la plaisanterie était forte.
et cette vision, que tout ici devait obscurcir (car il n’est pas encore arrivé qu’on naquît impunément d’un sang impérial), quelle force d’esprit elle suppose, ou quel incomparable désenchantement !
Et ses vers parurent meilleurs, même à ceux qui ne les avaient pas lus, quand on sut de quelle blessure ils avaient coulé en pleurs de sang.
Charles Morice D’un rêve d’or et de sang, bellement théâtral, M. de Heredia fait des poèmes sans pensées et pleins de mouvements et de couleur, des vers sonores et rudes.
Adolphe Retté nous donne l’exemple de tout ce que peut la force du sang.
Mais je salue en lui toutes les fougues et tout le ruissellement de sang et d’or des hommes de génie.
Mais il était moraliste, et surtout moral, quand il disait au roi dans sa première épître : …………… Laissons là les sièges, les batailles ; Qu’un autre aille en rimant renverser les murailles, Et souvent sur tes pas, marchant sans ton aveu, S’aille couvrir de sang, de poussière et de feu ; À quoi bon d’une muse au carnage animée Échauffer ta valeur déjà trop allumée ?