Voilà ce qui empêche de regarder aux erreurs menues et fait applaudir à la large justice d’un écrivain qui, en jugeant la littérature d’avant Corneille, ne s’est pas rappelé assez qu’il écrit, lui, après Corneille ! et que les bénéfices du temps et la gloire pour l’historien ou le critique littéraire, c’est de voir ce que les hommes comme Malherbe, Vaugelas, le cardinal de Richelieu, pour agir comme ils ont fait, ne pouvaient pas regarder !
Statue de cloître pour le monde moderne, qui semble n’avoir guère le temps de la regarder. […] D’abord confesseur de la reine Isabelle, ensuite archevêque de Tolède, puis cardinal et grand inquisiteur de Castille et de Léon, enfin ministre et régent d’Espagne, sous les différentes pourpres du commandement qu’il revêtit avec tant de magnificence, l’humble sandale du Franciscain se retrouva toujours… Richelieu, auquel le docteur Hefele la comparé dans un parallèle très substantiel et très détaillé, est principalement gentilhomme et grand seigneur, — Mazarin est un habile et séduisant officier de fortune, — mais Ximénès est un moine qui entend le gouvernement des hommes parce qu’il le regarde du point de vue de Dieu.
Catholique du Syllabus, — du Syllabus qui n’est pas une nouveauté de ces derniers temps, mais l’expression dernière du catholicisme éternel, — il n’a pas craint de regarder à la clarté fixe de cette lumière les choses d’une époque où la société, désespérée, est à l’extrémité de tout, et où l’on peut jeter sans inconvénient une dernière fois le dé de la vérité à travers les dés pipés d’une partie à peu près perdue, et qu’il est peut-être impossible maintenant de gagner ! […] Or, si, au dire des sages du temps et des diplomates de transaction, la chose est impossible, regardons, comme Maurice de Bonald, avec des yeux lucides, ce qui doit nous faire mourir, et toisons fièrement notre bourreau.
comme voyageur, qui regarde et comme peintre de ce qu’il a vu, ce n’est pas un homme de l’acuité de regard et de la puissance pittoresque du marquis de Custine, un voyageur à peu près du même temps. […] Seulement, après y avoir regardé, elle ne trouve dans ce Gérard de Nerval, exagéré par ses compagnons de jeunesse, que des qualités secondaires, — que (tout au plus !)
« Il résulte de la lecture de cette constitution, qu’elle ne regarde que de vils Européens. […] Ils ne regardent pas aujourd’hui l’enfer comme un des principaux points de leur croyance. […] Cette affectation fut regardée comme un outrage par tous ses citoyens. […] Un des plus grands poëtes de sa nation fut regardé comme un rimeur sans génie. […] Sans doute qu’il regarde comme un privilège de son ordre l’austérité & la singularité des habillemens.
On peut le regarder comme un de ces Maîtres qui ne se bornent pas à une instruction de routine.
C’est un peu sur la réputation bien acquise de l’auteur qu’on va les regarder.
Cet enfant passe et regarde en passant.
S’il n’eût écrit que sur l’Histoire sacrée & profane, dont il a publié un Cours, & sur l’Histoire des Insectes, dont il a donné un Abrégé, on ne l’auroit regardé que comme un Ecrivain médiocre, & c’étoit bien assez.
On peut les regarder comme des Traités de Jurisprudence, où l’Orateur, l’Historien, le Naturaliste, le Philosophe, & même le Théologien, trouveroient à s’instruire.
Il ne sera pas inutile de remarquer que tous les deux ont été & sont encore regardés comme des Philosophes.
Les Vies d’Horace, d’Ovide, & de Pline le jeune, écrites en latin, sont dans le même goût, quoiqu’on les regarde comme ce qu’il a fait de mieux.
Ils semblent vous regarder, et vous sourire, même de près.
On ne la propose pas comme un modele de style ; on ne peut en regarder l’Auteur que comme ceux qui découvrent les mines, en laissant aux autres le soin d’épurer les métaux qu’on en tire, & de les mettre en valeur ; ce qui aura toujours un grand mérite aux yeux des justes appréciateurs de ce genre d’utilité.