Tu sais, Seigneur, que j’ai toujours désiré mourir pour ta sainte foi. » Il fit deux ou trois pas et tomba de nouveau à genoux, et, inclinant la tête, les bras tendus en croix, les regards vers le ciel, il rendit l’âme. […] « Le regard se promène, dit P.
Albalat étend Lamartine lui-même sur le chevalet, pour adoucir, par exemple, la finesse de sa peau rougissante comme à quinze ans sous les regards en : sa fine peau de jeune fille rougissante. […] Il y a dans des gestes, dans des regards, dans des draperies, telle intention secrète à la fois de beauté et de prière qui dépasse l’ordinaire intelligence d’un séminariste gavé de théologie liguorienne.
Le langage revêt tous les modes : son, geste, tact, regard. […] Un bon guide reconnaît à la couleur la résistance de la glace ou de la neige, exactement comme un bon pilote distingue d’un regard les hauts-fonds, et les passes.
Oui, en ses années de vie entière et puissante, instinctivement et par l’effet d’une sympathie, d’une curiosité impétueuse, elle aspirait, on peut le dire avec éloge, elle aspirait à une vaste cour, à un empire croissant d’intelligence et d’affection, où rien d’important ou de gracieux ne fût omis, où toutes les distinctions de talent, de naissance, de patriotisme, de beauté, eussent leur trône sous ses regards : comme une impératrice de la pensée, elle aimait à enserrer dans ses libres domaines tous les apanages.
En revanche le Midi est naturaliste, car la nature y est si belle et si claire que l’homme, n’ayant rien à désirer, ne trouve rien de plus beau à inventer que ce qu’il voit : ici, l’art en plein air, et, quelques centaines de lieues plus haut, les rêves profonds de l’atelier et les regards de la fantaisie noyés dans les horizons gris.
Tromper la confiance d’une âme innocente qui s’ouvre à la vie est un des plus grands méfaits au regard d’une certaine conscience qui semble n’avoir pas le sens des proportions, justement parce qu’elle n’emprunte pas à la société son étalon, ses instruments, ses méthodes de mesure.
L Hartman, délégué de la haute commission de Coblence et dans les quelques brochures et articles de M. édouard Monod-Herzen, où se trouvent, non pas confondues, mais réconcilées, sous le regard favorable de Platon, la géométrie et la poésie.
Mais s’il lui faut aller observer des phénomènes dans l’estomac, il doit imaginer des procédés d’expérimentation plus ou moins complexes pour voir dans une cavité cachée à ses regards. […] Seulement dans les sciences expérimentales ces rapports sont entourés par des phénomènes nombreux, complexes et variés à l’infini, qui les cachent à nos regards. […] J’aurai donc le soin, dans la suite de cet ouvrage, de mettre toujours en regard la description des procédés d’expérience avec les dispositions anatomiques, et je montrerai que plus d’une fois les divergences d’opinions entre physiologistes ont eu pour cause des différences anatomiques dont on n’avait pas tenu compte dans l’interprétation des résultats de l’expérience.
Dès qu’ils ont tourné des regards menaçants contre la majesté du ciel, ils ne manqueront pas le moment d’après de les diriger contre la souveraineté de la terre. […] L’âge n’est plus pour moi où ces choses-là pouvaient me plaire, quoique, à la vérité, en jetant un regard en arrière sur le passé, je ne me rappelle pas le moment où elles ont pu avoir pour moi beaucoup d’attrait.
Aucune connaissance ne s’obtient que par abstraction : dans les sciences pures, une fois les éléments de la connaissance constitués dans l’abstrait, on peut ne jamais donner un regard à la réalité, du moins aux réalités intégrales, confuses, et scientifiquement inconnaissables. […] En ce temps où l’éducation des enfants préoccupe à si juste titre les esprits clairvoyants qui aperçoivent les intérêts vitaux de la patrie, il n’est pas inutile de jeter un regard sur les conditions dans lesquelles nos aïeux trouvèrent la solution du problème ; nous y apercevrons les origines de la crise actuelle.
Mais à mesure qu’il vivait, et qu’en vivant il apprenait la vie, que Descartes désapprenait ; à mesure qu’il se dégageait de ce fanatisme de la science où l’autre, au contraire, s’enfonçait chaque jour davantage ; et enfin, à mesure qu’éclairé par sa propre expérience il voyait mieux, d’un regard plus lucide et plus pénétrant, la misère infinie de la condition humaine, naturellement aussi, sans effort et presque sans calcul, par le seul effet de son perfectionnement moral, il voyait mieux, non seulement l’insuffisance, mais les dangers du cartésianisme. […] À la fin du siècle, en effet, le langage de Montaigne est identique à celui de Rabelais : « J’ai pris — dit-il — bien simplement et bien crûment, pour mon regard, ce précepte ancien que : “Nous ne saurions faillir à suivre nature”, que le souverain précepte, c’est de : “Se conformer à elle”. […] Le talent, qui sait tout ce qu’il fait, qui peut en rendre compte, ne le peut et ne le sait que comme incapable d’étendre son regard au-delà des horizons dès son temps ou des bornes actuelles de son expérience ; mais le génie, lui, c’est vraiment le pouvoir d’anticiper sur l’avenir ; et d’âge en âge, ses créations ne changent pas pour cela, comme on le dit quelquefois, de nature ou de sens, mais il faut les comparer à ces lois dont la formule féconde enveloppe jusqu’aux phénomènes qu’elles n’ont pas prévus.
En regard, l’ardente figure d’Hermione. […] Et c’est pourquoi Mithridate et Iphigénie me semblent les deux seules tragédies auxquelles se puissent appliquer, avec quelque apparence peut-être de justesse, les vers de Voltaire sur ces amoureux que l’Amour « croit des courtisans français » — et aussi les éternelles railleries de Taine, dont c’était la manie de ne voir dans les tragédies de Racine qu’une reproduction de Versailles, par exemple ce passage des Nouveaux Essais de critique et d’histoire : Mettez (dit-il après avoir parlé de l’Achille grec), mettez en regard le charmant cavalier de Racine, à la vérité un peu fier, de sa race et bouillant comme un jeune homme, mais discret, poli, du meilleur ton, respectueux pour les captives… leur demandant permission pour se présenter devant elles, tellement qu’à la fin il ôte son chapeau à plumes et leur offre galamment le bras pour les mettre en liberté… Une des causes de l’amour d’Iphigénie, c’est qu’Achille est de meilleure maison qu’elle ( ?)
Maurois en regard, sur deux colonnes, et l’on voyait immédiatement que ce n’était pas décisif du tout. […] laissé votre regard tomber sur lui, Ainsi faisant éclore un destin de poète En l’enfant de jadis qui vous parle aujourd’hui.
On cria de tous côtés que de jeunes demoiselles, à qui l’on devait donner une éducation chrétienne, n’étaient point faites pour se montrer en plein théâtre ; que la modestie et la pudeur étant les vertus principales du sexe, il ne convenait pas d’exposer aux regards avides des courtisans et des grands seigneurs les filles de Sion, les vierges innocentes et timides qui croissaient à l’ombre du sanctuaire.