La défaite est une chose atroce pour une race aussi impressionnable que la nôtre.
dit un de ses personnages, nous sommes pareils à ces cristaux puissants où dort, en Orient, le pur esprit des roses mortes, et qui sont hermétiquement voilés d’une triple enveloppe de cire, d’or et de parchemin. » Une seule larme de leur essence conservée ainsi dans la grande amphore précieuse (fortune de toute une race et que l’on se transmet par héritage, comme un trésor sacré tout béni par les aïeux) suffit à pénétrer bien des mesures d’eau claire.
Ce désir est divinateur, comme tous les instincts naturels, parce qu’il est, en définitive, la force accumulée par les succès antérieurs de l’intelligence, soit dans l’individu, soit dans la race.
Sous les différences que maintiennent entre eux les sociétés particulières ou les races spéciales auxquelles ils appartiennent, il faut que nous ayons retrouvé leurs ressemblances, grâce auxquelles nous les posons comme faisant également partie de la société humaine, du genre humain.
Il a embourgeoisé Rabelais, Sterne et Voltaire, en les imitant ; Sterne, Voltaire et Rabelais, des bourgeois comme lui de naissance sociale, mais de race de tête différente. […] Il nous a infectés. « Je sais bien — disait le vieux Mirabeau — qu’il y a des excréments dans toute race » ; mais, ici, c’est le fondateur de la race qui est l’excrément. […] Nous l’avons dit ailleurs, dans ce long travail : il embourgeoisea Rabelais, Sterne et Voltaire, ces esprits de haute race, quand il voulut les imiter. […] C’est le mérite du conteur et du critique, — mais le conteur — rare et bref chez Diderot — n’est ni de la grande race ni de la grande manière de ceux qui furent les poètes épiques du conte : Richardson, Daniel de Foe, Fielding, et, plus tard, Walter Scott et Balzac. […] Byron, cette âme d’un feu céleste, comme les étoiles et comme la foudre, paraît trop divinement brûlante à la race, difficile en feu, de messieurs les pétroleurs actuels, qui ne veulent plus de feu divin… On l’éteint partout dans les œuvres.
Je n’ai pas cru devoir insister sur l’influence exercée par la race et le milieu sur l’œuvre de Verhaeren. […] Sa sensibilité semble avoir été façonnée et comme pétrie selon les manières pures — je dirais classiques, si ce mot ne signifiait souvent des contours trop stricts — de notre race. […] Nous sommes une race d’honnêtes joueurs de billard. […] Plus tard, Mithouard acclimatera son mysticisme à un naturalisme local et deviendra un des types les plus représentatifs de sa race. […] Par-dessus le parnasse les poètes en cause ont voulu rejoindre la tradition de la race.
Ainsi, dans un des récents numéros de la Revue française de psychanalyse, le bibliographe écrivait-il d’une analyse qu’elle tend (sic) à prouver que les conflits sont les mêmes dans la race blanche et la race noire. […] Il tomberait de haut, ce très subtil, à s’entendre dire, que son imprécision n’est qu’un bigoudi, ajouté à tous les bigoudis de faux-semblants, une hypocrisie pour empapilloter le classique dégueulis, quant à l’inégalité des races. […] Ainsi, le patriotisme de l’inconscient serait-il un patriotisme large, mettons européen, pour plaire à la S.D.N. avec alliance américaine, mais d’Américains à visages pâles, et non de couleur, puisque si certaine analyse tend à montrer que les conflits sont les mêmes dans la race blanche et la race noire, le cas n’est d’ailleurs pas probant, car il est à peine question de conflits inconscients. […] Or, au nom de la psychanalyse, contre elle en vérité, on vient nous insinuer que les conflits pourraient bien se trouver à l’entière discrétion d’un inconscient variable de race à race, d’individu à individu, faculté en soi et la plus particulière de races, d’individus donnés.
Je ne suis pas de vraie race grecque ; et je crois d’ailleurs qu’il n’en existe plus de représentants. […] J’aime causer avec les gens, pour lire leurs pensées, je veux savoir leur condition et leur race. Ce n’est pas pour rien que je suis ethnologue, quoique je ne croie guère aux caractères spéciaux d’une race, considérée simplement en tant que race. La race, voilà encore une abstraction. […] Non, non, ce n’est pas de la vanité, c’est le type de la vieille race qui vient se manifester en moi de la manière la plus marquante.
Le mouvement des idées, l’évolution de l’organisme social, le contact des races étrangères, et le spectacle de leurs idées, de leur organisation, de leurs arts aussi et de leur littérature, modifient sans cesse le génie national, et l’expression qu’il donne de lui-même dans les œuvres de ses écrivains.
La vérité, c’est que les nations civilisées se demandent comment elles exploiteront, pour l’accroissement de leur propre richesse et de leur propre bien-être, les régions du globe occupées par les races inférieures, et qu’elles se disputent déjà cette exploitation.
Je suis le descendant des pages chevelus Qui, sveltes, se levaient après les vidrecomes, À la fin des repas — poètes gentilshommes Dont la couronne avait des baisers pour fleurons, Et qui, l’épée au flanc, coupe en main, fleurs aux fronts, Parmi l’or héraldique et fin des marjolaines, Chantaient le hennin blanc des hautes châtelaines… — Et quoique le fil des beaux siècles soit rompu, J’ai gardé de leur race autant que je l’ai pu3.
Cependant les mots du second et du troisième type peuvent avoir acquis, par le hasard des formations ou des déformations, une certaine beauté analogique ; ils peuvent être tels qu’ils aient l’air d’être les frères véritables des véritables mots français ; cette pureté extérieure, qui ne fait point illusion au phonétiste, doit désarmer le littérateur ; il nous est parfaitement indifférent, en vérité, que hélice, agonie, gamme soient des mots grecs ; rien ne les différencie des plus purs mots français ; ils se sont naturellement pliés aux lois de la race et leur fraternité est parfaite avec lice, dénie, flamme, véridiques témoins.
N’a-t-il pas chanté le struggle for life, et le struggle sous sa forme niaise, incompatible avec les instincts d’une haute race, le struggle autorisant les attaques violentes ?
Nous avons une preuve sensible dans les capitulaires de nos rois de la seconde race, pour montrer que de leur temps il y avoit des comédiens de profession qui joüoient des pieces de théatre.