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935. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 167-169

La Raison, c’est-à-dire, cette saine Raison, si rare dans les Ouvrages de ce Siecle, y marche d’un pas ferme, le flambeau à la main, & découvre, sur sa route, des vérités profondes, enchaînées les unes aux autres, formant un Tout aussi instructif, que pensé avec justesse, & sagement digéré.

936. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 208-210

Ces hommes courageux, qui ont porté les lumières de la Foi chez tous les Peuples connus, n’ont pas été des hommes qu’on puisse taxer d’ignorance & de fanatisme : la plupart d’entr’eux joignoient à un zele héroïque, des talens distingués, un savoir profond, les espérances de gloire & de fortune les mieux fondées.

937. (1909) Nos femmes de lettres pp. -238

Nous repoussons ce qu’il entre d’abstrait, par conséquent d’invraisemblable dans la fortune d’un auteur qui fait jouer une pièce dont l’effet immédiat est de « provoquer un élan d’amour dans sa ville » — nous savons trop par expérience que les choses ne se passent pas ainsi — et pour qui « tous les soirs les planches poudreuses de la scène furent comme un profond divan où il posséda le cœur blessé, le cœur traîné des nerveuses spectatrices ». […] Sorti du plus profond des parcs arborescents,  Le Printemps est déjà dans l’air comme un encens. […] Elle demeure toujours exacte en effet, elle enferme une part de vérité profonde, la réplique de M.  […] Mais elles n’auraient pu être si brûlantes, ils n’auraient pas été si profonds, si je ne t’avais pressentie sous ce velours obscur, comme on devine la lune argentée sous le nuage qui passe. » Voilà l’élément intellectuel qui vient s’ajouter au sensible, en manière de raffinement, et pour pousser jusqu’au dernier degré de l’aigu les pointes extrêmes de la volupté. […] Tes pas oublieront le rythme de l’onde ; Ta chair sans désir, tes membres perclus,  Ne frémiront plus dans l’ardeur profonde.

938. (1894) Études littéraires : seizième siècle

Il faut des grâces particulières », elle disait sans s’en douter le mot le plus profond du monde. […] La pitié de Commynes est profonde et n’est point sans amertume à peindre Louis XI à Plessis-lès-Tours. […] Sa parole était vigoureuse, pressante, soutenue par une conviction profonde et l’impossibilité de supposer un instant que quiconque ne pensait pas exactement comme lui pût avoir raison. […] Il avait eu des amitiés très fortes et très fidèles, dont une, royale, ne semble pas avoir été la moins profonde. […] L’empreinte laissée sur lui par ses sept années de recueillement et de labeur solitaire est restée profonde.

939. (1896) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Sixième série « Lamartine »

Preuve manifeste de sa profonde sensibilité ! […] — Dans la Retraite (Harmonies), la pénétration des images par l’idée est plus intime et plus profonde encore. […] Oui, c’est bien sa blessure qui fait le coeur de Jocelyn si profond, si large et si tendre. […] Mais j’avoue qu’elle me paraît, à moi, d’une philosophie peut-être profonde, et d’une extrême vraisemblance morale. […] Assurément un psychologue, comme Edgard Poë, aurait pu produire des combinaisons de souffrance morale et physique plus compliquées et plus profondes.

940. (1823) Racine et Shakspeare « Préface » pp. 5-7

Les règnes de Charles VI, de Charles VII, du noble François Ier, doivent être féconds pour nous en tragédies nationales d’un intérêt profond et durable.

941. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — B — Blanchecotte, Augustine-Malvina (1830-1897) »

Théophile Gautier Élève de Lamartine, elle a gardé du maître la forme et le mouvement lyriques, mais avec un accent profond et personnel qui fait penser à Mme Valmore.

942. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — B — Brizeux, Auguste (1803-1858) »

Mais il découvrit certainement une chose charmante entre toutes, il découvrit l’amour breton, amour discret, tendre, profond, fidèle, avec sa légère teinte de mysticité.

943. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — L — Leygues, Georges (1857-1933) »

Depuis longtemps, Les chanteurs d’amour, de printemps, D’idéal et de fantaisie Ne sont plus écoutés ni lus, Et l’on compte trop peu d’élus Dans le ciel de la poésie… Prenez donc ce coffret où dort Mon passé, cher et jeune mort, Fleuri de fis et d’asphodèles, Et dans quelque abîme profond, Au fond, poète, jusqu’au fond, Jetez-le de vos mains fidèles !

944. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — P — Pommier, Amédée (1804-1877) »

Pommier, tout autant que la puissance de s’attendrir et de s’indigner, Balzac, ce rieur profond, l’avait remarquée.

945. (1920) La mêlée symboliste. I. 1870-1890 « Léon Dequillebec » pp. 165-167

Le plancher chavirait sous les pas, mais il y avait un grand jardin avec des arbres profonds, où toutes les graines poussaient en liberté ; assez d’espace pour faire songer aux bois ; des vieux lierres, des coins noirs, des sentiers, des odeurs.

946. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » pp. 484-486

Charron, [Pierre] Théologal de la Cathédrale de Condom, né à Paris en 1541, mort subitement dans une rue de la même ville, en 1603 ; génie profond & facile qui tenoit de celui de Montagne, son ami.

947. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » pp. 377-379

Il écrit avec noblesse, & souvent avec élégance ; il a l’art de présenter les faits d’une maniere intéressante ; on voit qu’il est plein de sagacité dans la Critique, judicieux & quelquefois profond dans ses Réflexions, toujours vrai dans ses Récits.

948. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » pp. 2-5

Mais comment avec une maniere de s’exprimer presque toujours insipide, grossiere, dégoûtante, inintelligible, Rabelais a-t-il pu passer pour un Ecrivain ingénieux, plaisant, agréable, & rempli d’allusions aussi fines que profondes ?

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