/ 2510
755. (1860) Ceci n’est pas un livre « Le maître au lapin » pp. 5-30

Connaissez-vous une toute petite nouvelle de M.  […] Voilà, si j’ai bonne mémoire, toute la nouvelle.

756. (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre XXIV. Mme Claire de Chandeneux »

Mme Claire de Chandeneux29 I C’est encore une nouvelle débarquée dans la littérature. […] Telles sont, en somme, les forces vives de Mme de Chandeneux ; telle, dans sa mesure, cette nouvelle venue qui va peut-être accaparer quelques-uns des feuilletons de Mme Henry Gréville (que celle-ci se tienne bien !)

757. (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « La Grèce antique »

L’un de ces livres : l’Histoire des Législateurs et des Constitutions de la Grèce antique 7, par Lerminier, est une œuvre nouvelle, et, qu’on nous permette le mot ! deux fois nouvelle, puisqu’il atteste des modifications inespérées et profondes dans la pensée de son auteur, connu déjà par des publications importantes et tout un enseignement public.

758. (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « La Femme et l’Enfant » pp. 11-26

… Mais si la philosophie du xviiie  siècle a péri, il est né d’elle une fille qui la continue, tout en dégénérant de sa mère, selon la loi qui inflige à l’Erreur comme au Vice de se dégrader et de s’appauvrir à chaque génération nouvelle ; et cette fille de la philosophie du xviiie  siècle est l’Économie politique. […] Du reste, on le voit, ce livre, contre lequel on n’a pas beaucoup plus à dire que contre tous les autres ouvrages économiques de notre temps, n’apporte pas plus que ceux-là de solution nouvelle à cette question de la misère qui épouvante les intelligences sans religion et sans courage.

759. (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « M. H. Wallon » pp. 51-66

C’était le commencement de cette ère nouvelle, — qui allait faire son temps, comme la Féodalité, vieillie et affaiblie, avait fait le sien, — l’aurore de cette longue journée d’Histoire dont le midi, éclatant et meurtrier, fut Louis XI et Richelieu, et le soleil couchant, Louis XIV… Saint Louis, le précurseur de ces trois grands hommes, qui ne furent que sa petite monnaie, tombée quelquefois dans du sang ; Saint Louis, qui ne fut pas seulement un Roi, mais le Roi, trouva la Royauté toute faite dans les idées et les besoins de son siècle, et il l’incarna dans sa personne. […] Car, quelle que fût la force de cette chose nouvelle qui succédait à la Féodalité et qui devait la vaincre et s’établir sur ses débris, ce ne fut point la Royauté, pour laquelle la France était mûre, qui donna à Saint Louis cette autorité sans pareille sur les affaires et les hommes de son temps.

760. (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Madame de Sabran et le chevalier de Boufflers »

Le roman du temps, le roman folie, le roman usurpateur de gloire, le roman qui empêchait les duchesses habillées de sortir et d’aller au bal, la Nouvelle Héloïse est en lettres, et le roman qui clôt le siècle, le monstrueux et infernal roman de Laclos, — les Liaisons dangereuses, — l’est aussi. […] Après la Nouvelle Héloïse, d’autres romans affectèrent la forme épistolaire qui s’était imposée à Rousseau, laquais toujours, alors de Richardson… Quand Laclos finissait ses Liaisons dangereuses, cette pourriture sociale brassée et tripotée d’une main si puissante, Madame de Genlis écrivait, sous forme de lettres, son traité d’éducation, Adèle et Théodore, pour refaire des mœurs perdues, et Madame de Staël ce chef-d’œuvre de Delphine, où passe, idées et mœurs, toute la société du xviiie  siècle dans ce qu’elle avait de sain encore, dans ce qui avait échappé aux gangrènes décrites par Laclos.

761. (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Dargaud »

perdu le goût, il nous l’a fait sentir dans son livre avec une force nouvelle d’empoisonnement et de douce saveur. […] Oubli déplorable de la meilleure portion de son génie, l’auteur de la Famille dogmatise ainsi quand il s’agit de nous refaire, avec une puissance de poésie nouvelle, ce poème de la maison de Gray dont il parle dans son épigraphe.

762. (1889) Les œuvres et les hommes. Les poètes (deuxième série). XI « André Chénier »

Dans cette nouvelle édition, plus superstitieuse encore que religieuse en fait d’exactitude, on n’a pas uniquement ramassé tout ce qui est sorti de la plume du poète, mais même les choses raturées par sa plume. […] D’un autre côté, André Chénier, qui, de tempérament, n’avait pas la spontanéité de source et d’épanchement de Lamartine, par exemple, s’affinait poète avec lenteur dans des tentatives d’expression cent fois corrigées, et voilà pourquoi ce que la notice a fait pour l’homme, qu’elle ne grandit pas, les notes et notules dont cette nouvelle édition d’André Chénier est hérissée le font également pour le poète.

763. (1904) Les œuvres et les hommes. Romanciers d’hier et d’avant-hier. XIX « Édouard Gourdon et Antoine Gandon » pp. 79-94

Librairie Nouvelle. […] Librairie Nouvelle.

764. (1904) Les œuvres et les hommes. Romanciers d’hier et d’avant-hier. XIX « Le Sage » pp. 305-321

I Ces deux ouvrages, qui ont vécu et qui vivent encore dans l’imagination des hommes, cette nouvelle édition (qui sait ?) […] Aux ignorants des choses espagnoles, à ceux-là qui n’avaient pas étudié les mœurs de l’Espagne chez elle, Le Diable boiteux et Gil Blas apportèrent la sensation d’une société nouvelle, et le terrible piment espagnol qui aurait emporté la bouche et qui pouvait se mêler à cette sensation, Le Sage eut la prudence de s’en abstenir.

765. (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « M. Raymond Brucker » pp. 27-41

Courageux esprit, parce qu’il croit à une vérité absolue, il ne respecte point cette peau de serpent que l’amour-propre empaille encore, quand nos esprits ont fait peau nouvelle. […] Dévoré d’une fièvre apostolique (je demande pardon pour la hardiesse du mot), il se servit, dans l’intérêt de sa foi nouvelle, de ce merveilleux don de parole improvisée qui est sa vraie force, sa plus incontestable supériorité.

766. (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXXI. De Mascaron et de Bossuet. »

où retentit comme un éclat de tonnerre, cette étonnante nouvelle : Madame se meurt, Madame est morte. » Et quelques moments après, ayant parlé de la grandeur d’âme de cette princesse, tout à coup il s’arrête ; et montrant la tombe où elle était renfermée : « La voilà, malgré son grand cœur, cette princesse si admirée et si chérie ; la voilà telle que la mort nous l’a faite ! […] Là, il fait voir une nouvelle destruction au-delà de la destruction.

767. (1888) Portraits de maîtres

Le poète ne doit pas s’assimiler à l’ascète mais au missionnaire qui ne se repose d’une conquête que pour en tenter une nouvelle. […] De Vigny avec eux et Émile Deschamps dirigea le mouvement de plus en plus accentué de l’école nouvelle. […] Il y a réussi pour tous car ce livre est un de ceux qui auront le plus éloquemment appris son devoir à la génération nouvelle. […] Telles étaient les idées des meilleurs de la génération nouvelle. […] L’Aigle dit casque semble le chef-d’œuvre de cette nouvelle Légende.

768. (1876) Romanciers contemporains

ou la femme comme dans la Nouvelle Héloïse ? […] Les railleurs apprécièrent fort cette satire mordante autant que nouvelle. […] Non pas que nous eussions voulu une nouvelle description de ce dernier degré de dégradation. […] Les progrès sont constants à chaque œuvre nouvelle, et les néologismes se font de plus en plus rares. […] Ses romans sont trop souvent réduits aux étroites proportions de la Nouvelle.

/ 2510