/ 2143
1181. (1894) Propos de littérature « Chapitre Ier » pp. 11-22

Le moi n’est perceptible à lui-même que par ses idées et en ses idées ; le moi n’est que le lieu de ses idées et la vie se résout en un songe gouverné par le Destin.

1182. (1890) L’avenir de la science « I »

La fin de l’homme n’est pas de savoir, de sentir, d’imaginer, mais d’être parfait, c’est-à-dire d’être homme dans toute l’acception du mot ; c’est d’offrir dans un type individuel le tableau abrégé de l’humanité complète et de montrer réunies dans une puissante unité toutes les faces de la vie que l’humanité a esquissées dans des temps et des lieux divers.

1183. (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Deuxième partie. Ce qui peut être objet d’étude scientifique dans une œuvre littéraire — Chapitre III. L’analyse externe d’une œuvre littéraire » pp. 48-55

En chimie, on soumet un corps à chacun de nos sens pour en déterminer les caractères distinctifs : il y a lieu de soumettre un style à une enquête semblable et plus complète encore, parce que nous avons affaire ici à quelque chose de vivant.

1184. (1888) Préfaces et manifestes littéraires « Japonisme » pp. 261-283

Condamnés sur l’avis de Hayashi Daigaku, chef des académiciens, consulté par le pouvoir exécutif, les quarante-sept ronins s’ouvraient le ventre, et enterrés autour du corps de leur maître, la sépulture du prince d’Akô et de ses fidèles serviteurs devenait un lieu de pèlerinage.

1185. (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des pièces de théâtre — Préface de « Ruy Blas » (1839) »

Cela dépend du lieu où l’on se place.

1186. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Querelles générales, ou querelles sur de grands sujets. — Première Partie. Des Langues Françoise et Latine. — De la langue Françoise. » pp. 159-174

Si le projet de notre Horace François n’a pas été goûté de M. de Montcrif, en récompense l’exécution en a été desirée par M. l’abbé d’Olivet, & en dernier lieu par M.

1187. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Querelles générales, ou querelles sur de grands sujets. — Seconde Partie. De l’Éloquence. — Éloquence en général. » pp. 177-192

Ils leur épargnent bien des peines, & tiennent lieu des originaux.

1188. (1682) Préface à l’édition des œuvres de Molière de 1682

Ce changement obligea les compagnons de Monsieur de Molière à chercher un autre lieu, et ils s’établirent avec permission et sur les Ordres de sa Majesté, rue Mazarini, au bout de la rue Guénégaud, toujours sous le même titre de la Troupe du Roi.

1189. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 9, des obstacles qui retardent le progrès des jeunes artisans » pp. 93-109

Nous avons déja perdu cette docilité pour les conseils des autres, qui tient lieu aux enfans de bien des vertus ; et notre perseverance aussi foible que notre raison, n’est point à l’épreuve des dégoûts.

1190. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 12, des siecles illustres et de la part que les causes morales ont au progrès des arts » pp. 128-144

Les portiques publics où les poëtes venoient lire leurs vers, et où les peintres exposoient leurs tableaux, étoient les lieux, où ce qui s’appelle le monde se rassembloit.

1191. (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Pélisson et d’Olivet »

Catalogués et numérotés par leur date d’admission à l’Académie française, tous ces esprits, qui, dans les lettres, expriment ce que Napoléon appelait de la chair à canon dans la guerre, et forment, pour ainsi parler, l’humus d’une littérature, comme la masse des soldats tués forme celui des champs de bataille, tous ces esprits n’auraient pas l’honneur de la place qu’ils occupent au petit soleil du livre de Livet s’il s’agissait individuellement d’eux, au lieu du corps dont ils ont fait partie.

1192. (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « Maurice Bouchor »

Mais d’athée convaincu, nous n’en connaissions pas qui écrivît des vers de cette mortelle désespérance : Aussi, dans quelque lieu que je porte mes pas, L’ennui marche avec moi ; si, dans la nuit en fête, Les étoiles du ciel s’allument sur ma tête, Je me tais, sachant bien qu’elles n’entendent pas.

1193. (1908) Les œuvres et les hommes XXIV. Voyageurs et romanciers « Feuillet de Gonches »

Au lieu donc de ces MM. 

1194. (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXXV. Des éloges des gens de lettres et des savants. De quelques auteurs du seizième siècle qui en ont écrit parmi nous. »

La salle était tendue de noir, et son buste était placé dans un lieu élevé.

/ 2143