Après Genève calviniste, Londres agité par la guerre du Transvaal, la Hongrie et ses nombreux échantillons ethniques, voici Paris sous la Commune, le Périgord pendant la guerre allemande, le Limousin que l’intrusion parisienne démoralise et l’oasis algérienne bouleversée par es Latins. […] La jolie fleur qu’on appelle, chez nous, coquelicot, et ailleurs coquerico ou coquericau ou cocorico, les Latins la nommaient papaver.
La plupart des vers consistent en deux substantifs munis de leurs épithètes et liés par un verbe, à la façon des vers latins de collége.
Toutes ces « vies de saints » donnent l’idée d’une humanité extraordinairement naïve et beaucoup plus violente, semble-t-il, que ne fut jamais l’humanité latine ou grecque, même aux époques primitives.
Des journalistes folâtres lui assurent que s’il est débilité, c’est parce que les fils de ses spoliateurs apprennent le latin.
Sincère vient d’un mot latin qui veut dire : pur, en parlant du vin.
En effet, la sensibilité de Gustave Droz ne vaut pas son ironie et sa gaieté, sans doute parce qu’il s’en défie et, qu’à l’imitation de trop nombreux artistes parisiens, il la réprime de crainte d’en être la dupe ; et cependant il connaît le précepte du poète latin : Si vis me flere… Il ne possède pas le don des larmes, voyez plutôt Babolain.
Imiter l’antique, à la Renaissance, c’était presque inventer ; traduire l’œuvre d’un Latin ou d’un Grec, c’était, aux yeux des contemporains, faire œuvre originale.
Timeo hominem unius libri , chère madame ; permettez-moi de ne pas traduire puisque, comme tout le monde, vous avez lu Cornélie ou le latin sans pleurs.
Si quelques sons de cloche s’ajoutaient au bruit du jet d’eau, on se croirait volontiers dans quelque « giardino » de Toscane ou de Vénétie, mais, à défaut de ces harmonies latines, on jouit, dans cet enclos tranquille, du rare charme d’un silence que ne troublent guère que le murmure de la vasque et le frisson automnal du feuillage.
» Eh bien, prenez garde : quoique votre costume soit bien changé, vous ne vous habillez pas encore comme tout le monde ; il y a quelque chose dans votre chapeau ; il y a quelque chose dans la manière dont vous posez votre canne à terre, dans la manière dont vous jetez toutes vos paroles ; vous ne parlez plus latin, je le sais bien… mais, positivement, depuis une vingtaine d’années, vous vous mettez tout doucement à parler grec.
… Des réalités humaines, des réalisations sociales, voilà à quoi ils tendent… Ils ne chantent plus l’ivresse de la mort, du non-être, du non-créer ; ils veulent vivre, ardemment, sainement, totalement… Ils ne s’hypnotisent pas à regarder leur nombril, point central du néant… Bien au contraire, ils communiquent leur ferveur et leur foi à tout ce qui les entoure… ils se groupent, non pas seulement dans les cafés de Montmartre et dans les brasseries du Quartier Latin ; ils conquièrent les provinces, les villes, y organisent des centres d’action, d’éducation morale ; ils créent des journaux, des revues, des représentations théâtrales, des foyers de pensée… Ne vous y trompez pas… C’est tout un mouvement qui commence, qui ne peut que se développer et grandir, et dont le résultat sera fécond.
Dans ce sens, il ne tenait pas l’art de Wagner pour un art purement allemand ; il voulait que l’on tînt compte de ce fait que Paris fut indispensable au développement du maître et, cela, pendant la période la plus décisive de sa vie ; il ne voyait de spécifiquement allemand en lui que le fait d’avoir « agi en tout avec plus de force, avec plus d’intrépidité, avec plus de dureté, avec plus d’élévation que n’eût pu faire un Français du xixe siècle, — grâce à cette circonstance que les Allemands sont encore plus près que les Français de la barbarie ». « Peut-être, continue-t-il, ce que Richard Wagner a créé de plus singulier, est-il à jamais inabordable, incompréhensible et inimitable par toute cette tardive race latine : la figure de Siegfried, cet homme très libre, doit être en effet beaucoup trop indépendante, trop dure, trop joyeuse, trop bien portante, trop anticatholique (?)
Au lieu de rapporter toutes les langues à la langue latine, et d’adapter toutes les grammaires aux formes d’une seule, on essaya de trouver des règles générales d’où les règles particulières de chaque langue pussent facilement découler.
Si tout cela n’est pas à bonne fin avant quinze jours, le philosophe y perdra son latin.