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1445. (1913) Les idées et les hommes. Première série pp. -368

Après Genève calviniste, Londres agité par la guerre du Transvaal, la Hongrie et ses nombreux échantillons ethniques, voici Paris sous la Commune, le Périgord pendant la guerre allemande, le Limousin que l’intrusion parisienne démoralise et l’oasis algérienne bouleversée par es Latins. […] La jolie fleur qu’on appelle, chez nous, coquelicot, et ailleurs coquerico ou coquericau ou cocorico, les Latins la nommaient papaver.

1446. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre III. L’âge classique. — Chapitre I. La Restauration. »

La plupart des vers consistent en deux substantifs munis de leurs épithètes et liés par un verbe, à la façon des vers latins de collége.

1447. (1892) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Cinquième série « Quelques « billets du matin. » »

Toutes ces « vies de saints » donnent l’idée d’une humanité extraordinairement naïve et beaucoup plus violente, semble-t-il, que ne fut jamais l’humanité latine ou grecque, même aux époques primitives.

1448. (1899) Arabesques pp. 1-223

Des journalistes folâtres lui assurent que s’il est débilité, c’est parce que les fils de ses spoliateurs apprennent le latin.

1449. (1927) Quelques progrès dans l’étude du cœur humain (Freud et Proust)

Sincère vient d’un mot latin qui veut dire : pur, en parlant du vin.

1450. (1890) Dramaturges et romanciers

En effet, la sensibilité de Gustave Droz ne vaut pas son ironie et sa gaieté, sans doute parce qu’il s’en défie et, qu’à l’imitation de trop nombreux artistes parisiens, il la réprime de crainte d’en être la dupe ; et cependant il connaît le précepte du poète latin : Si vis me flere… Il ne possède pas le don des larmes, voyez plutôt Babolain.

1451. (1911) Psychologie de l’invention (2e éd.) pp. 1-184

Imiter l’antique, à la Renaissance, c’était presque inventer ; traduire l’œuvre d’un Latin ou d’un Grec, c’était, aux yeux des contemporains, faire œuvre originale.

1452. (1914) Une année de critique

Timeo hominem unius libri , chère madame ; permettez-moi de ne pas traduire puisque, comme tout le monde, vous avez lu Cornélie ou le latin sans pleurs.

1453. (1925) Proses datées

Si quelques sons de cloche s’ajoutaient au bruit du jet d’eau, on se croirait volontiers dans quelque « giardino » de Toscane ou de Vénétie, mais, à défaut de ces harmonies latines, on jouit, dans cet enclos tranquille, du rare charme d’un silence que ne troublent guère que le murmure de la vasque et le frisson automnal du feuillage.

1454. (1900) Molière pp. -283

» Eh bien, prenez garde : quoique votre costume soit bien changé, vous ne vous habillez pas encore comme tout le monde ; il y a quelque chose dans votre chapeau ; il y a quelque chose dans la manière dont vous posez votre canne à terre, dans la manière dont vous jetez toutes vos paroles ; vous ne parlez plus latin, je le sais bien… mais, positivement, depuis une vingtaine d’années, vous vous mettez tout doucement à parler grec.

1455. (1927) Les écrivains. Deuxième série (1895-1910)

… Des réalités humaines, des réalisations sociales, voilà à quoi ils tendent… Ils ne chantent plus l’ivresse de la mort, du non-être, du non-créer ; ils veulent vivre, ardemment, sainement, totalement… Ils ne s’hypnotisent pas à regarder leur nombril, point central du néant… Bien au contraire, ils communiquent leur ferveur et leur foi à tout ce qui les entoure… ils se groupent, non pas seulement dans les cafés de Montmartre et dans les brasseries du Quartier Latin ; ils conquièrent les provinces, les villes, y organisent des centres d’action, d’éducation morale ; ils créent des journaux, des revues, des représentations théâtrales, des foyers de pensée… Ne vous y trompez pas… C’est tout un mouvement qui commence, qui ne peut que se développer et grandir, et dont le résultat sera fécond.

1456. (1899) Musiciens et philosophes pp. 3-371

Dans ce sens, il ne tenait pas l’art de Wagner pour un art purement allemand ; il voulait que l’on tînt compte de ce fait que Paris fut indispensable au développement du maître et, cela, pendant la période la plus décisive de sa vie ; il ne voyait de spécifiquement allemand en lui que le fait d’avoir « agi en tout avec plus de force, avec plus d’intrépidité, avec plus de dureté, avec plus d’élévation que n’eût pu faire un Français du xixe  siècle, — grâce à cette circonstance que les Allemands sont encore plus près que les Français de la barbarie ». « Peut-être, continue-t-il, ce que Richard Wagner a créé de plus singulier, est-il à jamais inabordable, incompréhensible et inimitable par toute cette tardive race latine : la figure de Siegfried, cet homme très libre, doit être en effet beaucoup trop indépendante, trop dure, trop joyeuse, trop bien portante, trop anticatholique (?)

1457. (1809) Tableau de la littérature française au dix-huitième siècle

Au lieu de rapporter toutes les langues à la langue latine, et d’adapter toutes les grammaires aux formes d’une seule, on essaya de trouver des règles générales d’où les règles particulières de chaque langue pussent facilement découler.

1458. (1774) Correspondance générale

Si tout cela n’est pas à bonne fin avant quinze jours, le philosophe y perdra son latin.

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