Il écrivait alors l’Histoire romaine. […] Il y a de fausses routes en histoire. […] J’étais trop ému encore de cette sanglante histoire. […] L’histoire ne lâche pas son homme. […] L’histoire ne se recommence pas.
Cette première forme de la renommée de Henri IV a été consacrée par l’histoire qu’écrivit de lui le bon évêque Hardouin de Péréfixe, précepteur de Louis XIV (1661)4. […] Il était temps de revenir à la sévère histoire et à la réalité. […] Aujourd’hui on est rentré dans une voie plus large ; l’abondance des faits recueillis a remis chaque portion du caractère dans son vrai jour ; l’anecdote n’y est plus supprimée par l’histoire et ne la prime pas non plus. […] Il y a du talent dans ses histoires, mais trop de mauvais goût se mêle à ses plaisanteries dans ses lettres. […] Ses proclamations ont créé un genre d’éloquence militaire et impériale ; ses histoires, et je parle surtout de sa relation de la campagne d’Égypte, offrent des modèles de descriptions, de narrations, où pas un mot n’est à ajouter ou à retrancher, et que traversent de brusques éclairs de poésie.
Son père, André d’Ormesson, a laissé par écrit l’histoire de la famille, et M. […] Chéruel en a tiré ce qui peut servir à l’histoire. […] Tous ceux qui s’occupent d’une branche de l’histoire traversant cette période du xviie siècle ont à profiter avec lui. […] Et ma conclusion sur l’auteur du Journal sera en deux mots, qu’en histoire comme dans le procès de Fouquet, M. d’Ormesson a été un bon et fidèle rapporteur. […] [NdA] Dans la collection des « Documents inédits sur l’histoire de France », 2 vol. in-4°.
Il prépare une histoire de Jules César. […] Au rebours en effet de tant d’écrivains de nos jours qui, dès qu’ils abordent l’histoire, se font tout farouches, fatalistes et terroristes à froid, M. […] Mérimée, dans ce nouveau cadre de l’histoire critique, ne s’est pas interdit son parfait talent de raconter204. […] Mérimée, même en préparant son histoire de Jules César, ne saurait demeurer sourd à ce cri universel du public : « Donnez-nous encore des Colomba ! […] Dans le volume d’Études sur l’Histoire romaine qu’il a depuis publié (1844), et qui traite de la Conjuration de Catilina, M.
On retrancherait la plupart de ces histoires sans dommage pour le roman. […] L’histoire de Manon est la seule œuvre qui subsiste de l’abbé Prévost502. […] Mme de Fontaines, Histoire de la comtesse de Savoie. […] Brunetière, Histoire et littérature, t. […] L’Histoire du chevalier Des Grieux et de Manon Lescaut parut en 1731, pet. in-12, (7e vol. des Mém. d’un h. de qual.
Histoire de l’Académie française, par Pellisson et d’Olivet, avec introduction et notes, par Ch. […] Livet d’avoir songé à procurer (c’est l’ancien mot) une nouvelle édition de ces histoires de Pellisson et de d’Olivet, en y joignant quantité de notes et de pièces qui en varient et en rafraîchissent la lecture. […] Il est fâcheux que l’on n’ait pas continué l’histoire de l’Académie sur le plan et dans le détail de Pellisson : il s’est arrêté après l’exposé de ce qui arriva pour le jugement du Cid. […] L’histoire de l’Académie, telle que je la conçois aujourd’hui, en tant qu’histoire du corps, est assez difficile à faire, faute de documents particuliers suffisants ; je ne la crois pourtant pas impossible. […] Voici leur véritable histoire.
Amédée Renée, publie en ce moment un volume, non plus de récit épisodique, mais de véritable histoire politique sur un sujet bien connu, tant de fois étudié, mais qui n’est jamais épuisé : Louis XVI et sa Cour 62. […] Il n’est pas jusqu’au 10 août, cette journée suprême pour sa royauté, où Louis XVI n’eût pu tirer un parti tout différent de la situation fatale qu’il s’était faite, et où il n’eût pu forcer l’histoire, — cette histoire telle qu’elle s’est déroulée et que nous la connaissons —, à prendre un autre tour, et à se briser devant lui. S’il avait eu un de ces éclairs d’indignation comme en avait à ses côtés sa généreuse compagne, si le sang lui avait monté au visage, s’il s’était souvenu qu’il était le dernier roi d’une race militaire, s’il avait résisté à la force par la force, l’épée à la main, avec ses dévoués serviteurs qui y comptaient ; si, dans le conflit, il s’était seulement fait tuer en gentilhomme sur les marches de son palais, l’histoire de la Révolution eût changé ; il n’y aurait pas eu cette tache juridique sanglante qui s’appelle le procès de Louis XVI, et qui fut la plaie livide et toujours ouverte pendant de longues années. […] On ne refait point l’histoire, mais en la lisant chez des narrateurs judicieux et fidèles, on réfléchit, on rêve, on compare, et c’est à quoi j’ai été conduit par le Louis XVI de M.
Chacun apportait sa portion de zèle et de lumières ; l’un était chargé de l’histoire des finances ; l’autre, de celle du commerce ; un troisième, d’une histoire des États-généraux et des Parlements ; mais le plus inépuisable lecteur était sans contredit le digne abbé de Saint-Pierre que notre auteur aime à nommer en toute occasion son bon ami ; il y épanchait ses rêves bienveillants, y enfantait ses projets pleins d’espérance, et puisait dans les regards et jusque dans les sourires de l’amitié ses croyances les plus fermes à un bienheureux avenir. […] Mais, d’un esprit moins profond, d’une âme moins forte que son frère, s’il appartient davantage à l’histoire politique du temps, il n’appartient que peu ou point à l’histoire morale et littéraire ; je reviens donc au premier. […] Il pensait fermement que plus on lit plus on a d’esprit ; il lisait tout, même le Cyrus ; il y apprenait sinon les mœurs des Perses, du moins celles de l’hôtel de Rambouillet ; il faisait beaucoup de cas de Balzac et fort peu de Voiture ; il croyait qu’une science dont on connaît l’histoire est une science à peu près connue ; il se vantait d’avoir lu Don Quichotte plus de vingt fois en sa vie.
histoire du consulat et de l’empire, par m. thiers. — lamartine. — vente de ses œuvres. — influence de la fortune sur les mœurs littéraires. — balzac, messer milione. […] L'Histoire du Consulat s’imprime toujours : M. […] Les prix qu’on lui paye pour cette Histoire semblent fabuleux. […] Les éditeurs ne font probablement pas un mauvais marché malgré ces dépenses : il s’est vendu, de l’Histoire de la Révolution française, 80 mille exemplaires en tout. Le succès de l’Histoire du Consulat et de l’Empire ne saurait être moindre : on peut même dire que ce succès est décidé et comme tout fait à l’avance, quel que soit le mérite de l’ouvrage : on ne jugera qu’après, on dévorera et on admirera d’abord.
L’insurrection normande en 179333 I Ce sont des miettes pour l’Histoire que ce livre, mais les miettes de la vérité sont encore quelque chose, et en fait d’histoire il ne s’agit pas de faire le fier ; il faut tout ramasser. […] Ses Souvenirs de l’Insurrection normande en 1793 34 ne sont pas de l’histoire, dans leur forme brisée, laconique, à peine appuyée, — des linéaments historiques ! […] À l’exception de Barbaroux, de Guadet, de Louvet et de Pétion, l’histoire dédaigne d’écrire cette poussinière de noms déjà repris par le juste oubli. […] Nous ne faisons fi de rien en histoire. […] IV Voilà ce que les Souvenirs de Vaultier, très significatifs dans leur insignifiance, nous ont montré avec une clarté qui abrégera furieusement les offices de l’Histoire, si jamais on est tenté d’en écrire une sur le fédéralisme pendant la Révolution.
Dans tous les cas, si c’est un livre, ce n’est certainement pas un livre d’histoire, quoique l’histoire contemporaine y soit brassée, Dieu sait avec quel tour de bras ! Pelletan est trop journaliste pour écrire correctement l’histoire ; mais, en revanche, il sait faire de la fantaisie et même de la fantasmagorie avec elle. […] En voulant descendre des hauteurs humiliées de la philosophie qui avait inspiré la Profession de foi du xixe siècle, Pelletan n’a pas su aborder fermement et tranquillement l’histoire. […] Un badinage de cette force, introduit, sans rire, dans l’histoire, mériterait d’être relevé comme une impudence digne de John Falstaff, si Pelletan, maladroit au pamphlet, n’en ayant ni le génie, ni la mesure qui le rend dangereux, ne s’enfilait lui-même sur cette plaisanterie effrontée ! […] … Seulement, ce n’est pas avec un journaliste, chez qui tout prend, sous sa plume, tournure de polémique, qu’on peut évoquer cette question morte de l’inquisition dans l’histoire, qui y a été résolue sans avoir été discutée… III Et, en effet, qu’importe à Pelletan la laborieuse et sévère recherche de l’histoire !
En effet, il y a, dès les premières pages de ces œuvres complètes, qui renferment non seulement les découvertes de la science, mais les hommes qui les ont faites, et la biographie après l’histoire, il y a, entre M. […] Puis, après ces Notices, voici une Histoire de la circulation du sang, à travers laquelle le lecteur et même la lectrice verront circuler le leur dans leurs veines. C’est peut-être dans cette histoire que M. […] Après cette Histoire de la circulation du sang, vous avez l’Instinct et l’intelligence des animaux, une question qu’un fils de Buffon, comme M. […] III Quand nous avons rendu compte, dans ce volume, de l’Histoire des manuscrits de Buffon, que M.
. — Histoire des sociétés secrètes de l’armée (1815). — Jean Sbogar (1818). — Thérèse Aubert (1819). — Adèle (1820). — Voyages pittoresques et romantiques dans l’ancienne France (1820). — Smana ou les Démons de la nuit (1821). — Bertram ou le Château de Saint — Aldobrand (1821). — Trilby ou le Lutin d’Argail (1822). — Mélanges tirés d’une petite bibliothèque (1829). — Histoire du roi de Bohême et de ses sept châteaux (1830). — La Fée aux miettes, roman imaginaire (1832). — Mademoiselle de Marsan (1832). — Souvenirs de jeunesse (1839). — La Neuvaine de la Chandeleur ; Lydie (1839). — Trésor des fèves et fleur des pois ; le Génie bonhomme ; Histoire du chien de Brisquet (1844). […] [Histoire du xixe siècle
Du Christianisme dans la manière d’écrire l’histoire. Si le christianisme a fait faire tant de progrès aux idées philosophiques, il doit être nécessairement favorable au génie de l’histoire, puisque celle-ci n’est qu’une branche de la philosophie morale et politique. […] Mettons donc l’éternité au fond de l’histoire des temps ; rapportons tout à Dieu, comme à la cause universelle. […] Ainsi la religion semble conduire à l’explication des faits les plus incompréhensibles de l’histoire.