Le roi, à peine arrivé, et pendant que l’orgueil de madame de Montespan était au plus haut degré d’exaltation, prit du goût pour la comtesse de Ludres, qui était attachée au service de Madame. […] il était tranquille, au comble de la gloire, et peut-être sur une haute montagne, où, selon l’ordre que Dieu a établi dans ce monde, on trouve aussi une allée123. » Le 30 juin, madame de Sévigné représente Jo dans l’innocence et la solitude de la campagne. « Jo est dans les prairies en toute liberté et n’est observée par aucun argus.
La Poésie Françoise, portée au plus haut point de noblesse, d’élégance, de sentiment, & de pureté, a consacré sans réserve son nom à une gloire immortelle. […] Au contraire, l’esprit ne dépend pas si fort des momens ; il n’a presque ni haut ni bas, & quand il est dans un corps bien sain, plus il s’exerce, moins il s’use.
Ils ont chacun 3 piés 8 pouces de large sur 3 piés, 1 pouce de haut. […] Il est de 4 piés 7 pouces de haut, sur 2 piés 3 pouces de large.
C’est sans doute parce qu’il portait au plus haut degré le mérite de l’expression et du nombre ; deux choses dont l’effet devait être très grand dans une langue riche et musicale comme celle des Grecs, mais dont le prix est fort affaibli pour nous dans une langue morte, que nous ne savons pas prononcer et que nous entendons mal. […] Je suis bien éloigné, en hasardant ce parallèle, de prétendre affaiblir la juste admiration qu’on doit à ce poète, celui de tous les anciens qui a réuni au plus haut degré le plus de sortes d’esprit et de mérite, l’élévation et la finesse, le sentiment et la gaieté, la chaleur et l’agrément, la philosophie et le goût.
Seulement, ce témoignage si désintéressé, si sincère et si simple dans son expression qu’il ne colore même pas, est ce que nous connaissons de plus mortel à la charge de ce qu’on a appelé le fédéralisme révolutionnaire, — le plus bas côté d’une révolution qui n’en eut pas toujours de si hauts ! […] Mais en pleine révolution, quand les capitales des provinces, têtes somnolentes comme les fameux pavots qui tombèrent sous la baguette de Tarquin, avaient été abattues par la Convention, ce Tarquin monstre à trois cents baguettes, — qui coupait tant de têtes et qui n’en avait pas, — ce n’était pas une poignée de rhéteurs en fuite qui pouvait résoudre de haute lutte le problème que Napoléon Bonaparte a laissé pendant derrière lui.
Germond de Lavigne est un traducteur de haute distinction et de merveilleuse aptitude ; mais cependant, nous devons l’avouer, il y a pour nous, entre lui et Filleau de Saint-Martin, à peu près la même différence qu’entre l’immortel auteur du Don Quichotte et Avellaneda, son continuateur. […] Ce sera une question longtemps encore de savoir si une traduction est possible quand l’homme qui la fait est de taille, d’aplomb et de sang-froid à juger de haut et l’œuvre et l’auteur qu’il reproduit et qu’il interprète.
C’est de la discussion reprise d’assez haut et soutenue, sur des points contestés qu’il ne modifie pas et qu’il cherche à élucider. […] nous sommes tombés de bien haut.
Ceux qui ont reçu de la nature une âme forte, ceux qui ont le bonheur ou le malheur de sentir tout avec énergie, ceux qui admirent avec transport et qui s’indignent de même, ceux qui voient tous les objets de très haut, qui les mesurent avec rapidité et s’élancent ensuite ailleurs, qui s’occupent beaucoup plus de l’ensemble des choses que de leurs détails, ceux dont les idées naissent en foule, tombent et se précipitent les unes sur les autres, et qui veulent un genre d’éloquence fait pour leur manière de sentir et de voir, ceux-là sans doute ne seront pas contents de l’ouvrage de Pline ; ils y trouveront peut-être peu d’élévation, peu de chaleur, peu de rapidité, presqu’aucun de ces traits qui vont chercher l’âme et y laissent une impression forte et profonde ; mais aussi il y a des hommes dont l’imagination est douce et l’âme tranquille, qui sont plus sensibles à la grâce qu’à la force, qui veulent des mouvements légers et point de secousses, que l’esprit amuse, et qu’un sentiment trop vif fatigue ; ceux-là ne manqueront pas de porter un jugement différent. […] Tacite lui-même, Tacite, dont l’âme était si fière et si haute, sentait ce malheur, et il s’en plaignait.
Demain celle qui unit les amours entre les ombrages des arbres formera des huttes de verdure avec des branches de myrte entrelacées ; demain Dioné donne des lois du haut de sa couche de reine. […] Le poëte lyrique du temps, ce fut Néron, chantant du haut d’une tour la ruine de Troie, à la lueur de l’incendie qu’il avait fait allumer dans Rome.
Vitet, je le dirai à plus forte raison de Jouffroy, l’homme des hautes pensées, le théoricien au front contemplatif, à la parole magistrale, et dont la chaleur d’âme, avant de se révéler, se cachait quelque temps sous un aspect d’élévation et de froideur. […] On ne lui tint compte de ces hautes vues, et quelques inexactitudes de fait qu’il avait commises, quelques étourderies même dont il était très-capable, firent les frais de deux très-piquants articles de M. […] Ce sont là, il faut en convenir, de hauts dilettantismes de l’esprit et à la portée d’une rare élite. […] Eh bien, malgré tout cela, Ampère avait encore besoin d’un ami intime en dehors de l’ordinaire, d’un ami dont il eût la plus haute idée et avec qui il fût dans un rapport continuel d’admiration, d’épanchement, de confidence à tous les instants. […] C’est un beau dessin effacé. » — L’éditeur posthume croit pouvoir joindre ici, à titre de curiosité, et comme complément à ce qu’on a dit plus haut sur la mission acceptée par Ampère en 1848, de MM.
Molière n’eût donc pu déployer si largement les hautes facultés de son génie comique, si, tout savant qu’il était, il n’eût pas été vertueux. […] Cette découverte m’a convaincu que les conditions de notre comédie tenaient plus à notre goût qu’à celui des Grecs, et qu’on avait tort de leur attribuer à toutes également une origine de haute antiquité. […] Personne ne réclame assez haut sur la cause de cette calamité. […] On ne s’y astreint absolument que dans la haute comédie. […] Elle aperçoit, du haut de sa fenêtre, son époux tenant une jeune fille entre ses bras : la colère la saisit, elle se hâte de descendre, et ne trouve plus personne.
Quelle merveille, ces trois chaires hautes comme une tribune : la chaire de M. […] Trouvez-vous, même en remontant plus haut que M. […] Scribe, par exemple, qui a tué la haute comédie, mais qui, grâce à tant de riens charmants, est l’homme qui a le plus amusé notre époque. […] « Elle porte un mantelet noir garni de dentelle, un chapeau de paille de riz orné de fleurs à la mode, une robe rose garnie de hauts falbalas ! […] Il se rappela le haut et puissant seigneur de Maffettes et son argenterie brisée, et il déclina l’honneur de l’honorable procès qu’on voulait lui intenter.
Madvig, cependant, n’avait pas une haute opinion des travaux de la philologie moderne. […] Le problème a résoudre ici n’est pas sans analogie avec celui de la restitution des textes, dont il a été parlé plus haut. […] Le cadre général donné plus haut peut servir de questionnaire pour déterminer toutes les espèces d’habitudes (usages ou institutions) dont on peut essayer de faire l’histoire. […] On en détermine — suivant la méthode indiquée plus haut — les caractères propres, l’étendue, la durée, la quantité ou l’importance. […] En fait cependant, les historiens usent souvent de la notion de cause, indispensable, on l’a montré plus haut, pour formuler les événements et construire les périodes.
Pourquoi remonter si haut ? […] À quel haut degré vat-elle porter la puissance de l’esprit humain ! […] Pour le bâtir auraient en vain travaillé ces Perses antiques, qui ont élevé de hauts monuments. […] Sous ce rapport seul, il serait digne d’un haut intérêt. […] Le tenant était un étranger, jeune encore, d’une physionomie haute et grave.