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1200. (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Variétés littéraires, morales et historiques, par M. S. de Sacy, de l’Académie française. » pp. 179-194

Il refuse aux amers ironiques et aux grands railleurs modernes une qualité qu’il accorde volontiers aux grands railleurs et aux mélancoliques de l’Antiquité, à Aristophane et à Lucrèce, l’élévation : « Tout écrivain parmi les modernes, s’écrie-t-il, que n’anime pas à un degré quelconque le sentiment chrétien, pourra être un déclamateur ; élevé, il ne le sera jamais. » Cet article de M. de Sacy est un de ceux où il se dessine le mieux et le plus au complet dans l’excellence de sa nature mixte, avec ses velléités, ses aspirations et ses répulsions, ses regrets ou ses désirs, son vœu d’alliance de la raison et de la foi, ses préférences païennes ou classiques, et ses adhésions chrétiennes.

1201. (1864) Nouveaux lundis. Tome II « Bossuet. Œuvres complètes publiées d’après les imprimés et les manuscrits originaux, par M. Lachat »

Bossuet, lui, n’eut jamais de ces ambitions ni de ces fièvres ; dans sa stalle ou dans sa chaire, assis, debout, il a cru et raisonné, jusque dans ses orages de parole, d’une manière tranquille, auguste, et en commandant à tous l’obéissance et la foi.

1202. (1868) Nouveaux lundis. Tome X « De la poésie en 1865. (suite.) »

Ils sentent que le rire est une comédie, Que la mélancolie est un cercueil usé ; Le rêve dégoûté commence à leur déplaire ; L’action sans la foi ne les satisfait pas ; Ils savent repousser d’un front chaste et colère Ces deuils voluptueux des vaincus sans combats !

1203. (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Frochot, Préfet de la Seine, histoire administrative, par M. Louis Passy. »

De là sa foi persévérante en la vertu immaculée de Mirabeau, et d’ailleurs, l’eût-on poussé à bout, il avait droit de dire, comme il fit un jour sous le coup de l’insulte et dans un mouvement d’apologie courageuse pour son ami : « Si pourtant il se trouvait coupable !

1204. (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « HOMÈRE. (L’Iliade, traduite par M. Eugène Bareste, et illustrée par M.e Lemud.) —  second article  » pp. 342-358

On a fort discuté sur ce que pouvait être cette préparation appliquée à une statue ; sans prétendre l’assimiler exactement à l’office et aux soins d’éditeur, j’aime à croire, sur la foi de toute l’antiquité, qu’Homère également, si on pouvait l’interroger, répondrait : « De toutes mes Iliades, il en est une que je préfère, c’est celle à laquelle Aristarque a mis la main. » A moins de redevenir grammairien, c’est bien à elle, en effet, que l’homme de goût peut se confier et se tenir.

1205. (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « Le Brun »

Il faut voir encore comme en toute occasion le poëte a conscience de lui-même, comme il a foi en sa gloire, et avec quelle sécurité sincère, du milieu de la tourbe qui l’importune, il se fonde sur la justice des âges : Ceux dont le présent est l’idole Ne laissent point de souvenir ; Dans un succès vain et frivole Ils ont usé leur avenir.

1206. (1875) Premiers lundis. Tome III « Sur le sénatus-consulte »

« La Profession de foi saint-simonienne de Pierre Leroux, qui parut dans le Globe au moment de la cession du journal aux Saint-Simoniens, est de moi : Leroux n’a fait qu’y changer deux ou trois mots et y mettre un ou deux pâtés d’encre72.

1207. (1902) L’observation médicale chez les écrivains naturalistes « Chapitre III »

Huysmans, le Horla n’est, pour Guy de Maupassant autobiographie faisant, en matière de diagnostic personnel, foi et lumière.

1208. (1861) La Fontaine et ses fables « Première partie — Chapitre II. L’homme »

Il avoue ingénument ses fautes, son désordre, les brèches qu’il a faites à la foi conjugale, l’emploi scabreux qu’il donnera aux libéralités de Vendôme.

1209. (1887) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Troisième série « (Chroniqueurs parisiens II) Henry Fouquier »

Cet homme qui n’a guère de foi ni de principes a d’excellentes habitudes d’esprit.

1210. (1899) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Septième série « « L’amour » selon Michelet » pp. 47-66

» et aussi, ma foi, des aperçus qui feraient presque dire : « Le coquin ! 

1211. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — L — Lamartine, Alphonse de (1790-1869) »

Il en écoutait l’harmonie qui, volontiers, lui paraissait divine ; il en notait les avis, sans efforts, tantôt comme « le roseau qui soupire », tantôt comme le chêne qui crie dans la tempête, allant du doute à la foi, de la mélancolie à la joie, ballotté entre tous les extrêmes, sans seulement s’en apercevoir.

1212. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre III. La commedia dell’arte en France » pp. 31-58

Il instruit, par exemple, sa fille Olivette dans l’art du jardinage : « Comment, à ton âge, grande comme te voilà, et ma foi !

1213. (1842) Essai sur Adolphe

La religion de la foi jurée n’est pas moins grande et moins sainte que la religion de la prière.

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