L'Auteur n'a pas su toujours distinguer le vrai d'avec le faux, l'intéressant d'avec l'inutile, l'abondance du style d'avec la prolixité toujours ennemie du genre historique.
De tels exemples devroient bien corriger ceux de nos Ecrivains qui sont possédés de la manie des phrases brillantes & du faux bel-esprit.
S’il eût rejeté de fausses Anecdotes, choisi des faits plus avérés, ses morceaux d’Histoire pourroient passer pour des modeles ; mais sa Conjuration de Venise, celle des Gracques, l’Histoire de Dom Carlos, sont à présent regardées, avec raison, comme des Romans ingénieux, qui ne renferment de vrai que le nom des Personnages, & quelques faits trop ajustés au tour de sa brillante imagination.
Dans cette âpre lutte contre les préjugés sucés avec le lait, dans cette lente et rude élévation du faux au vrai, qui fait en quelque sorte de la vie d’un homme et du développement d’une conscience le symbole abrégé du progrès humain, à chaque échelon qu’on a franchi, on a dû payer d’un sacrifice matériel son accroissement moral, abandonner quelque intérêt, dépouiller quelque vanité, renoncer aux biens et aux honneurs du monde, risquer sa fortune, risquer son foyer, risquer sa vie.
Le caractère de la Phryné est faux et petit.
Mais si la forme en est fausse, le fond n’en serait-il pas vrai ? […] Molière, dans son Tartufe, n’en a-t-il eu vraiment qu’à la fausse dévotion ? […] De même que, pour pouvoir peindre l’hypocrite, il vous faut la liberté de mettre sur ses lèvres le langage de la dévotion ; — je ne dis pas de la fausse, je dis de la vraie dévotion, car, dans le cas contraire, où serait l’hypocrisie ? […] C’est que nous ne connaissons tous ni la coquette ni le faux bonhomme ; nous n’en avons pas du moins la prétention ; et on pourrait dire qu’en nous les annonçant le poète nous promet de nous apprendre quelque chose ; mais nous connaissons tous des coquettes et des faux bonshommes ; ou nous croyons en connaître ; et nous exigeons que la comédie de mœurs nous les rende. […] Pareillement Bérénice… Mais Bajazet, à son tour, n’est-ce pas la tragédie, s’il en fut jamais une, des « fausses confidences » : fausses confidences de Bajazet, fausses confidences d’Atalide à Roxane ?
Oui, quand la perfection de la forme n’est que le résultat d’un pénible limage, d’une quête aveugle des raretés éparses dans les dictionnaires, d’un effort naïf à tirer, sur le vide d’une œuvre, un rideau constellé de fausses émeraudes et de rubis inanes.
que cela est faux !
A l'en croire, le Critique des Entretiens d'Ariste & d'Eugene est un malhonnête homme, qui dit cent fausses pointes & cent insolences, un faiseur de libelles diffamatoires qu'il ne faut pas chercher parmi les honnêtes gens, qui ne fréquente que les plus sets de la lie du peuple.
Tous les jugemens et tous les paralelles qu’on peut faire des poëmes qu’on ne connoît que par les traductions et par les dissertations des critiques, conduisent infailliblement à des conclusions fausses.
Comme écrivain il était critique outré et faux critique, censurant à tout propos ceux qui l’avaient précédé dans la carrière. […] Je me brouillerais avec mes parents, et avec mes amis, si je leur disais qu’ils sont en erreur de ce côté-là, et que le Dieu qu’ils adorent est un faux Dieu. […] la juste opinion a sa tare comme la fausse. […] « Veut-on voir, dit-il, combien une pensée fausse est froide et puérile ? […] Bacchylide, dit-il, et Ion le tragique, ne font jamais de faux pas, et n’ont rien qui ne soit écrit avec beaucoup d’élégance et d’agrément.
Comment saurait-il y avoir des idées véridiques exprimées dans une langue fausse ?
Que cette anecdote soit vraie ou fausse, il est certain que la maturité de l’âge dirigea les talens de ce Jésuite vers leur véritable objet.
Quant à la fameuse distinction établie au premier acte entre les vrais et les faux dévots, M. […] (Les faux Bonshommes ; Le Testament de César Girodot ; Et puis ? […] Que ce son est faux et qu’il paraît lointain ! […] » de surprise, et je m’inscris en faux, et avec la dernière énergie. […] Cheveux châtain-clair, nez aquilin, pas laide, une voix fausse qu’elle prend on ne sait où.