Nous ne remontons guère par la pratique au delà de Rabelais ou de Ronsard, et encore que d’efforts et de faux pas pour y arriver !
Il réitère et développe cette pensée avec une rare énergie au chapitre IV de ses Coups d’État : « … Ses plus belles parties (de la populace) sont d’être inconstante et variable, approuver et improuver quelque chose en même temps, courir toujours d’un contraire à l’autre, croire de léger, se mutiner promptement, toujours gronder et murmurer ; bref, tout ce qu’elle pense n’est que vanité, tout ce qu’elle dit est faux et absurde, ce qu’elle improuve est bon, ce qu’elle approuve mauvais, ce qu’elle loue infâme, et tout ce qu’elle fait et entreprend n’est que pure folie. » Ce sont de telles manières de voir, avec leur accompagnement politique et religieux, qui faisaient dire plaisamment à Guy Patin que son ami Naudé était un grand puritain ; il entendait par là fort épuré des idées ordinaires.
Recommencez150. » Ils font apporter Volpone qui a l’air expirant ; ils fabriquent de faux témoignages, et Voltore les fait valoir, de sa langue d’avocat, avec des paroles « qui valent un sequin la pièce. » On met Célia et Bonario en prison, et Volpone est sauvé.
Comme lui enfin, il altérait la sincérité de son émotion et la vérité de sa poésie par des fadeurs sentimentales, par des roucoulements de bergerades, et par une telle abondance d’épithètes, d’abstractions changées en personnes, d’invocations pompeuses et de tirades oratoires, qu’on y aperçoit d’avance le style décoratif et faux de Thomas, de David1132 et de la Révolution.
Comment, parmi ces notes, les unes sont-elles justes, les autres fausses ?
précisément le contraire de cette pensée, c’est-à-dire l’invasion de l’Espagne, l’expulsion de sa vieille dynastie, l’usurpation purement vaniteuse d’une dynastie napoléonienne sur le trône de Charles-Quint et de Louis XIV ; la trahison de Bayonne, où toute une dynastie est prise au piège prémédité d’une fausse conciliation entre le père et le fils ; enfin une guerre de conquête dynastique qui coûte à la France un million de ses meilleurs soldats, à l’Espagne des flots de sang, et à notre alliance un empire.
Cependant, après ce long terme, ma mère fit une fausse couche de deux jumeaux, causée par l’ignorance des médecins.
Nul n’osa s’inscrire en faux contre Macpherson.
Le poète-artiste, renonçant aux peintures dites réalistes, fausses, transportera les hommes dans le monde idéal et réel de l’Unité.
On en prendrait une fausse idée en l’envisageant d’après lui.
. — Quatorze lettres sur le troisième principe de la science nouvelle, relatif à l’origine du langage ; ouvrage dans lequel on montre par des preuves tirées tant de la philosophie que de l’histoire sacrée et profane, que toutes les conséquences de ce principe sont fausses et erronées, 1749. — Dans la préface de son premier ouvrage, il reconnaît que Vico a mérité l’immortalité ; dans le second, fait après la mort de Vico, il l’appelle plagiaire, etc. — Il croit prouver d’abord que le système de Vico n’est pas nouveau, et dans cette partie, malgré la diffusion et le pédantisme, l’ouvrage est assez curieux, en ce qu’il rapproche de Vico les auteurs qui ont pu le mettre sur la voie. — Il soutient ensuite que ce système est erroné, et particulièrement contraire à la religion chrétienne.
— Faux, votre vers ! […] De Wagner, « l’éminent critique musical » a écrit : « Si toute sa musique ressemble à l’ouverture du Tannhauser, nous comprenons le besoin qu’il a eu d’abriter sa pauvreté d’invention sous ses fausses théories. […] Dans lesStances il exprime selon son seul instinct et selon sa destinée, sa propre âme, et il nous enchante en l’exprimant. » — Mikhaël : « Il est probable qu’il eût continué le Parnasse, s’il n’était mort si jeune » Paul Fort n’est plus « un faux simpliste » : « A défaut de la simplicité réelle que personne ne saurait avoir, il affirme sincérité, et j’ai talent. » — Rodenbach : « Ame ouverte à toutes les impressions de lointain, artiste à l’art volontaire et sûr ». […] Ou l’idée sera belle, mais fausse ou banale et alors indifférente en sa valeur d’idée, partant impréférable à la sensation au sentiment, à la passion Aux classifications arbitraires un groupe de poètes se refuse, qui ne convient pas que le vrai, le démontré, le didactique si l’on veut, échappe à l’esthétique, et qui ne nie avec énergie que le goût habituel et conventionnel, le parti-pris normalien, soit un suffisant critérium du Beau et du Laid. » Après avoir l’année précédente présenté les lignes générales, disaient-ils, le processus intellectuel, la philosophie, l’esthétique, la manière d’art, ils allaient maintenant en reprendre les traits saillants, dans un ordre plus analytique selon la marche particulière du nouveau volume. « C’est une évocation par images directes, sans à peu près de comparaison, de métaphore ou de symbolisme : ces barbares et antiques ornements… Drame un et divers de l’Idée qui fait de M. […] Et tous, nous devons défendre ce que nous estimons vrai, de toutes nos force, et nettement, sans donner prise à des interprétations fausses. » (Albert Lantoine, février 92) — Du pur évocateur des réalités quotidiennes en tels prolongements de suggestion et de rêve, de Max Elskamp : « Dans le bon combat pour lequel vous combattez, avec des forces accrues, je voudrais vers votre but, être parmi ceux de bonne volonté qui marchent vers lui pour l’atteindre.
Autant, remarque-t-il, demander si le système métrique est vrai et si les anciennes mesures sont fausses. […] Il passa les Alpes, visita l’Italie, aima excessivement l’art des sculpteurs renaissants et, comme les autres sculpteurs français, il fut intoxiqué d’une fausse idée de l’art : on le vit à quelques-unes de ses œuvres, certes habiles, mais entachées de fâcheux italianisme. […] Comme une eau limpide prendrait les souillures d’un vase où vous la verseriez, pareillement la vérité s’altérerait à entrer dans un esprit que des idées fausses encombrent.
Autrement il y a trop de gens qui en souffrent plus tard… Je pense à ma mère, qui m’a abandonné quand j’avais deux ans, et à mon père, qui en est mort5… » Vous rappelez-vous le couplet de Perdican au second acte d’On ne badine pas avec l’amour, et comme il répond à Camille : « Tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux et lâches, méprisables et sensuels. […] Il a discuté cette question dans la préface de la Visite de noces, et il s’en est tiré en distinguant un véritable et un faux amour. […] Qui osera dire qu’en effet l’hypothèse des deux principes est certainement fausse ?