« Maintenant, je comprendrais votre réclamation, arrivant à son heure, si le nom de Faustin était la propriété exclusive de vous, monsieur, et de votre famille, mais il n’en est rien, indépendamment des Faustin de toutes professions qui peuvent exister en province, j’ouvre le Bottin de Paris et je trouve M.
Il existe deux éditions des Œuvres de Prévost, jointes à celles de Le Sage, formant ensemble 54 volumes, dont 39 pour Prévost, et publiées à Paris, l’une en 1783, et l’autre de 1810 à 1816. […] Il existe de plus, à la bibliothèque de Neufchâtel, sous les numéros 7829 à 7941, une importante collection de manuscrits de Rousseau ou provenant de Rousseau, dont il y aurait sans doute plus d’un renseignement à tirer.
— Wolmar paraît bien n’avoir jamais pu exister : mais Claire est assez vivante ; Saint-Preux est un des premiers types du héros romantique, faible, inquiet, plein de désirs et d’impuissance ; et Julie, sermonneuse, mais charmante, offre l’exemple, assez rare dans les romans, d’un personnage qui évolue, puisque c’est une jeune fille passionnée et déraisonnable, lentement transformée par sa fonction d’épouse et de mère. […] — L’égalité réelle entre les hommes n’existerait que par leur complète similitude. […] Avant les premières sociétés, au temps des sauvages épars, l’inégalité existe dès qu’ils se rencontrent, et (quoi qu’en dise Rousseau) la plus brutale des inégalités, celle de la force ou de l’adresse physique.
Pictorial history, I, 249. « Toutes les villes, et même les villages et les hameaux que possède aujourd’hui l’Angleterre, paraissent avoir existé depuis les temps saxons… La division actuelle en paroisses est presque sans altération celle du dixième siècle. » D’après le Doomsday-book, M.
Le faire mourir du malheur d’avoir déplu, comme un de ces courtisans qui n’existent que par la faveur, et pour qui la disgrâce est le néant, c’est calomnier sa mort.
Grimaud, l’éditeur Sansot, etc… Les travaux généraux qui existent déjà sont : I. — Les Poètes d’Aujourd’hui par Ad.
Il n’existait plus que sur la carte des prêtres, seuls géographes du monde sépulcral. » Si ce monde mystérieux avait gardé son secret, si les spoliateurs n’avaient pas le flair des hyènes pour découvrir les tombeaux cachés, et si l’Égypte, inviolée jusqu’alors, ouvrait subitement le catafalque intérieur dont sa surface n’est que le portail, quel spectacle s’étalerait au monde des vivants ! […] J’ai connu un vieux Calorè très âgé, il avait plus de cent ans, qui répétait toujours que toutes les choses que nous croyons voir ne sont que mensonge, et qu’il n’existe ni hommes, ni femmes, ni chevaux, ni mulets, ni rien de ce que nos yeux croient apercevoir. » N’est-ce pas là la clef de l’énigme ?
Mais comme les ouvrages de ces Ecrivains n’existent plus, il faut vous parler du premier qui travaille dans ce genre avec un succès marqué.
Avant 1914, il n’existe aucune traduction française d’auteurs expressionnistes ni aucun ouvrage qui aborde ce mouvement.
Auriez-vous rencontré en votre chemin un roi assez hardi pour porter sa couronne en plein jour ; et si ce roi existe, a-t-il donc été assez insolent pour ne pas se découvrir pendant que vous passiez, et pour vous rendre, sa couronne à deux mains, le salut de votre casquette de loutre ? […] Nul ne pouvait le dire précisément ; mais à coup sûr il existait. […] La belle et la bonne société n’existe guère pour d’Ancourt ; il n’a jamais compris le Misanthrope, il n’a guère hanté les salons de Célimène ; en revanche, il sait mieux que personne quelle était Célimène, il l’a retrouvée, et surtout il l’a remise à sa véritable place, non plus face à face avec les plus honnêtes gens de la cour, mais côte à côte avec toutes les filles et tous les chevaliers d’industrie qui n’attendaient plus que la régence pour s’emparer, tête levée, de leur domaine.
Un plus intolérable bouffon n’a jamais existé.
Or, il est évident que là où les parties d’un tout ne sont pas ordonnées d’une façon nécessaire, le tout m’existe pas, et que, par conséquent, les parties elles-mêmes sont réduites à l’état de purs éléments et attendent, pour mériter le nom de parties, une organisation définitive. […] Car, malgré la parité incontestable qui existe sous le rapport des ressources littéraires entre l’histoire, la philosophie et la poésie, cependant on conçoit sans peine que les poètes s’occupent du renouvellement, de la richesse ou de la pureté des formes avec une prédilection plus constante que les historiens ou les philosophes.
Champcourtier est un imbécile très « sympathique », bon garçon, correct ; il a la sottise satisfaite, l’ineffable fatuité des hommes du monde qui le sont par profession, et avec cette particularité qu’il a la superstition de « son cercle », qu’en dehors de « son cercle » le monde n’existe pas pour lui, et qu’il fait des pièces pour le théâtre de « son cercle ». […] Tandis que le plus fat des moralistes, le plus imperturbable et le plus satisfait de lui-même, j’ai nommé Olivier de Jalin, définissait le « demi-monde », je songeais aux altérations de sens que le mot a subies depuis trente ans ; puis je me demandais si ce demi-monde-là existe encore aujourd’hui, s’il a les mêmes apparences, s’il est encore possible de le distinguer, soit du « monde » tout court, soit du monde de la galanterie proprement dite ; et enfin je rediscutais la conduite d’Olivier de Jalin, je tournais et retournais le cas de conscience que ce vieil homme d’esprit résout si gaillardement.
Il doute même que son historien Joinville ait existé. […] Leurs adversaires s’inscrivent en faux & se prévalent de ce que la bulle n’a pas été fulminée ; mais cela prouve-t-il qu’elle n’ait pas existé.