Je leur dois beaucoup. » Tout le monde, certes, a le droit d’attaquer mes œuvres, mais on oublie peut-être trop que j’ai moi-même réfléchi beaucoup plus longtemps pour les écrire que certains critiques pour les réfuter. […] Je leur dois beaucoup. » Tout le monde, certes, a le droit d’attaquer mes œuvres, mais on oublie peut-être trop que j’ai moi-même réfléchi beaucoup plus longtemps pour les écrire que certains critiques pour les réfuter.
C’est ce Frédéric Masson qui publia un livre sur le cardinal de Bernis, qui, tout simplement, nous apprenait le cardinal de Bernis, que nous ne savions qu’à moitié, et nous entr’ouvrait cette robe rouge de cardinal qui paraissait rose aux clartés décomposantes du xviiie siècle, et qui avait bien le droit d’être rouge, et du rouge le plus grave et le plus éclatant, puisqu’il y avait par-dessous un homme qui n’était plus le poète badin des marquises, mais le dernier et douloureux ministre d’État d’un gouvernement devenu lamentablement impossible… Bernis était un méconnu. […] … Sans la marquise de Sévigné et sa passion incompréhensiblement folle pour sa maussade fille, qui donc se douterait seulement de l’existence de ce Grignan, qui ne fut qu’une bouture assez mal venue de sa mère, et dont la possession d’État — comme on dit en droit — vient de deux femmes, deux cents ans avant que ce bâtard de Girardin demandât que la femme fît la possession d’État de l’enfant légitime !
IV Mais, encore une fois, si cette biographie d’un homme qui a droit, sinon à la statue en pied de l’histoire au moins à la médaille de la biographie, si tout ce travail sur François Suleau est très élevé de renseignement, de vue et d’accent, et si l’écrivain qui l’a publié y a montré des aptitudes et des facilités vers l’histoire, grave ou tragique, telle qu’elle est le plus généralement conçue et réalisée par MΜ. les historiens ordinaires, je ne m’en opiniâtre pas moins à croire, ainsi que je l’ai dit au commencement de ce chapitre, que le vrai génie spécial de l’auteur Ombres et vieux murs, que son originalité la plus vive, serait, son genre d’esprit donné, la mise en scène ou en saillie de l’élément comique ou ravalant qui ne manque pas dans l’histoire, et qu’il saurait fort bien en dégager, ainsi que l’attestent les excellentes variétés historiques qu’il nous a mises sous les yeux, titres réveillants en tête : La Lanterne, Le Rhum et la Guillotine, Le Lendemain du massacre, etc., tous épisodes ou mosaïques d’anecdotes dont il faut juger par soi-même en les lisant et dont l’analyse, d’ailleurs, ne donnerait qu’une très imparfaite idée. […] Comme l’histoire est en bas aussi bien qu’en haut et qu’elle est un informé immense que personne n’a le droit de circonscrire sous aucun prétexte que ce soit, appliquée à toutes les époques, même à celles qui paraissent le plus correctes à l’œil nu, cette manière d’étudier et d’écrire l’histoire serait d’un intérêt très vif ; car l’homme le plus ferré de prétentions est souvent bâti sur le grotesque comme sur pilotis !
De quel droit un traducteur change-t-il le titre du livre qu’il s’est donné pour mission de traduire ? Est-ce de ce droit de trahison (traduttore traditore !)
Les poètes ont le droit de résonance ! Ils ont le droit de parler de leurs misères et de leurs douleurs.
vous venez de fournir un sujet éternel à ceux qui voudront blâmer Athènes ; on lui reprochera d’avoir fait mourir Socrate, qui était, dira-t-on, un sage ; car, pour avoir droit de vous blâmer, on me donnera ce nom que je ne mérite pas ; au lieu que, si vous aviez encore attendu quelque temps, je mourais sans qu’Athènes se déshonorât. […] si, par un jugement injuste, la patrie t’offense, as-tu droit de lui nuire ?
Pour arriver à trouver cette nature des choses humaines, la Science nouvelle procède par une analyse sévère des pensées humaines relatives aux nécessités ou utilités de la vie sociale, qui sont les deux sources éternelles du droit naturel des gens (axiome 11). […] Les trois principaux auteurs qui ont écrit sur le droit naturel (Grotius, Selden et Pufendorf), auraient dû tenir compte de cette autorité, plutôt que de celles qu’ils tirent de tant de citations d’auteurs.
Oreste avait peut-être ou se croyait le droit de tuer sa mère et Égisthe. […] Au reste, j’ai le droit d’ignorer d’où vient ce gâteau. […] Ceux qui me refuseront ce droit se font donc une singulière idée de la critique ? […] Et de qui, je vous prie, avons-nous le droit d’exiger qu’il en soit un ? […] Son droit ?
C’est que le clergé autorisé, vénéré, sans ennemis, sans rivaux, avait alors le droit de causer et même de rire. […] Ils ne sont point soutenus par cette vanité généreuse qu’on appelle l’honneur, mais par leur bon sens et leur droit jugement. […] Aucun âge n’a le droit d’imposer sa beauté aux âges qui précèdent ; aucun âge n’a le devoir d’emprunter sa beauté aux âges qui précèdent. […] Qui est-ce qui voudra suivre aujourd’hui la déduction des droits du peuple ou du gouvernement paternel ? […] La doctrine du droit divin a péri.
Brun, [Guillaume le] Jésuite, né en 1674, mort en 1758, a plus que le précédent des droits à la reconnoissance publique, pour avoir composé un Dictionnaire François-Latin qui est devenu classique dans tous les Colléges de France.
La raison, mon bon droit, l’équité. […] L’on n’a de droits que sur celui qui s’est engagé à vous de son plein gré et le captif de guerre a toujours droit à l’évasion. […] Or, a-t-il le droit de le montrer renversé ainsi ? […] Il pense que l’homme est bon et va tout droit au bien. […] En les traitant également, ne montrerait-elle pas qu’ils ont les mêmes droits sur elle ?
Une mauvaise Comédie, telle que le Triomphe de la Probité, & des Romans médiocres, comme Elizabeth, Céliane, &c. sont des titres capables de faire figurer une femme avec avantage dans la Société, & non des droits aux honneurs de la Littérature.
Ses Poésies offrent de l'esprit & de la facilité, & sa Traduction des Satires de Perse avec des Remarques, lui donne le droit de figurer parmi les Traducteurs qui ont su réunir le mérite de l'élégance & celui de la fidélité à rendre le sens de l'original.
Deux ou trois scènes intéressantes dans sa Tragédie de Cléopatre, ne sont pas suffisantes pour lui donner le droit de se plaindre de cet oubli.