Peut-être serait-il sage de s’en tenir à cette différence forcée, sans l’accentuer encore en la formulant. […] il suffit de les regarder de plus près. » Les différences entre les choses, en effet, les ressemblances et les contrastes tiennent plus encore au regard qui contemple qu’aux choses mêmes ; car tout est différent dans la nature à un certain point de vue, et tout est le même à un autre. […] On a dit avec beaucoup de justesse que, par là, Balzac n’est pas vraiment réaliste ; il est classique comme les poètes dramatiques du dix-septième siècle, avec cette différence qu’il l’est beaucoup plus, et que, « simplificateur extrême, il n’aurait pas même admis la clémence d’Auguste, ni les hésitations de Néron, ni fait Harpagon amoureux ; il conçoit tous ses personnages sur le modèle du jeune Horace, de Narcisse ou de Tartufe ». […] Toutefois, ce qui établit une différence considérable entre lui et par exemple Alexandre Dumas, le grand conteur d’aventures, c’est que le coup de théâtre n’est pas par lui-même et à lui seul son but : c’est seulement pour Hugo, le moyen d’amener une situation morale, un cas de conscience.
En se plaçant à ce point de vue, on apercevrait une série de transitions, et comme des différences de degré, là où réellement il y a une différence radicale de nature. […] Ainsi s’intercalent, comme nous le disions, des transitions et des différences apparentes de degré entre deux choses qui diffèrent radicalement de nature et qui ne sembleraient pas, d’abord, devoir s’appeler de la même manière. […] Il y a pourtant une différence entre les deux cas, et, si l’on en tient compte, on verra s’atténuer, en matière de religion, l’opposition entre le « statique » et le « dynamique » sur laquelle nous venons d’insister pour mieux marquer les caractères de l’un et de l’autre.
47 ; il associait tout cela, rimait comme un ouvrier à la journée, et la seule différence, c’est qu’on ne parlait plus de lui et qu’on ne le lisait pas : son talent n’étant plus porté par des sujets actuels était retombé dans le vulgaire du métier.
Mais, alors même, on reconnaît combien il est loin d’eux, et la comparaison fait mieux ressortir la différence.
Ce qui m’a le plus frappé dans ce second volume, comme différence avec le premier, c’est la spirituelle et subtile analyse, la poursuite infinie et déliée de certaines nuances de passions, de certains replis du cœur ; le récit délicat, l’explication malicieuse et vraie de plusieurs singularités de sentiments.
Cette exclusion de l’art est, littérairement, la grande différence qui sépare la littérature du xviiie siècle de celle du xviie .
Ces vers sont mâles comme le latin, femelles comme l’italien, transparents pour le français comme des mots de famille qui se reconnaissent à travers quelque différence d’accent.
Une analyse succincte fera ressortir les rapports et les différences qui existent entre les deux œuvres.
La différence du plan de chaque pièce est peut-être à l’avantage de la Phédre de Pradon.
Cela prouve qu’une grande différence existait déjà entre les temps de Virgile et ceux d’Homère, et qu’au siècle du premier, tous les arts, même celui d’aimer, avaient acquis plus de perfection.
C’est la différence du jour et de la nuit.
Il y a sans doute quelque différence entre la conservation d’un grand ministre et d’un petit mercier, d’un célibataire et d’un père de famille, d’un bon général d’armée et d’un mauvais poëte ; mais ni le souverain qui nous regarde comme ses enfants, ni le sentiment de l’humanité qui nous rapproche de nos semblables ne s’arrêtent à ce calcul.
Au reste, voulez-vous bien sentir la différence de l’opaque, du compact, du monotone, du manque de tons, de passages et de nuances, avec l’effet des qualités contraires à ces défauts ?
Présentement, tout père célèbre qui a fils ou fille, — la différence est maintenant si peu de chose !