Mgr Salvado n’a pas été seulement le charmant et naïf Hérodote chrétien de sa mission apostolique ; il n’a pas seulement tracé l’histoire de la colonie anglaise à travers laquelle il a passé ; mais il nous a donné l’histoire, plus difficile à connaître, de cette curieuse race indigène avec laquelle il a vécu.
Ce sont des personnages curieux, qui eurent beaucoup, les uns, d’esprit, les autres, de talent, et qui remuèrent les surfaces de leur société, mais qui ne laisseront pas le grand sillon dans cette mer d’airain de l’histoire, dont l’airain ne s’entame qu’à la force du poignet de la gloire !
En effet, qui de nous, quand il était enfant, n’a pas eu sa Bible illustrée, n’a pas penché son jeune front, curieux ou rêveur, sur quelques images, plus ou moins bien exécutées, qui nous faisaient entrer dans l’esprit le texte sacré par les yeux ?
L’argot des tapis-francs, qui parut si savoureux à nos goûts écœurés, quand nous l’entendîmes pour la première fois, ne sauvera point Les Mystères de Paris, car on retrouve cet argot curieux et horrible flans des livres auprès desquels on peut dire que ceux de M.
Mérimée a l’esprit trop curieux, trop chercheur, pour ne pas s’être demandé ce que c’était réellement, ou du moins ce que ce pouvait être que cet imposteur, parti de si bas, arrivé si haut et tombé si vite. […] Mérimée, des moments, dans l’histoire d’un peuple, où les maux de l’anarchie sont devenus si intolérables, qu’il est prêt à acheter l’ordre et la paix au prix de tous les sacrifices. » Un dernier trait, le plus curieux, hélas ! […] Delaage relise avec nous le livre, si spirituel et si curieux, où M. […] Il ne peut donc y avoir rien de plus intéressant et de plus curieux que de vrais Tableaux de Paris. […] Un des chapitres les plus curieux du livre de Mercier est intitulé : Que deviendra Paris ?
Il est curieux de relire en ce moment les Girondins.
Enfin, pour épuiser tout ce que cette curieuse petite publication de M.
Comme Horace a écrit après Ciceron et avant Quintilien, il est curieux d’examiner ce qu’il dit sur les changemens arrivez dans la déclamation théatrale, et sur la difference qu’il y avoit entre la nouvelle maniere de réciter, et l’ancienne.
Elle rend compte du carnaval de je ne sais plus quelle année : « Il n’y avait de curieux que le bœuf gras, dit-elle ; il était fleur de pêcher.
Toujours est-il que, quel qu’il soit, c’est le mot des idées communes… Ce problème curieux et si souvent posé, sans qu’on l’ait résolu, de la moralité de lord Byron, sortira de ce livre comme il y est entré, tout aussi problème que devant.
Dumas, la Vierge n’est que « l’éternelle curieuse qui a fait changer l’eau en vin par Jésus (sic), comme elle a voulu (on croyait que c’était Ève) faire manger le fruit défendu à Adam ».
Son livre, comme une grande quantité de mémoires de ce temps, nous révèle beaucoup de choses curieuses et, quoique dégoûtantes, utiles.
Pour juger Louis XVI, c’est un guide assez curieux.
Le sans souci du détail, si on écrit une chronique dans laquelle il faudrait le culte du détail, et l’insouciance de tout ce qui n’est pas le gros fait accompli, insolent et heureux, si on écrit une histoire, ne sont ni le génie curieux de la chronique, ni le génie moral, sévère et mélancolique, de l’histoire.