/ 1879
375. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — F — Faramond, Maurice de (1862-1923) »

Maurice de Faramond est certainement un poète intéressant ; il a, ce qui est la plus belle qualité du poète, une note personnelle, et cela nous promet, de sa part, un curieux développement.

376. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — G — Guérin, Maurice de (1810-1839) »

L’auteur suppose qu’un être de cette race intermédiaire à l’homme et aux puissantes espèces animales, un centaure vieilli, raconte à un mortel curieux, à Mélampe, qui cherche la sagesse, et qui est venu l’interroger sur la vie des Centaures, les secrets de sa jeunesse et les impressions de vague bonheur et d’enivrement dans ses courses effrénées et vagabondes.

377. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — S — Samain, Albert (1858-1900) »

J’en sais peu d’aussi inquiets et d’aussi farouches, et l’approche même d’une admiration trop curieuse risquerait d’en faire brusquement cesser le chant pur et surnaturel, ainsi que s’enfuirait loin des profanes un vol de cygnes offensés.

378. (1897) Le monde où l’on imprime « Chapitre IV. Petits Symbolards » pp. 49-52

Voilà qui est curieux et bien fait, et c’est simple comme M. 

379. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 308-311

Les détails curieux, qu’on y rencontre, n’en seroient même que plus piquans, si le Rédacteur eût eu soin d’écarter les inutilités, & les réflexions oiseuses, parasites, & communes, dont il les a accompagnés.

380. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » pp. 66-69

On a de Regnard quelques petits Ouvrages en prose, dont le Voyage de Laponie est le plus piquant, par les détails curieux qu'il renferme, & la maniere dont ils sont racontés.

381. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » pp. 90-93

Nouvelle découverte d'un grand nombre de très-beaux principes & de très-belles maximes pour les avantages de la composition prosaïque & pour les charmes de la déclamation Françoise ; avec plus de quatre cents remarques sur la Diction, sur la Phrase, & sur la Période, savantes, utiles, curieuses, & divertissantes, qui vont plus loin que celles des illustres MM. de Vaugelas, Ménage, & du très-Révérend Pere Bouhours, & plus délicates & de plus grande conséquence ; en forme de partition anatomique ou critique raisonnée (à la façon des Mécaniques) sur l'une des plus élégantes & plus éloquentes Pieces de ce temps, la Relation ou l'Histoire de la prise de Fribourg, l'un des chef-d'œuvres de la plume de M. le C** de G.** Secrétaire du Cabinet, & l'un des plus beaux, des plus discrets, & des plus délicats Esprits de la Cour ; accompagnée de plusieurs Ratifications ou Réformations d'une invention toute particuliere, plus pompeuses & plus magnifiques que les expressions originales de l'Auteur rectifié ; en faveur des Prosateurs.

382. (1767) Salon de 1767 « Peintures — Réponse à une lettre de M. Grimm » pp. 205-206

Martial les a peints dans ces curieux de son temps qui flairaient la pureté du cuivre de Corinthe.

383. (1912) L’art de lire « Chapitre I. Lire lentement »

Beyle lisait beaucoup des doigts, c’est-à-dire qu’il parcourait beaucoup plus qu’il ne lisait et qu’il tombait toujours sur l’endroit essentiel et curieux du livre. » Il ne faut pas penser trop de mal de cette méthode qui est celle des hommes qui sont, comme Beyle, des collectionneurs d’idées.

384. (1894) Études littéraires : seizième siècle

Et, ceci reconnu, la conséquence qu’on en tire est curieuse. […] Personne plus que lui n’a contribué à faire l’histoire, en ayant l’air de rester témoin curieux plus qu’acteur. […] L’intelligence avide et curieuse de Commynes s’est appliquée aux peuples comme aux individus. […] Il fut curieux de bons textes et soucieux de s’entretenir la main. […] Le jeune homme s’aperçut qu’il était né savant, c’est-à-dire curieux et pourvu d’une mémoire exorbitante.

385. (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Le général Joubert. Extraits de sa correspondance inédite. — Étude sur sa vie, par M. Edmond Chevrier. — II » pp. 161-173

Il est curieux de voir dans le récit de Napoléon, à côté des noms des grands divisionnaires d’alors, Laharpe, Masséna, Augereau, Stengel trop tôt enlevé, poindre coup sur coup et comme s’échelonner les nouveaux noms destinés à l’illustration prochaine : Joubert en tête, distingué pour le combat du 13 avril à l’attaque de Cosseria et à la prise des hauteurs de Biestro ; Lanusse, adjudant général, décidant de la victoire du 15 à Dego ; Lannes fait colonel pour sa conduite dans le même combat ; Murat suppléant et vengeant dans une charge dernière Stengel tué le 21 à Mondovi. […] Toutes les fenêtres étaient garnies de têtes, toutes les rues remplies de curieux ; la place d’armes fut pleine en un instant, et nous fûmes obligés de traverser une foule innombrable qui venait voir ses vainqueurs.

386. (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Étude sur la vie et les écrits de l’abbé de Saint-Pierre, par M. Édouard Goumy. L’abbé de Saint-Pierre, sa vie et ses œuvres, par M. de Molinari. — II » pp. 261-274

Ces mémoires ou Annales politiques de l’abbé « n’ont rien de curieux, dit Voltaire, que la bonne foi grossière avec laquelle cet homme se croit fait pour gouverner ». […] [NdA] Un de mes obligeants lecteurs me rappelle ici ce qui m’avait d’abord échappé : il y a un autre passage de Rousseau, et des plus curieux, sur les mœurs de l’abbé de Saint-Pierre : c’est au livre iii de l’Émile, lorsqu’il s’agit de faire apprendre au jeune élève un métier, mais un métier honnête.

387. (1868) Nouveaux lundis. Tome X « Appendice. »

Il serait curieux de le voir alors jugé par ses pairs. […] Pozzo di Borgo, Marmont, tenaient alors le premier rang dans ses amitiés ; elle apportait son jugement propre dans les impressions mêmes qu’elle recevait d’eux et dans les confidences curieuses qu’elle recueillait de leur bouche.

388. (1920) La mêlée symboliste. II. 1890-1900 « Une soirée chez Paul Verlaine » pp. 18-33

René Ghil reste l’un des cas les plus curieux du mouvement symboliste. […] Verlaine, qui le voyait pour la première fois, était curieux d’entendre ses vers.

/ 1879