Celle de l’enthousiaste, de l’homme sensible, de l’esprit chaud, prompt, violent, admiratif, laisse beaucoup de marge en dehors du trait ; et la découpure du critique froid, malintentioné, jaloux, blesse le trait.
Notre travail était entièrement terminé quand nous avons lu dans la Critique philosophique (années 1883 et 1884) une bien remarquable réfutation, par M.
Elle insiste, et lui dit de supposer une femme véritablement parfaite. « Celle-là, dit Iago, n’est bonne que pour donner à téter à des bambins et débiter de la petite bière255. » — « Ô noble dame, dit-il ailleurs, ne me demandez pas de louer quelqu’un, car je ne suis rien quand je ne critique pas256. » Ce mot donne la clef de son caractère. […] Le critique est perdu dans Shakspeare comme dans une ville immense ; il décrit deux monuments et prie le lecteur de conjecturer la cité.
Une fois la Grèce soumise, on voit paraître le Grec dilettante, sophiste, rhéteur, scribe, critique, philosophe à gages ; puis le Graeculus de la domination romaine, parasite, bouffon, entremetteur, toujours dispos, alerte, commode, protée complaisant, qui fait tous les métiers, s’accommode à tous les caractères, se tire de tous les mauvais pas, d’une dextérité infinie, premier ancêtre des Scapins, des Mascarilles et de tous les ingénieux drôles qui, n’ayant eu que leur esprit pour héritage, s’en servent pour vivre aux dépens d’autrui. — Revenons vers leur belle époque et considérons leur grande œuvre, celle qui les recommande le plus aux sympathies et à l’admiration du genre humain ; c’est la science, et, s’ils l’Ont faite, c’est en vertu du même instinct et des mêmes besoins. […] Il s’en est servi pour se développer harmonieusement, tout entier ; il a pu être à la fois poëte, philosophe, critique, magistrat, pontife, juge, citoyen, athlète, exercer ses membres, son esprit et son goût, réunir en lui-même vingt sortes de talents sans qu’aucun d’eux fit tort à l’autre, être soldat sans être automate, danseur et chanteur sans devenir figurant de théâtre, penseur et lettré sans se trouver homme de bibliothèque et de cabinet, décider des affaires publiques sans remettre son autorité à des représentants, fêter ses dieux sans s’enfermer dans les formules d’un dogme, sans se courber sous la tyrannie d’une toute-puissance surhumaine, sans s’absorber dans la contemplation d’un être vague et universel.
— À le considérer d’un œil critique on peut trouver le dessin souvent trop large ; la forme qu’il comprend ne saurait qu’avec peine le toucher partout à la fois. […] Mais nous nous placerons devant l’ensemble des créatures, comme un critique devant le produit d’un poète, goûtant pleinement la chose, examinant par quels moyens il a obtenu ses effets, comme un peintre clignant des yeux devant l’œuvre d’un peintre, comme un ingénieur devant le travail d’un castor59 ».
Il revient à la critique de Socrate.
Cet article, consacré à la critique des Odes et Ballades, tout en saluant le génie qui éclate dans maint passage, indique avec une finesse prophétique quels sont les penchants dangereux contre lesquels le poète doit se mettre en garde pour l’avenir. — Dans le mois de novembre 1826, le Globe avait déjà extrait du troisième recueil des poésies de V.
Macpherson ne répondit que par le dépôt des manuscrits ; Césarotti, intéressé plus que personne à vérifier les titres de sa gloire, publia en 1807, ses discours critiques sur l’authenticité des chants d’Ossian : « Un poëte, dit-il, qui sous le nom d’Ossian, a su se rendre célèbre et immortel comme un homme de génie, n’aurait-il pas d’abord donné dans sa langue usuelle des essais éclatants de son mérite poétique ?
La partie spécialement biographique est faite surtout avec des lettres du Maître : la partie critique avec les jugements de Richard Wagner très habilement réunis et cités.
Mon critique trouvera mes conclusions justes, quoique, de son point de vue qui est maintenant seul légitime, mes prémisses soient devenues fausses.
Quand on fait la critique ou l’apologie de la religion, tiento-n toujours compte de ce que la religion a de spécifiquement religieux ?
Dans un pays où il est scandaleux de rire le dimanche, où le triste puritanisme a gardé quelque chose de son ancienne animosité contre le bonheur, où les critiques qui étudient l’histoire ancienne insèrent des dissertations sur le degré de vertu de Nabuchodonosor, il est naturel que l’apparence de la moralité soit utile.
Laissez-moi vous le dérouler page à page, non pas avec la fastidieuse minutie d’un scoliaste grec qui s’extasie sur chaque aventure et sur chaque vers, mais avec la critique libre, impartiale, sincère, d’un Européen, cosmopolite d’esprit, qui n’adore pas servilement toutes les reliques, mais qui sent et qui raisonne à la fois ses impressions.
S’il n’appliqua pas sa tape meurtrière sur l’épaule de cet homme, il le chassa de la halle en le forçant, dans une circonstance critique, à faire faillite.