Puisque sa chance l’a conduit au Panthéon dans son hypocrite corbillard des pauvres— qu’on l’y laisse !
Rosny, quelques-uns des passages qui nous peignent les labeurs de Servaise : « … Les soirs de lampe, les rudes soirs où la volonté terrible l’entraînait au jeu des phrases, les sorties où les œuvres grouillaient dans son crâne comme l’obsession dans l’âme d’un fou… » « … Dans le désarroi idéen, c’est à ce mot « travail » que Servaise toujours revenait, comme à la divinité mystérieuse, à l’entéléchie dont l’adoration l’avait dû conduire à la gloire.
Je m’appliquais tant à me conduire en citoyen que je faisais paraître inutile l’institution monarchique.
Par là, le critique même le plus loyal est conduit à s’exagérer ce qu’il sent de beauté dans un écrivain, et presque à l’inventer.
On a été conduit ainsi à les regarder comme des vérités expérimentales ; la conception des forces centrales devenait alors un soutien inutile, ou plutôt une gêne, puisqu’elle faisait participer les principes de son caractère hypothétique.
Le roi enfant n’entendait parler que de la gloire de ses armes ; en 1646, à l’âge de huit ans, il était conduit par sa mère à l’armée de Flandre et la passait en revue : alors il n’avait pas encore atteint l’âge où Marié de Médicis faisait donner le fouet à Louis XIII.
La barbarie expirait, l’aurore du siècle de Louis commençait à poindre ; Malherbe était venu, et ce héros, à la fois barde et chevalier, pouvait conduire les Français au combat en chantant des hymnes à la victoire.
Ne doit-on pas craindre que cette fureur de ramener nos connaissances à des signes physiques, de ne voir dans les races diverses de la création que des doigts, des dents, des becs, ne conduise insensiblement la jeunesse au matérialisme ?
La penetration, compagne inseparable du genie, lui fait découvrir des faces nouvelles dans les sujets qu’on croit vulgairement les plus usez ; car le genie conduit chaque mortel dans ses travaux par une route particuliere, comme je l’exposerai dans la seconde partie de cet ouvrage.
Section 46, quelques refléxions sur la musique des italiens, que les italiens n’ont cultivé cet art qu’après les françois et les flamands Ce discours paroît me conduire naturellement à parler de la difference du goût des italiens, et du goût des françois sur la musique.
On n’a pas voulu leur confier le commandement des armées, ni des provinces à conduire.
II Le livre de Léon Feugère sur Henri Estienne nous conduit tout naturellement à signaler le volume qu’Ambroise-Firmin Didot a fait paraître sous le trop modeste titre d’Essai sur la Typographie.
Quelles que soient les apparences et en dépit de l’extrême lenteur des évolutions, il existe et il nous conduit.
Le temps, la raison qui fait tant de progrès, les bons livres, la douceur de la société n’ont-ils point pénétré chez ceux qui conduisent l’esprit de ces peuples ? […] Quiconque, après avoir déclaré qu’il croit en Dieu, se conduira comme n’y croyant pas, sera puni de mort ; quiconque, après avoir déclaré qu’il croit en la Providence, se conduira comme n’y croyant pas, sera puni de mort ; quiconque, après avoir déclaré qu’il croit à la vie future, à la punition des méchants et au bonheur des justes, se conduira comme n’y croyant pas, sera puni de mort ; quiconque, après avoir déclaré qu’il croit à la sainteté du Contrat social et des Lois, se conduira comme n’y croyant pas, sera puni de mort ; tout mahométan ou catholique, qui, après avoir déclaré qu’il ne l’est pas, se conduira comme s’il l’était, sera puni de mort. […] Se pourrait-il qu’à l’âge de six-vingts ans, Moïse, n’étant conduit que par lui-même, eût été si inhumain, si endurci au carnage, qu’il eût commandé aux Lévites de massacrer sans distinction leurs frères jusqu’au nombre de vingt-trois mille, pour la prévarication de son propre frère, qui devait plutôt mourir que de faire un veau pour être adoré. […] Malheureux que l’exemple des Noachides, des lettrés chinois, des Parsis et de tous les sages n’a jamais pu conduire ! […] Qui conduit des soldats peut gouverner des prêtres.