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709. (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre VI, première guerre médique »

Une tradition, citée par Platon, donne l’idée de l’effroi produit par ces masses écrasantes tombant sur la Grèce.

710. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 42, de notre maniere de réciter la tragédie et la comedie » pp. 417-428

Monsieur Adison, c’est lui-même que je viens de citer, dit encore bien des choses dans cet écrit, et dans celui qu’il publia huit jours après contre d’autres usages communs sur le théatre anglois, et qui lui paroissent avec raison des usages vicieux.

711. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 3, de la musique organique ou instrumentale » pp. 42-53

" c’est en vertu des loix de la nature, dit dans un autre endroit l’auteur que nous venons de citer, que les tons et la mesure font tant d’effet sur nous.

712. (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Armand Baschet »

Il citera, sans broncher, des fragments de lettres comme celle de l’ambassadeur de Venise sur le mariage du duc d’Elbeuf et de mademoiselle de Vendôme (à la page 374), mariage dont le Roi voulut être le témoin, mais pas à l’église !

713. (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « Auguste Nicolas »

Le démon n’est, après tout, qu’un ange tombé, et qui a emporté un peu de sa grâce divine dans la poussière… Mais, puisque le nom de Voltaire s’est trouvé là sous notre plume, qu’on nous permette de citer sur lui un mot de Joubert, que nous oserons modifier pour l’appliquer à Nicolas : « Voltaire — dit Joubert — aime la clarté et se joue dans la lumière, mais c’est pour la briser et en disperser les rayons comme un méchant. » Nicolas, lui aussi, aime la clarté et se joue dans la lumière, mais c’est pour en concentrer les rayons et vous les renvoyer dans le cœur, comme un homme bon.

714. (1915) La philosophie française « II »

Ainsi s’explique qu’un Descartes, un Pascal, un Rousseau, — pour ne citer que ceux-là, — aient beaucoup accru la force et la flexibilité de la langue française, soit que l’objet de leur analyse fût plus proprement la pensée (Descartes), soit que ce fût aussi le sentiment (Pascal, Rousseau).

715. (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXXII. Des éloges des hommes illustres du dix-septième siècle, par Charles Perrault. »

Aujourd’hui, d’ailleurs, que les connaissances s’effacent et se perdent ; aujourd’hui que la science de l’histoire se réduit presque à des anecdotes ; qu’on abrège tout pour paraître tout savoir, et que la vanité, empressée à jouir, n’estime plus, dans aucun genre, que ce qu’elle peut étaler dans un cercle ; ces recherches pénibles, ces discussions profondes, ces monuments, fruit de quarante ans de travail et d’étude, qui n’ont que le mérite d’instruire sans amuser, et dont le matin, on ne peut rien détacher pour citer le soir, doivent nécessairement, parmi nous, perdre de leur estime.

716. (1929) La société des grands esprits

Au contraire, le docteur Armaingaud cite maints exemples du courage de Montaigne. […] On ne peut citer tous ces volumes, articles et discours, mais relever seulement quelques traits saillants. […] Cette phrase de Pascal, citée par M.  […] Elle préfère « les saints » Tel romancier profite de l’occasion pour citer ses principaux romans, parus ou à paraître. […] Paul Bourget, dans sa première période, l’invoquait souvent et citait sa fameuse biographie par Colerus.

717. (1910) Propos littéraires. Cinquième série

Je cite quelques vers pour donner le ton. […] Je veux vous en citer une in extenso, pour vous donner une idée de la manière. […] J’en pourrais citer cinq ou six. Je n’en citerai que deux, l’une et l’autre d’auteurs dramatiques. […] Il cite les grands artistes qui n’ont consulté que la nature ; il cite aussi leurs imitateurs, qui, toujours, restèrent en arrière ; et les idées de l’opinant sont appuyées ».

718. (1895) Nouveaux essais sur la littérature contemporaine

Assurément son œuvre abonde en belles pages, et si nous en voulions citer, nous n’aurions, comme on dit, que l’embarras du choix. […] Il y a là-dessus une belle page de critique hégélienne dans l’Étude d’Edmond Scherer que j’ai déjà citée. […] Je ne dis rien de la préface qui figurait en tête des premières éditions, et puisque le poète a cru devoir la supprimer, je n’en citerai rien. […] Et sans doute, c’est une forme de la poésie, mais le Dies Iræ que nous citions à l’instant même est une preuve qu’il en existe une autre. […] John Lemoinne aimait à citer ce vers d’un sonnet célèbre, et, quand il le citait, sa physionomie mobile s’animait d’un sourire légèrement ironique.

719. (1929) Les livres du Temps. Deuxième série pp. 2-509

La courte description que je viens de citer rappelle le goût des peintures galantes du dix-huitième siècle et des opéras ou des cantates mythologiques de Rameau. […] » Puis elle chante un « cantique du Rhône », qu’on peut citer même après Mistral. […] André Gide sait l’allemand, ainsi que l’anglais, l’italien, le latin et le grec, et il cite beaucoup de textes dans ces diverses langues : les textes grecs sans l’ombre d’accentuation, malheureusement.) […] Je cite de préférence les éloges. […] Il a peut-être lu Renan, mais il le cite inexactement. « Il faut respecter ton ancienne idole, Vincent.

720. (1873) Molière, sa vie et ses œuvres pp. 1-196

« Il n’est pas d’apprenti, ni de domestique — ici nous citons textuellement l’écrivain autrichien — qui ne sache par cœur des vers ou des phrases extraites des œuvres de Molière et passées en proverbes. […] « Nous nous bornons à citer, entre autres figures : Tartuffe, l’avare Harpagon, Alceste, George Dandin, etc. […] Le plus curieux de tous, peut-être, celui où je retrouve, avec l’accent le plus vivant, le contemplateur, ce n’est pas celui de Mlle Paul Poisson, fille de Du Croisy, que je citais dans une note du chapitre premier, c’est le portrait qu’a tracé de Molière l’auteur de Zélinde, ou la Véritable Critique de l’Ecole des femmes. […] Auger et citée par M.  […] Je cite ce mot qui n’a rien d’authentique, qui est antérieur à Tartuffe, mais qui donne le ton des dispositions de quelques personnages contre Molière.

721. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre III. L’âge classique. — Chapitre II. Dryden. »

. —  Telle sera, dit Dryden, la nouvelle tragédie, fort voisine, ce semble, de la tragédie française, d’autant plus qu’il cite ici Bossu et Rapin comme s’il les prenait pour précepteurs. […] » Désarçonné, Apollonius se convertit à l’instant même, injurie le prince, qui, trouvant sainte Catherine fort belle, se sent amoureux tout d’un coup et fait des calembours : « Absent, je puis ordonner son martyre ; —  mais un regard de plus, et le martyr sera moi710. » Dans cet embarras, il envoie un grand officier pour déclarer son amour à sainte Catherine ; le grand officier cite et loue les dieux d’Épicure : à l’instant, la sainte établit la doctrine des causes finales, qui renverse celles des atomes. […] » Le lecteur lira lui-même le reste ; on n’en peut rien citer. […] « Spenser wanted only to have read the rules of Bossu. » Ailleurs il cite Longin, Boileau, Rapin : « The latter of whom is alone sufficient, were all other criticks lost, to teach anew the rules of writing. » Arioste neither designed justly, nor observed any unity of action or compass of time, or moderation in the vastness of his draught. […] Le mot d’Auguste sur Horace est charmant, mais on ne peut citer, même en latin.

722. (1895) Les mercredis d’un critique, 1894 pp. 3-382

Je citerai pour exemple le chapitre intitulé : « Tu devrais t’y mettre » qui n’est fait que de pure vérité, si invraisemblable qu’elle paraisse. […] Neuf fois sur dix il vous citera la mort du roi d’Écosse, le rachat des bourgeois de Calais, la bataille de Poitiers, la mort d’Aymérigot Marchès et le voyage de Béarn. […] Je ne veux pourtant pas manquer à mes habitudes et je citerai la fin de la nouvelle intitulée : Baraterie, un drame poignant écrit en quelques pages. […] La réputation qu’il avait à cette armée était extraordinaire ; on citait de lui vingt traits de vaillance chevaleresque et de force athlétique. […] La correspondance de Talleyrand, citée à ce sujet, est du plus haut intérêt.

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