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416. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » pp. 230-234

Dans cette importante discussion, tout est appuyé sur les preuves les plus incontestables ; on cite, dans les Langues originales, les passages qui viennent au secours des assertions ; on les traduit le plus souvent en faveur de ceux qui n’entendent pas les Langues savantes.

417. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 285-289

Par son secours, il se trouvoit en état de citer à tout propos & sur toutes sortes de sujets, des morceaux Grecs, Latins, Italiens, François, quantité d’Historiettes & de Bons Mots qu’il avoit appris, soit dans les livres, soit dans les sociétés.

418. (1763) Salon de 1763 « Peintures — Pierre » pp. 200-201

Quand on cite un seul vers d’un poème épique, il faut qu’il soit de la plus rare beauté.

419. (1825) Racine et Shaskpeare, n° II pp. -103

Mais vous, mon cher, si vous ne trouvez pas d’autre manière de commencer votre pamphlet que de citer M.  […] Je ne citerais même pas comme appartenant probablement au genre romantique les ouvrages que je viens de vous rappeler, si la plupart de ceux qui les ont faits ne se décoraient dans le monde du beau nom d’écrivains romantiques, avec une assurance qui doit vous désespérer. […] Comment faire pour vous citer des exemples ? […] Je pourrais citer un grand prince, fort instruit d’ailleurs, et que l’on devrait croire parfaitement à l’abri des illusions de la sensibilité ; ce roi ne peut souffrir dans son conseil la présence d’un homme de mérite, si cet homme porte des cheveux sans poudre. […] C’est dans cette supposition si étrange qu’Alfieri, dans un pays bien autrement tenu que le nôtre, bien autrement sans espoir, composa il y a quarante ans ses admirables tragédies ; et on les joue tous les jours depuis vingt ans, et un peuple de 18 millions d’hommes qui, au lieu de Sainte-Pélagie, a des potences, les sait par cœur et les cite à tous propos.

420. (1923) L’art du théâtre pp. 5-212

On cite le cas de chefs-d’œuvre qui, momentanément, pour des raisons particulières, ont échoué du vivant de l’auteur, bien qu’ils fussent d’accord avec leur temps sur les principes essentiels ; leur fortune sur le théâtre n’a été qu’un peu différée. On n’en cite aucun de quelque envergure qui, méconnu, rebuté par son temps, ait suscité l’émotion d’un peuple des siècles après sa naissance. […] Je n’en vois que trois à citer au cours du xixe  siècle : Labiche (mais oui, Labiche) Courteline et Georges Feydeau. […] Ce ne sera pas même une de celles que j’ai citées : il faudra que le pauvre auteur, restreignant ses ambitions, compose une comédie de salon à trois personnages, un petit chef-d’œuvre du reste — c’est un Caprice — pour qu’une scène s’ouvre devant lui. […] Je citerai Henri Brochet, auteur de charmantes moralités.

421. (1862) Portraits littéraires. Tome II (nouv. éd.) « M. de Fontanes »

Quand il en vient au style, il frappe encore plus au hasard et souligne quelques-uns des vers que nous citions précisément à titre de beauté. […] « J’ai cru pouvoir citer des vers dans une lettre qui vous est adressée : vous aimez les lettres et les arts. […] On ajoute que les passages des deux pièces, que cita avec éloge l’Académie, tombèrent juste aux vers de Fontanes. […] Elle prit soin, par exemple, de citer un vers du Jour des Morts au liv.  […] Dans la suite du Mémorial, l’auteur a jugé à propos d’en venir à l’injure ; mais, comme preuve, il ne trouve à citer qu’un trait généreux.

422. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — F — Franc-Nohain (1873-1934) »

Je m’arrête ; car je citerais toute la pièce.

423. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — L — Louÿs, Pierre (1870-1925) »

Il faudrait citer toute cette période.

424. (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Montesquieu. — [Note.] » pp. 83-84

Un contemporain de Montesquieu, mais qu’on ose à peine citer à son sujet, le frivole abbé de Voisenon, a pourtant sur lui quelques traits heureux et bien rendus : Il était si bon père qu’il croyait de bonne foi que son fils valait mieux que lui.

425. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Troisième partie. Beaux-arts et littérature. — Livre premier. Beaux-arts. — Chapitre II. Du Chant grégorien. »

Au reste, en ne parlant que des chants grecs de l’Église, on sent que nous n’employons pas tous nos moyens, puisque nous pourrions montrer les Ambroise, les Damase, les Léon, les Grégoire, travaillant eux-mêmes au rétablissement de l’art musical ; nous pourrions citer ces chefs-d’œuvre de la musique moderne, composés pour les fêtes chrétiennes, et tous ces grands maîtres enfin, les Vinci, les Leo, les Hasse, les Galuppi, les Durante, élevés, formés, ou protégés dans les oratoires de Venise, de Naples, de Rome, et à la cour des souverains pontifes.

426. (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre XI. Des Livres sur la Politique & le Droit Public. » pp. 315-319

Il cite tour à tour Horace, Tertullien, Chrisippe, St.

427. (1905) Études et portraits. Portraits d’écrivains‌ et notes d’esthétique‌. Tome I.

L’observation est très juste, et l’on citerait d’innombrables exemples qui la corroborent. […] Il y a dans une lettre de Stendhal à Balzac une phrase significative et qu’il faut citer sans cesse. […] Je citais tout à l’heure le nom de Quincey, le mangeur d’opium. […] Balzac du moins cite quelque part cette opinion de l’auteur de Faust. […] Leconte de Lisle, pour citer les quatre noms les plus célèbres.

428. (1886) Le roman russe pp. -351

Je ne parle point au hasard ; combien de lettres de jeunes gens, d’amis connus ou inconnus, je pourrais citer comme pièces justificatives ! […] Citerai-je encore d’autres noms, célèbres il y a cent ans ? […] Il faudrait citer, traduire cette langue de diamant ; c’est une gageure à rendre fou de désespoir. […] Mais j’enfreins ma résolution de ne pas citer de vers. […] Dans cet ordre d’idées, je citerai entre tous le petit récit intitulé Biéjin loug.

429. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « XXVIII » pp. 113-116

Vous pourriez peut-être citer les vers que Hugo avait faits pour cette pauvre jeune femme au moment de son mariage et de sa sortie de la maison paternelle : Aime celui qui t’aime et sois heureuse en lui ; Adieu !

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