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354. (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Madame de Montmorency » pp. 199-214

Tout l’atteste, même Renée, qui cite de lui des mots adressés à Bassompierre, gros comme les poings d’un gendarme et aussi lourds dans leur brutalité. […] Nous avons voulu les citer et terminer aussi par elles.

355. (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « IV. M. Henri Martin. Histoire de France » pp. 97-110

Il cite César, Strabon, Ammien-Marcellin, Polybe, Athénée, Diodore de Sicile, Tite-Live, Pline, Pomponius Méla, Plutarque, Solin, qui tous ont donné une si épouvantante idée de cette société dont les druides furent les chefs et dont l’inextinguible esprit flambe encore, à ce qu’il paraît, jusque dans les veines de M.  […] Ainsi, pour n’en citer que deux seulement sur vingt-cinq, le culte de la femme, relevée, purifiée, anoblie par la religion d’un Dieu né d’une Vierge, la galanterie des chevaliers, le respect de leur force devant la faiblesse, c’est là, subsistant, le souffle des druidesses, qui a tenu bon, ce souffle-là !

356. (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XVII. Saint-Bonnet »

Il y parviendrait presque, si l’on ne s’en rapportait qu’aux faits qu’il cite, si l’on oubliait que ces faits recueillis et morts dans l’histoire sont séparés de leur racine, c’est-à-dire de l’époque à laquelle ils se sont produits, et de l’esprit qui l’animait. […] Il cite même à ce sujet les décisions du concile de Trente.

357. (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Dargaud »

Je pourrais bien citer encore tous les dialogues, sans exception, rapportés par lui, entre son père et son vieil oncle le curé, toutes ces conversations dans lesquelles la science et la foi du prêtre finissent toujours par un peu trop se taire devant les raisons du libre penseur. En regard et en contraste, d’un autre côté, je pourrais citer, avant tout, pour prouver ce que j’ose appeler le catholicisme inné des facultés de Dargaud, cette sereine figure du curé et celle plus divine encore de la vieille tante Berthe, deux anges captifs dans des corps de vieillards, deux adorables têtes de saints comme le catholicisme seul en peut produire et le sentiment deviné du catholicisme en peut seul exprimer !

358. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — R — Renaud, Armand (1836-1895) »

Gaston Deschamps Parmi les poètes célèbres en 1865, l’auteur des Poésies de Joseph Delorme citait premièrement M. 

359. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 414-416

Bouhours cite souvent, avec éloge, quelques morceaux des Placets qu’il adressoit au Roi pour obtenir la fin de sa disgrace : ces morceaux sont éloquens, pleins de pensées délicates & bien exprimées, sans intéresser toutefois le sentiment, quoiqu’ils aient l’appareil du sentiment.

360. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » pp. 397-399

., que nous ne citons ici, que pour faire sentir combien on doit être réservé sur ces excès d’approbations, qui induisent toujours la multitude en erreur ?

361. (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre VI : Difficultés de la théorie »

— Je citerai maintenant un ou deux exemples d’habitudes variables ou même très différentes parmi les individus de la même espèce. […] Je puis citer encore, comme un autre exemple des habitudes variables de la tribu, un Colaptes du Mexique, décrit par Henri de Saussure, qui creuse des trous dans les arbres à bois très dur, pour y déposer une provision de graines destinée à sa consommation à venir. […] On pourrait citer, parmi les animaux inférieurs, des exemples nombreux d’un même organe remplissant à la fois des fonctions très distinctes. […] On peut citer comme exemple certains Poissons pourvus d’ouïes ou de branchies qui respirent l’air dissous dans l’eau, en même temps qu’ils respirent l’air atmosphérique par leur vessie natatoire, ce dernier organe ayant un conduit pneumatique destiné à le remplir et étant divisé par des cloisons essentiellement vasculaires. […] Dans le problème des transitions possibles d’organes, il est si important d’avoir toujours présentes à l’esprit les probabilités de conversion entre des fonctions très distinctes, que j’en citerai encore un autre exemple.

362. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — A — Amiel, Henri Frédéric (1821-1881) »

Poète, c’est à peine si ses vers sont des vers, et je ne ferai pas à ses amis le chagrin d’en citer davantage.

363. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » pp. 115-117

Nous la citons précisément, parce que c’est la moins mauvaise de toutes.

364. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — F. — article » pp. 328-331

Pour mettre nos Lecteurs en état d’en juger, il nous suffira de citer une des réflexions de l’Auteur sur la doctrine désespérante de ceux de nos Philosophes, qui n’offrent, pour toute consolation, à l’humanité souffrante ou malheureuse, que l’attente du néant & la résolution de la hâter par une mort volontaire.

365. (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « M. Ampère »

Je cite quelques passages religieusement, et sans y altérer un mot : J’ai reçu, mon cher ange, ton billet consolateur ; il a versé un baume vivifiant sur les plaies morales que fait à mon âme le regret d’être méconnu par mes concitoyens, qui m’interdisent, par la plus cruelle séparation, une patrie que j’ai tant chérie et dont j’ai tant à cœur la prospérité. […] Mais il faut citer la promenade entière d’un de ses grands jours de congé : dans le commencement de la lettre, il vient de s’écrier comme un écolier : Quand viendront les vacances ! […] Quoi qu’il en ait dit dans la note citée plus haut, M.  […] On se sentait bien avec lui en pleine intelligence humaine, en pleine et haute philosophie antérieure au xviiie  siècle ; on se serait cru, à cette ampleur de discussion, avec un contemporain des Leibniz, des Malebranche, des Arnauld ; il les citait à propos, familièrement, même les secondaires et les plus oubliés de ce temps-là, M. de La Chambre, par exemple ; et puis on se retrouvait tout aussitôt avec le contemporain très-présent de M. de Tracy et de M. de Laplace. […] Nous pourrions citer, d’après les plus anciens papiers et projets d’ouvrages que nous avons sous les yeux, des preuves frappantes de cette large part faite à l’intelligence, qui corrigeait tout à fait le point de vue profond, mais restreint, de M. de Biran, et l’environnait d’une extrême étendue.

366. (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « Charles Nodier »

Dès ce temps, Nodier avait commencé un poëme sur les charmants objets de ses études ; on en citait de jolis vers que quelques mémoires, en le voulant bien, retrouveraient peut-être encore. […] Je ne sais en ce genre-là de vraiment délicat que le petit conte : Point de Lendemain, de Denon, qu’on peut citer sans danger, puisqu’on ne trouvera nulle part à le lire173. […] On distinguera cette belle page sur l’hiver, datée du 10 octobre : « Oui, je le répète, l’hiver dans toute son indigence, l’hiver avec ses astres pâles et ses phénomènes désastreux, me promet plus de ravissements que l’orgueilleuse profusion des beaux jours… » Si cette page se fût trouvée aussi bien dans l’Émile ou dans le Génie du Christianisme, elle aurait été mainte fois citée. […] La valeur définitive de chaque ouvrage se peut plus ou moins discuter ; mais leur ensemble, leur multiplicité dénonçait un talent bien fertile, une incontestable richesse, et il reste à citer de tous de ravissantes pages d’écrivain. […] Nombre de ses images, qui expriment des nuances, des éclairs, des mouvements presque inexprimables (comme celle du goëland qui tombe, citée plus haut), étaient faites pour illustrer et couronner l’audace ; et, dans une Poétique de l’école moderne, si on avait pris soin de la dresser, nul peut-être n’aurait apporté un plus riche contingent d’exemples.

367. (1927) André Gide pp. 8-126

André Gide sait l’allemand, ainsi que l’anglais, l’italien, le latin et le grec, et il cite beaucoup de textes dans ces diverses langues : les textes grecs sans l’ombre d’accentuation, malheureusement). […] Je cite de préférence les éloges. […] J’ai vu citer, je ne sais plus où, un mot d’enfant qui, entendant ronronner le chat couché devant le feu, disait à sa mère : « Le chat commence à bouillir ». […] Paul Valéry, pour qui il a toute l’admiration qu’on attendait de lui, il cite dans le présent volume ce passage bien connu, mais toujours bon à rappeler, de Baudelaire : « Tous les grands poètes deviennent naturellement, finalement, critiques. […] A l’appui de ses flottements, si l’on peut ainsi s’exprimer, il cite en épigraphe ce texte de Fénelon : « Je ne puis expliquer mon fond.

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