Je pourrois citer un grand nombre d’auteurs modernes qui voyagent dans le pays de romancie ; mais je n’en ai peut-être que trop fait connoître ; & je désobligerois ceux dont je ne parlerois point, sans obliger ceux dont je parlerois.
Je pourrois encore citer plusieurs passages d’anciens auteurs latins qui ont emploïé les termes de modi et de modulatio dans un sens aussi étendu ; mais pour convaincre le lecteur qu’on s’en servoit communément pour dire toute la composition, il suffira de rapporter la définition que fait du mot de modulation, Diomede grammairien, qui a vécu avant la destruction de l’empire romain.
J’ose à peine citer Burke, parce que son nom ressemble, pour la thèse que je défends, à un nom de parti : cependant il n’est pas hors de propos de remarquer que cet illustre antagoniste de la révolution française puisait aussi ses arguments dans un système opposé à celui de la réformation.
J’ai cité un exemple général, je vais citer un exemple particulier.
Il ne s’y mêle jamais comme dans Mme de Staël, qui était femme et que je cite pour cette raison à Mme Haller, un aperçu, en dehors et à propos de ce qu’on raconte ; l’étoile d’une idée heureuse ou d’un mot brillant.
Nous n’avons point à rappeler ici des pages qui ont été citées vingt fois, et que personne, d’ailleurs, n’a oubliées.
Si l’espace dont je dispose le permettait, j’aimerais, par exemple, à citer un aperçu sur la comédie que ne pouvait écrire Shakespeare en Angleterre, et que Molière a pu écrire en France, qui me paraît une de ces pages crevant d’idées où il y a certainement plus de choses qu’il n’y a de mots.
Tous les autres, et Clément en cite un grand nombre dans la préface de son ouvrage, sont unanimes de respect.
Quelle que soit l’Histoire des Pyrénées, l’homme qui a écrit le passage que nous venons de citer a certainement en lui ce qu’il faut pour devenir un historien, dans l’acception la plus élevée et la plus majestueuse.
Il n’entend guères que la France joue à ce pastiche de dupe irressemblant et dangereux, l’imitation de la Hollande et de l’Angleterre ; et s’il nous cite ce dernier pays, c’est pour nous donner un exemple frappant de l’énorme profit qu’une nation, industrielle pourtant de nécessité et par excellence, a tiré de l’agriculture, en appliquant les plus actifs procédés d’une exploitation intelligente aux ingratitudes natives de son sol… Alphonse Jobez, il est vrai, a vu ce qu’il est impossible de ne pas voir quand on regarde l’Angleterre.
Encore une fois, il faut citer, pour qu’on nous croie : « La première femme, — dit dogmatiquement Bellegarrigue, page 88 de son volume, — la première femme qui échangea son célibat contre espèces a bien mérité de l’humanité ; car elle a proclamé le grand principe de la paix publique et de la prospérité universelle. » Certes !
piquant et intéressant sur ce vieux et archivieux thème du xviie siècle, après Cousin, Sainte-Beuve, Bordas-Dumoulin, Pierre Clément, Lanfrey, Thomas, Fournier, qu’il cite, le traître comme s’il les estimait, et derrière lesquels il se met, l’hypocrite !
Il n’y a pas apporté, dans la discussion, un seul mot inconnu, un nom vierge de flétrissure parmi ceux qu’il cite, et qui sont tous suspects quand ils ne sont pas déshonorés.
Dans les Entretiens, Gœthe n’est, d’ailleurs, à l’exception des choses que j’ai citées et qui me l’ont fait paraître nouveau, que le rabâcheur de sa pensée.