Elle compte des cas plus délicats et plus compliqués. […] C’était le cas d’imaginer quelque commémoration grandiose. […] Le cas de Beaumarchais était assez spécial pour que chacun imaginât peu de chances de s’y trouver jamais. […] A travers les compliments en usage dans les cénacles, il dut démêler le peu de cas qu’on faisait de lui. […] Shakespeare seul pourrait nous reprocher les cent ans que nous avons mis à l’admirer, mais le cas demeure unique.

On dissertera longtemps encore à propos du plan de Napoléon et du cas de Grouchy. […] Pourquoi évacuer l’excédent de nos licenciés et de nos agrégés vers des colonies que nous ne sommes pas sûrs, le cas échéant, de pouvoir défendre ? […] En tout cas, M.  […] Parler de soi-même, en pareil cas, est un droit dont certains pèlerins abusent peut-être, mais auquel il ne faut pas renoncer trop discrètement. […] Mais il est enclin à toutes les défaillances dont la conscience masculine s’accommode si facilement, en pareil cas.

Dans tous les cas, sans être rigoureux, ni sévère, on doit blâmer l’auteur de l’Ode à sire Aymon, de l’avoir composée, puis divulguée. […] Je sais bien que ce n’est pas grand cas que cette folie de reprendre, ni toujours un cas pendable. […] Desportes se plaisait à amasser ; mais il avait trop d’esprit et, peut-être, de cœur pour faire si grand cas de la vie. […] Or, Lebrun paraissait alors une sorte de Prométhée à Sainte-Beuve qui en faisait grand cas, malgré les restrictions. […] Dans le cas de Shakespeare, va-t-on me faire observer que ses pièces sont remplies de passages en prose ?

Provisoirement, je suis bien aise de votre communication, de laquelle en tout cas je vous remercie ; quant à la lettre de M.  […] Je ne cherche pas ce qu’a de favorable ou de contraire à la poésie, à l’art en général, cette aptitude admirable en tout cas. […] En tout cas, prenons-la pour telle ; et que le poète obtienne de l’amour chrétien ou selon ou par-delà son espérance. […] Or, le mal ne peut, en tout cas, être détruit que par la destruction de son principe. […] Mais pourquoi, dans ce cas, l’emploi de ce terme sacramentel d’une idée qu’on n’adopte pas ?

Ce n’est pas le cas de Rousseau. […] Mais ce n’est en tout cas qu’une expression mythologique. […] Il s’agit de creuser sans illusions le cas lamentable de cet homme si distingué. […] Son vain élan rompu, il médite son cas et l’universalise. […] En tout cas, il était bref.

Son cas n’est pas sans analogie avec celui d’Emmanuel Signoret : « Un jour, dit ce dernier à M.  […] En tout cas voici sans doute ce qu’a voulu faire Mallarmé. […] Or un miroir soudainement montré fait en ce cas l’effet d’un obstacle contre un flot rapide. […] C’en est en tout cas la plus haute forme artistique. […] En tout cas, à cette prépondérance des images motrices je crois qu’il faut donner une grande importance.

En tout cas, de rire jamais. […] Dans les deux cas j’ai mis mes gens dedans ; ils me croient sincère. […] Voilà bien le rire de l’enfant devant un mot inconnu, cas signalé par M.  […] En tout cas, on peut affirmer qu’elle ne le hante pas. […] En ce cas j’aurai, dans Lélia, bien mal plaidé ma cause.

Ceux-là même dont l’esprit est court et la science légère peuvent, dans bien des cas, se réclamer de lui. […] Mais il ne suffit pas de considérer isolément ces cas rares et particuliers. […] On ne fait guère plus de cas de ses semblables que des gouttes d’eau qui glissent en perles sur la feuille du lotus. […] Il ne pouvait être écrit que par un moraliste très délié, très averti, très habitué aux cas rares, aux raffinements des âmes lasses. […] Il y a, dans ce livre naïf et raffiné, des cas bien curieux de vocation monastique et de pieuse folie.

Dans l’un et l’autre cas, n’ayons aucun scrupule de montrer au peuple cette bastille à jeter par terre et déchaînons-le. […] Les documents non vérifiés sont dans le même cas. […] Opéré, son cas se complique. […] J’en citerai un cas bien humble où je me trouve encore mêlé. […] Le médecin doit décider s’il y a lieu de les interner, ou, dans les cas délictueux, de les envoyer devant les tribunaux.

Dans tous les cas, la chose ne manquera pas d’agrément. […] Mais réfléchissez comme tout change ici, comme notre cas est différent. […] Et il n’est pas besoin de rechercher des cas extrêmement rares et singuliers, comme le fait M.  […] Car n’est pas naturiste quiconque aime la nature, simule ou ressent devant elle quelque émotion (tout poète, dans ce cas, serait naturiste), mais quiconque la perçoit sous son angle d’éternité, quiconque dans le moindre frisson d’herbes ou d’eau reconnaît une manifestation divine, quiconque envisage toutes choses, selon leur caractère permanent, eurythmique et profond. […] Dans ce cas, elle serait inférieure et ne pourrait être, en aucune façon, comparée aux pages si sévères, mais aussi pleines de sagesse, que M. 

Le cas peut se comparer à celui d’un poëte ou d’un romancier qui enlèverait à l’imagination le commandement des facultés pour le donner, par exemple, à la connaissance de la langue ou à l’observation des faits. […] (en ce cas, pourquoi en parler ?) […] Depuis combien de temps, en ce cas, faut-il supposer que le vivant est devenu cadavre ? […] Il est certain que tout cet ordre et toute cette harmonie n’en gardent pas moins la qualité inspiratrice qui y est providentiellement déposée ; mais, dans ce cas, faute d’une intelligence qu’elle pût inspirer, cette qualité serait comme si elle n’était pas. […] C’est donc ici le cas de remercier M. 

En cas de nécessité, j’en ferais bien une petite histoire. […] Une masse de remèdes pour le moins inutiles, dangereux souvent, d’une superstition traditionnelle, et très coûteux, venaient tout d’abord masquer la maladie au début, et en bien des cas l’accroître.

Je ne sais si on publiera jamais le travail de l’abbé Le Grand sur Louis XI comme on vient de publier celui de Tillemont sur saint Louis ; dans tous les cas le livre de Duclos, déjà mis de côté, n’en sera qu’assez obscurément écrasé et enterré : mais Saint-Simon, avec lequel Duclos s’est trop comporté comme s’il ne devait jamais être publié, a des revanches éclatantes et soudaines. […] Duclos historien n’a qu’un procédé, il n’est qu’un abréviateur ; il l’est avec trait, je l’ai dit, quand il a affaire à l’abbé Le Grand ; il l’est avec un certain goût et avec un adoucissement relatif quand il a affaire à Saint-Simon ; dans l’un et dans l’autre cas pourtant, il n’a pas toutes les qualités de son office secondaire, et il ne porte au suprême degré ni les soins délicats du narrateur, ni même les scrupules du peintre qui dessine d’après un autre, et de l’écrivain qui observe les tons : il va au plus gros, au plus pressé, à ce qui lui paraît suffire ; c’est un homme sensé, expéditif et concis, et qui se contente raisonnablement ; il a de la vigueur naturelle et de la fermeté sans profondeur ; nulle part il ne marche seul dans un sujet, et jamais il ne livre avec toutes les forces de sa méditation et de son talent une de ces grandes batailles qui honorent ceux qui les engagent, et qui illustrent ceux qui les gagnent.

C’était bien le cas à un contemporain, témoin de ces hontes, de s’écrier avec douleur : Malheureux serez-vous, noblesse, Église, peuples, villes, qui vous trouverez parmi ces démembreurs, si leurs desseins succèdent ; vous ne serez plus de la France : qui sera Espagnol, qui tiendra de Lorraine, qui reconnaîtra la Savoie, qui sera du gouvernement du duc de Joyeuse, érigé en comté de Toulouse, qui de la république d’Orléans, qui du duché de Berry, qui des cantons de Picardie. […] Le coup de poignard de Ravaillac ne laissa pas le temps à cette monarchie ainsi faite, s’appuyant d’un nombreux corps de noblesse sédentaire (sauf les cas de guerre), brave et intéressée, adonnée à sa maison des champs et assez protectrice d’ailleurs du tiers état, à cette monarchie tempérée par des parlements, des notables, et surtout par la bonne humeur et une sorte de familiarité du prince, de se dessiner et de former institution.