Dolôn les entendit et il s’arrêta inquiet. […] Les astres voisins de leur reine, avant de plonger à sa suite, semblent s’arrêter, suspendus à la cime des flots. […] Et le char s’arrêta au milieu du stade ; et des flots de sueur coulaient de la tête et du poitrail des chevaux. […] Une fois sortis de la ville, nous nous arrêtons. […] ) Pourquoi s’arrêter ?
Et pourtant les visiteurs d’élite s’arrêtent avec prédilection, dans leurs promenades artistiques, devant Chacun sa chimère de M. […] A l’Opéra et dans les salles de concerts, les formes arrêtées de l’ancienne mélodie laissent froid. […] Le mystique dissout le dessin arrêté des phénomènes, il étend sur eux des voiles et les enveloppe d’une vapeur bleue. […] Il travaille comme un mécanisme qu’une main maladroite a mis en branle et n’est plus capable d’arrêter. […] Je ne veux pas m’arrêter toutefois à ce côté du poème, mais à son symbolisme.
Ordre a été donné de l’arrêter partout où il débarquera. […] Elle ne s’arrêtera plus. […] S’ils le pouvaient, ils diraient à la terre : « Arrête-toi ! […] Ensuite, la déviation commence et elle ne s’arrêtera point. […] je pleure, et je m’arrête, hélas !
C’est que les premières, pour être perçues, exigent un moindre travail des muscles de l’œil : en les suivant, l’œil n’a pas besoin d’arrêter soudain son mouvement ou de changer brusquement de direction, comme lorsqu’il suit une ligne en zigzag. […] D’abord, selon certains savants et philosophes, le développement de l’esprit scientifique arrêtera celui de l’imagination poétique. […] L’art, pour être vraiment naturaliste, devra procéder comme la nature même, qui d’abord nous fait respirer et vivre, mais ne s’arrête pas là et nous fait ensuite penser. […] La prétendue révolution accomplie par le romantisme dans la forme du vers est-elle autre chose qu’une évolution régulière, et où doit-elle s’arrêter ? […] « Celui qui aime, court, vole ; il est dans la joie, il est libre et rien ne l’arrête.
De cette persuasion encore, où l’on est que l’exorde doit être rare et surprenant, viennent ces exordes à ricochets, comme on pourrait les appeler, qui visent une idée très étrangère au sujet, pour rebondir brusquement vers lui par un retour inattendu : ces exordes en cascade, où d’une idée très générale on descend à une autre, et de celle-ci à une autre encore, jusqu’à ce qu’au dernier degré on rencontre celle qui ouvre le sujet, comme dans les jardins français une eau, tombant de vasque en vasque et de marche en marche, s’arrête enfin et se repose dans le bassin inférieur.
Quand le philologue, outre le sens primitif ou général du mot, en note les acceptions dérivées ou particulières, il ne fait que ce que fait le naturaliste, qui divise une espèce en variétés et en races : il y a toujours un point où il faut s’arrêter, et les dernières subdivisions où l’on parvient réunissent toujours des individus qui ont des caractères communs et des caractères propres.
J’ai aimé certains passages qui me rappelaient des vers — plus arrêtés et plus nets — de nos poètes à nous, de Baudelaire très souvent, quelquefois de Sully Prudhomme.
Quant à la forme du vers, — peut-être par trop classiquement arrêtée, — tant discutée et attaquée, je n’ai pas la prétention ridicule de la juger, raisonnant : L’œuvre est-elle belle ?
Nous ne saurions trop le répéter ; il est avantageux, & même nécessaire au maintien de la République des Lettres, qu’il s’éleve de temps en temps des esprits assez éclairés pour connoître les regles du bon goût, assez habiles pour démêler les usurpations du mauvais, & assez fermes pour en arrêter les progrès.
Arrêtons-nous ici, Monsieur, & réfléchissons pour ces penseurs qui pensent si peu ; raisonnons pour ces Philosophes qui raisonnent si mal ; c’est le but que je me suis proposé, en mettant sous vos yeux les principaux traits de leurs Brochures.
Peut-être ; à moins que la présence du latin n’ait été au contraire particulièrement bienfaisante ; à moins que, comme un vigilant chien de garde, le latin, posté au seuil du palais verbal, n’ait eu pour mission d’étrangler au passage les mots étrangers et d’arrêter ainsi l’invasion qui, à l’heure actuelle, menace très sérieusement de déformer sans remède et d’humilier au rang de patois notre parler orgueilleux de sa noblesse et de sa beauté.
Si dans un tableau ce qui occupe le plus d’espace, remplit le milieu, arrête l’œil, et se montre uniquement, en est le sujet principal, la table a ici tous ces caractères.
Les gens du monde jettent un regard dédaigneux et distrait sur les grandes compositions, et ne sont arrêtés que par les portraits dont ils ont les originaux présents.
Les deux figures du peintre n’arrêtent, ni n’intéressent.