Ce Discours est rempli d'excellentes observations ; il annonce la connoissance, l'amour des regles, & une littérature infiniment plus saine que celle de tant de prétendus Législateurs, qui n'ont pas craint de donner leurs conceptions chimériques pour des préceptes sûrs & des moyens de succès.
Le dîner est sonné, et nous voilà tous à table : Belot assez gêné, Koning parlant de son amour pour les plats simples, pour les plats bourgeois. […] La pièce qu’il voit, qu’il conçoit, serait le développement de l’écart sur l’amour qu’il y a entre la créature du Nord et la créature du Midi. […] Et puis des changements : l’amour de la jeune belle-sœur allant à Roumestan par une affinité de race, et comme fin, l’épouse après avoir pardonné, mourant de sa blessure. […] Ce livre est l’histoire d’un amour d’enfant pour une fillette, à laquelle il n’a jamais déclaré sa passionnette, et qui soudainement, un jour, lui a annoncé qu’elle allait se faire sœur. […] et cependant si j’étais encore jeune, encore en quête d’amours, je ne voudrais d’elle que sa coquetterie, il me semblerait que si elle se donnait à moi, je boirais sur ses lèvres un peu de mort.
Nous savons par cœur le Lac, cette divine plainte de ce qu’il y a de fugitif et de passager dans l’amour.
. — Pauline ou la liberté de l’amour (1896).
. — Les Poèmes de l’amour et de la mort (1898). — Chansons mauves (1899). — Les Colonnes du temple (1900).
Il l’est dans sa tendre et pénétrante mélancolie ; il l’est par son amour pour la mer, par son goût pour les contes de lutins et d’ogres qu’on se plaît à débiter gaillardement après avoir bu un pichet de cidre.
Je voudrais pouvoir citer plusieurs de ces pages exquises qu’il faut lire et aimer et dans lesquelles nous retrouvons tous un peu de nous-mêmes, car elles sont, fixées par un Véritable poète, les minutes fugitives d’amour, de souffrances et de joies de nos enfances et de nos vingt ans, aujourd’hui déjà devenus de lointains passés.
Il nous dit les tristesses d’amour avec un sourire infléchi d’amertume, les beautés et les hontes des décadences, en spectateur impassible.
Les Mémoires que M. le Comte d’Albon à adressés à la Société de Berne, décelent une ame sensible, vertueuse, pénétrée d’amour pour l’humanité, & tourmentée, pour ainsi dire, du désir de la soulager.
D’amour & de mélancolie Celemnus enfin consumé, En fontaine fut transformé ; Et qui boit de ses eaux, oublie Jusqu’au nom de l’objet aimé.
Rome plaint les diserts qu’ Auguste a caressés ; Tes Ecrits ont enfin guéri la Renommée De l’amour qu’elle avoit pour les siecles passés.
Il est rare de trouver dans les personnes de sa naissance, autant d’amour pour le travail & de zele pour les Lettres.
Son caractere, aussi indépendant que son imagination étoit vive & féconde, ne lui a pas permis de s’appliquer constamment à un même Ouvrage, & l’amour de la gloire n’a jamais pu le porter à recueillir & à retoucher ce qu’il avoit composé en différentes occasions.
Sans le respect pour la Religion, la connoissance de soi-même, l’amour de l’ordre, l’élévation des sentimens, le zele de l’utilité publique, la Philosophie n’est qu’une chimere en spéculation, ou un être malfaisant en pratique.