La seule innovation qu’il admit était l’usage de liqueurs européennes, et il s’y livrait avec un grand goût.
Oubliez, en effet, la différence des genres et la supériorité de la grandeur tragique sur la verve comique ; et, cette différence des deux genres admise, comparez les deux écrivains au point de vue de la perfection de leur ouvrage.
À ce propos, il citait, le soir de Magenta, sa rencontre avec le général Regnault de Saint-Jean-d’Angely qui avait soutenu l’effort de la bataille, tout le jour, et croyant le succès de la journée compromis, et ne pouvant admettre que Mac-Mahon fût entré à Magenta.
Et il se trouvait, que le père de Jean Lorrain, abominait la littérature, et ne voulait pas admettre que son fils en fît un jour, tandis que sa mère, portée vers les choses de l’intelligence avait mis tout son cœur et un peu de son orgueil en lui, si bien que son père jaloux de cette tendresse, l’avait fourré dans un collège à Paris, d’où il ne sortait qu’au Jour de l’An, et aux vacances.
Lacombe, est de concentrer les faits, avec leurs circonstances ; de donner à la narration la rapidité, la précision nécessaires ; de n’admettre que l’essentiel, en bannissant ce qui est superflu ; en un mot d’offrir un tableau continuel où l’œil & l’esprit embrassent facilement l’objet principal & tous les objets accessoires.
Y voit clair qui le veut, et nul n’est admis à ne pas le vouloir. […] La science n’admet que ce qui tombe sous l’observation.
Très souvent, et dès la Thébaïde, — un certain parti pris de dignité dans la forme une fois admis, — vous trouverez dans son style quelque chose de très éloigné de l’emphase de Pierre Corneille et de la noblesse convenue ou de l’élégance molle de Thomas Corneille et de Quinault ; quelque chose de dépouillé, de direct, de parfaitement simple, où il est certes permis de voir un ressouvenir et un effet de sa fréquentation passionnée chez les poètes de l’antiquité grecque. […] La Bruyère dit fort bien : « Oserai-je dire que le cœur seul concilie les choses extrêmes et admet les incompatibles ? […] Si vous voulez posséder l’Asie, non la traverser, il faut admettre les peuples au partage de notre clémence ; leur attachement rendra notre empire stable et éternel.
J’admets qu’il y ait tout un échelonnement. J’admets que nous ferons une table des valeurs. […] Sorti des plaidoiries une immense loyauté le reprend, sa loyauté native, et il ne faut pas dire une loyauté d’enfant mais de jeune homme, et plus encore d’homme jeune, la loyauté même de l’œuvre et du génie, et de la fécondité, la même au reste et qui n’admet pas que chacune des thèses qui sont en présence dans l’homme et dans le monde ne soit pas présentée à fond et avec toutes les ressources de l’être.
Tout en mettant de côté ces soi-disant révolutionnaires, qui se font d’éclatants panaches avec les plumes des autres, il faut pourtant admettre qu’une idée, devenue générale, a dû, à une certaine heure, germer dans un esprit avant d’être sortie d’un autre, tout comme il a fallu qu’un brin d’herbe ait pointé avant les autres dans un champ ensemencé dont les grains semblent avoir poussé ensemble. […] Et son mari ajouta qu’il n’admettait au gymnase que des étrangers de distinction, des héritiers de grandes familles, des nobles, des princes. […] Enfin les délégués arrivent au château et sont admis devant le roi : Charles X était seul, debout près d’une table ; sa contenance était contrainte et sévère ; il était visiblement agité, quoiqu’il affectât une assurance apparente.
On admettait que la civilisation occidentale s’était arrêtée pendant cette longue période.
Mais cette unité organique, vivante, qui admet dans son sein la diversité et la contradiction, est infiniment trop riche pour pouvoir être rendue par un substantif, même doublé d’une épithète.
Il devina celui de M. de Saint-Pierre ; et, dès sa troisième visite, il l’admit dans sa familiarité, le pria d’accepter sa table, et, suivant la courtoisie des grands seigneurs russes, ne l’appela plus que son cousin.
Chacun autrefois, une fois admis dans un salon, se livrait familièrement à son voisin ; aujourd’hui, chacun semble se trier dans une cohue.
Et j’ajouterai : Admettons une pointe de mauvais goût capable de relever à l’occasion le beau immuable. […] Elle existe tellement, qu’elle admet les combinaisons les plus inattendues, et qu’elle se moque des apparences les plus claires.