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1642. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre V. Les contemporains. — Chapitre II. Le Roman (suite). Thackeray. »

La seule innovation qu’il admit était l’usage de liqueurs européennes, et il s’y livrait avec un grand goût.

1643. (1868) Cours familier de littérature. XXV « CLe entretien. Molière »

Oubliez, en effet, la différence des genres et la supériorité de la grandeur tragique sur la verve comique ; et, cette différence des deux genres admise, comparez les deux écrivains au point de vue de la perfection de leur ouvrage.

1644. (1894) Journal des Goncourt. Tome VII (1885-1888) « Année 1885 » pp. 3-97

À ce propos, il citait, le soir de Magenta, sa rencontre avec le général Regnault de Saint-Jean-d’Angely qui avait soutenu l’effort de la bataille, tout le jour, et croyant le succès de la journée compromis, et ne pouvant admettre que Mac-Mahon fût entré à Magenta.

1645. (1896) Journal des Goncourt. Tome IX (1892-1895 et index général) « Année 1892 » pp. 3-94

Et il se trouvait, que le père de Jean Lorrain, abominait la littérature, et ne voulait pas admettre que son fils en fît un jour, tandis que sa mère, portée vers les choses de l’intelligence avait mis tout son cœur et un peu de son orgueil en lui, si bien que son père jaloux de cette tendresse, l’avait fourré dans un collège à Paris, d’où il ne sortait qu’au Jour de l’An, et aux vacances.

1646. (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre IV. Des Livres nécessaires pour l’étude de l’Histoire. » pp. 87-211

Lacombe, est de concentrer les faits, avec leurs circonstances ; de donner à la narration la rapidité, la précision nécessaires ; de n’admettre que l’essentiel, en bannissant ce qui est superflu ; en un mot d’offrir un tableau continuel où l’œil & l’esprit embrassent facilement l’objet principal & tous les objets accessoires.

1647. (1889) Ægri somnia : pensées et caractères

Y voit clair qui le veut, et nul n’est admis à ne pas le vouloir. […] La science n’admet que ce qui tombe sous l’observation.

1648. (1908) Jean Racine pp. 1-325

Très souvent, et dès la Thébaïde, — un certain parti pris de dignité dans la forme une fois admis, — vous trouverez dans son style quelque chose de très éloigné de l’emphase de Pierre Corneille et de la noblesse convenue ou de l’élégance molle de Thomas Corneille et de Quinault ; quelque chose de dépouillé, de direct, de parfaitement simple, où il est certes permis de voir un ressouvenir et un effet de sa fréquentation passionnée chez les poètes de l’antiquité grecque. […] La Bruyère dit fort bien : « Oserai-je dire que le cœur seul concilie les choses extrêmes et admet les incompatibles ?  […] Si vous voulez posséder l’Asie, non la traverser, il faut admettre les peuples au partage de notre clémence ; leur attachement rendra notre empire stable et éternel.

1649. (1914) Note conjointe sur M. Descartes et la philosophie cartésienne pp. 59-331

J’admets qu’il y ait tout un échelonnement. J’admets que nous ferons une table des valeurs. […] Sorti des plaidoiries une immense loyauté le reprend, sa loyauté native, et il ne faut pas dire une loyauté d’enfant mais de jeune homme, et plus encore d’homme jeune, la loyauté même de l’œuvre et du génie, et de la fécondité, la même au reste et qui n’admet pas que chacune des thèses qui sont en présence dans l’homme et dans le monde ne soit pas présentée à fond et avec toutes les ressources de l’être.

1650. (1889) La bataille littéraire. Première série (1875-1878) pp. -312

Tout en mettant de côté ces soi-disant révolutionnaires, qui se font d’éclatants panaches avec les plumes des autres, il faut pourtant admettre qu’une idée, devenue générale, a dû, à une certaine heure, germer dans un esprit avant d’être sortie d’un autre, tout comme il a fallu qu’un brin d’herbe ait pointé avant les autres dans un champ ensemencé dont les grains semblent avoir poussé ensemble. […] Et son mari ajouta qu’il n’admettait au gymnase que des étrangers de distinction, des héritiers de grandes familles, des nobles, des princes. […] Enfin les délégués arrivent au château et sont admis devant le roi : Charles X était seul, debout près d’une table ; sa contenance était contrainte et sévère ; il était visiblement agité, quoiqu’il affectât une assurance apparente.

1651. (1896) La vie et les livres. Troisième série pp. 1-336

On admettait que la civilisation occidentale s’était arrêtée pendant cette longue période.

1652. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Troisième partie. — L’école historique » pp. 253-354

Mais cette unité organique, vivante, qui admet dans son sein la diversité et la contradiction, est infiniment trop riche pour pouvoir être rendue par un substantif, même doublé d’une épithète.

1653. (1867) Cours familier de littérature. XXIV « CXLe entretien. L’homme de lettres »

Il devina celui de M. de Saint-Pierre ; et, dès sa troisième visite, il l’admit dans sa familiarité, le pria d’accepter sa table, et, suivant la courtoisie des grands seigneurs russes, ne l’appela plus que son cousin.

1654. (1887) Journal des Goncourt. Tome II (1862-1865) « Année 1865 » pp. 239-332

Chacun autrefois, une fois admis dans un salon, se livrait familièrement à son voisin ; aujourd’hui, chacun semble se trier dans une cohue.

1655. (1912) Réflexions sur quelques poètes pp. 6-302

Et j’ajouterai : Admettons une pointe de mauvais goût capable de relever à l’occasion le beau immuable. […] Elle existe tellement, qu’elle admet les combinaisons les plus inattendues, et qu’elle se moque des apparences les plus claires.

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