On cultive donc dans les études, on surexcite des talents qu’il faudrait aussitôt après rengainer et rendre inutiles. […] Mais Piron ignorant, paresseux, nullement philosophe, n’entendait rien aux lumières de Voltaire et à cette universalité de goûts, d’études et de curiosités agréables ou sérieuses, qui font sa gloire : « Mon cher ami », écrivait Voltaire à Cideville (février 1737), « il faut donner à son âme toutes les formes possibles. […] Il n’entendait rien, d’ailleurs, à l’étude de la nature, aux lois physiques générales. […] J’ai eu, en m’y mettant, à surmonter mon préjugé à moi-même, et à vaincre une certaine répugnance intime ; mais, après tout, c’est une figure inévitable dans l’histoire de notre littérature ; il avait droit à l’étude. […] L’Étude qu’on va lire a paru d’abord dans la Revue contemporaine du 31 octobre 1864 ; elle a été reproduite en tête d’une édition des Œuvres choisies de Piron, publiée chez MM.
11° Il faut remplacer l’étude du latin et du grec, qui est devenue inutile, par celle des langues vivantes, qui est utile. […] Ce n’est pas son fatras qui est un obstacle à l’étude de ses ouvrages, plus ou moins critiques. […] D’où un sadisme sénile-académique qui mériterait une étude à part. […] Ils foisonnaient au temps de mes études. […] Ici, fermant les yeux, je me porte à trente-cinq ans en arrière, à l’époque où je commençais mes études de médecine, dans l’enivrement du début.
Pascal surtout était son auteur de prédilection et d’étude ; les publications récentes qui ont réveillé la curiosité autour de ce grand nom avaient été pour M.
Nous n’avons pas totalement oublié, durant la révolution, quoi qu’il en dise, nos études philosophiques du xviiie siècle, nous les avons même poussées plus avant et plus haut ; nous pouvons nous croire, sans vanité, capables encore de comprendre Condillac et même quelque chose au-delà.
C’est une veine inégale, capricieuse, qui court et roule bons et méchants mots, érudition et lazzi, dictons du peuple et centons latins : il y a du l’Intimé aux mauvais endroits ; aux excellents, c’est beau comme le paysan du Danube, mais comme le paysan du Danube qui aurait fait ses études du temps d’Étienne Pasquier, à l’Université de Paris.
Un long séjour à Aix-en-Provence, où il fit ses études, et de nombreux voyages en Italie (de 1896 à 1899) entretinrent en lui une exaltation qui, jusqu’à ce jour, ne s’est pas contenue et forme en quelque sorte le caractère de son talent — de son génie, écrirait-il.
La forme de sa biographie rappelle dès lors constamment celle des Études, si intéressantes, mais si partiales, publiées par les P. de la Société de Jésus.
La critique est à l’histoire de la littérature ce que la politique est à la sociologie, la médecine à la physiologie ; l’une applique ce que l’autre a trouvé et prouvé ; l’une veut agir immédiatement sur les hommes et les choses ; l’autre porte dans l’étude des lois de la vie un désintéressement absolu et une sérénité toute scientifique.
Il est plus essentiel de remarquer que ce ne fut qu’après vingt années d’étude & de réflexions des voyages dans presque toutes les parties de l’Europe, que M. de Montesquieu osa prendre sur lui d’instruire les Hommes, & de s’ériger en Législateur des Nations.
Nous croyons cependant que ce spectacle est convenable pour de grandes fêtes, & qu’il est même susceptible de beautés particulieres dont aucun Ecrivain n’a mieux senti que Quinault toutes les especes différentes ; mais, nous le répétons, il ne faut pas s’étonner que Boileau, si exact, si sévere dans ses Productions, & qu’une étude continuelle des Anciens avoit accoutumé à leur caractere de beautés mâles & nerveuses, ne pût se familiariser avec une poésie presque toujours dénuée d’images & de métaphores hardies.
Leurs chef-d’oeuvres sont dans les païs où ils avoient fait leurs études.
D’autres l’ont pu… Elle le peut aussi, j’en suis certain et je le lui affirme loyalement, sans flatterie, ni arrière-pensée… Un plan de travail et de vie, un ordre systématique d’études, de recherches, saisit l’esprit comme un engrenage.
L’étude du développement de la civilisation humaine prête une certitude nouvelle aux calculs de la chronologie.
Mais il ne faut pas cela : il ne faut pas qu’au milieu d’une émouvante lecture en cercle, un auditeur peu disposé, comme il s’en trouve, un jaloux consolé ait droit de faire entendre une remarque discordante et de susciter une discussion sèche ; il ne faut pas que l’oncle, venu là par hasard, l’oncle qui a fait autrefois de bonnes études sous l’Empire, mais qui depuis… a été dans la banque, puisse lancer sa protestation, au nom de la règle violée, à travers cette admiration affectueuse de l’aimable jeunesse ; qu’il ait lieu de jeter, pour ainsi dire, sa poignée de poussière dans cet essaim d’abeilles égayées qui se doraient au plus beau rayon. […] Souvestre nous a récemment indiqué cette veine naïve de poésie semi-ecclésiastique dans ses études des Bretons. […] Ce serait une assez neuve et utile manière de caractériser Lamartine, et de renouveler l’étude tant de fois faite de sa poésie, que de le comparer d’un peu près avec ces deux grands lakistes, qu’il connaît fort légèrement sans doute, et desquels il se rapproche et diffère par de frappants endroits.