Cette comparaison est d’autant plus juste qu’à beaucoup d’époques il semble reculer, et revient ensuite sur ses pas, en ayant gagné quelques degrés de plus. […] Villemain, dans ses souvenirs de cette époque, pour que nous laissions peindre à un autre qu’à ce grand peintre les angoisses d’une femme qui furent en ce moment les angoisses de toute une nation. […] C’est dans ces beaux lieux, époque troublée mais culminante de sa vie, que nous entrevîmes une seule fois la figure de la femme historique, dont nous retraçons aujourd’hui l’image.
XXVI « La reine est folle, écrit, à la même époque, un des témoins de ces scandales de passion, tout ce qui est infâme domine maintenant à cette cour, que Dieu nous sauve ! […] Les poésies de Marie Stuart adressées à cette époque à Bothwell, prouvent sa jalousie contre cette femme répudiée, mais encore aimée : .......... […] » Elle était déjà retenue ou captive en effet : l’ambassadeur d’Espagne à Londres, qui était allé lui porter les condoléances de sa cour, décrit ainsi sa demeure au château de Carliste : « La pièce que la reine habite est obscure, écrit don Gusman de Silva, vers cette époque, à Philippe II ; elle n’a qu’une seule croisée garnie de barreaux de fer.
Ouverture de Tannhaeuser, fragments symphoniques du troisième acte des Maîtres, préludes de Parsifal et scène du Vendredi-saint, Faust-ouverture, prélude du troisième acte de Tristan, le premier acte de la Walküre et la Chevauchée, puis le Waldweben v, la marche de Siegfried et l’entracte de Lohengrin, — bien des morceaux différents, différents de signification, d’époque, de manière … Que l’on eût préféré une exécution intégrale d’une seule œuvre, Tristan ou Goetterdaemmerung, soit ! […] Félicien Rops qui disent, amèrement, les vicieuses passions d’une époque perverse. […] Un étroit cercle d’or, plus semblable encore à une auréole qu’à une diadème, entoure sa tête blonde ; ses longues tresses retombent sous un voile léger le long des plis du satin blanc, sur lequel des passementeries d’argent découpent le pittoresque corsage des robes de cette époque.
Regardons les agitations Dada par rapport à l’Epoque. […] La fièvre de l’époque désaxe des tempéraments inquiets, souvent doués mais qui n’ont pas de moyens de contrôle pour construire ce qu’ils voudraient. […] Mais il faut noter qu’il était également très lié à l’époque avec Georges Gabory.
Cette époque d’Un Amateur d’Âmes, du Bourgeois de Bruges, des Derniers jours du Tasse, voilà, je crois, celle qui, par la pleine pâte de sa matière, eût fourni sur l’Espagne un livre parfait. […] Elles constituent une contribution, qui eût été déjà fort banale dès cette époque, à la physiologie d’un jeune homme atteint d’encéphalite romantique entre 1836 et 1842. […] Et plus haut que le style proprement dit, il a fourni à toute son époque le style général de la discipline littéraire. […] Mais il y a des époques de la langue où, comme au temps de Platon, de Tacite et de Bossuet, les ruptures de rapports logiques et les dissonances grammaticales retombent en anacoluthes, et d’autres époques, comme la nôtre, où elles s’étalent platement en incorrections. […] Seulement, depuis la Renaissance (époque à laquelle, selon M.
Etudions donc le Gongorisme et le Quévedisme, deux formes du mouvement littéraire qui affligea à cette époque toute l’Europe. […] Ce goût que leur vie réprouve, et que leur situation leur défendrait de satisfaire, Garcia l’a subi à certaines époques de sa vie. […] C’était le père, en quelque sorte, de tous les jeunes écrivains de notre époque : il s’intéressait à leurs travaux, les incitait à en causer avec lui. […] Filon, compose en anglais la Confessio amantis, fade imitation d’Ovide. « Le siècle qui suit la mort de Chaucer est une époque de stérilité et de tristesse. […] Comme nous voilà loin de l’époque où M.
Il faut bien se faire holocauste pour renouveler la sensibilité d’un pays ou d’une époque. […] À cette époque il a choisi décidément, pour en faire sa carrière, le métier de peintre. […] Le hasard des nombres ramène son centenaire dans une époque de « réaction contre le romantisme » : les époques précédentes aussi, d’ailleurs ; mais on dit que leur réaction n’était pas la bonne. […] En littérature descriptive, ses deux livres, Un Été dans le Sahara et Une Année dans le Sahel, font époque. […] Au contraire, à l’époque de Fromentin, la littérature cherche avec une bonne conscience et un estomac robuste à incorporer le plus possible de peinture et d’art plastique en général.
Paul Bourget, a écrit presque à l’époque où Scherer et Renan publiaient leurs essais sur l’auteur du Journal intime, — les articles lucides qu’à l’occasion de son centenaire ont donnés Charles du Bos et Robert de Traz, — l’introduction si vraie d’Edmond Jaloux aux fragments que M. […] C’est l’époque où, comme l’Université de Paris au moyen âge, l’Université de Berlin passe avec raison pour la plus puissante de l’Europe, la plus solide, la plus riche en génie créateur. […] Il y a cependant peu d’époques qui appellent moins à la vie intérieure que cette année 1848. […] C’est avec moins d’atouts en main que le Félibrige, vers la même époque, engage sa belle partie. […] … Si nous étions à l’époque romantique, on rêverait d’un album des Femmes d’Amiel.
Victor Hugo lui-même, juge si compétent, vient de publier un livre qui fait de Shakespeare non le premier des hommes, mais plus qu’un homme ; mais l’engouement, quelque fondé qu’il soit, est souvent une exagération de l’enthousiasme et une noble manie d’une époque. […] Il ne juge pas Shakespeare sur les innombrables quolibets dont il assaisonne ses pièces pour complaire à la populace de ses auditeurs de tous les soirs, sur les tréteaux de son théâtre ambulant de New-Market ; il ne dénigre pas Molière sur les farces du Médecin malgré lui ou de M. de Pourceaugnac ; mais il prend l’œuvre entière de ces deux grands hommes, et il décide, comme Voltaire, que Shakespeare est le génie inculte d’une époque barbare, et que Molière est le génie cultivé d’un âge éclairé. […] XIII Aimé Martin, après avoir relevé la fortune de cette jeune femme par l’édition des Œuvres de Bernardin de Saint-Pierre, dans laquelle la veuve l’aidait, composa en vers et en prose, procédé littéraire fort usité alors, des Lettres sur la mythologie, qui eurent un double succès ; se livra à des travaux importants sur l’éducation des mères de famille, source de toute lumière dans le cœur ; puis, à des éditions de nos grands écrivains, qu’il connaissait mieux que personne ; enfin, il étudia Molière, et le commenta en six volumes ; c’était la résurrection du classique, genre fort méprisé de la jeunesse de cette époque. […] À cette époque, son grand-père s’aperçut de son penchant pour la comédie, et le conduisit chez les comédiens de l’hôtel de Bourgogne, troupe isolée et libre qui amusait Paris. « Avez-vous donc envie d’en faire un comédien ? […] Cette femme, qui inspira une si forte passion à Molière, et qui le rendit si malheureux, n’avait pas une beauté régulière ; voici le portrait que Molière en a fait lui-même à une époque où elle lui avait déjà causé beaucoup de chagrins: « Elle a les yeux petits, mais elle les a pleins de feu, les plus brillants, les plus perçants du monde ; les plus touchants qu’on puisse voir.
» L’époque où s’agita cette destinée excentrique rehausse encore son prestige. […] Le blason que César Borgia avait adopté : un Dragon combattant et dévorant des serpents, était l’emblème de son époque autant que le sien. […] L’Italie, à cette époque, offre l’étonnant spectacle d’un Pandaemonium ennobli et décoré par les arts. […] Ce fut l’époque de ses plus vastes supplices. […] Il y a des époques dans son histoire où on peut dire qu’il était amoureux de la Mort.
C’est que les qualités sérieuses et vraies survivent aux défauts inhérents à l’époque et au milieu où l’on vit. […] Elle devait doter son époque de beaux ouvrages, et, en même temps, elle devait à l’élite de la société intelligente de cette époque l’instruction ou le redressement qui découlent, dans les rapports directs de la vie, d’un esprit supérieur et d’une bouche éloquente et persuasive. […] Je m’efforcerai de faire ressortir, quant au fond et quant à la forme, le grand progrès philosophique et religieux que signalent ces trois poèmes, nés pourtant à des époques très rapprochées. […] Grâce à lui, nulle époque antérieure ne sera connue de l’avenir comme la nôtre. […] Ceux qui voudront la joindre aux recueils biographiques des hommes remarquables de cette époque la trouveront faite, d’une manière consciencieuse et fidèle, dans un article de M.
Cette époque est essentiellement différente de celle où vécut La Bruyère, de l’époque de la vieillesse de Louis XIV, de l’époque où la monarchie était tout aussi absolue, tout aussi triomphante, tout aussi indiscutée, mais où elle ne plaisait guère plus à personne, étant lourde, morose et triste. Cette époque de 1668-1675 est à la fois pour la France comme une aurore et une apothéose. […] Il multiplia les prières et les plaintes auprès du Roi, et la pièce, enfin autorisée authentiquement, fut jouée le 5 février 1669 et eut, chiffre extraordinaire pour l’époque, quarante représentations consécutives. […] Je ne vois que deux points où Molière n’ait pas été complètement ou nettement l’interprète du public bourgeois de son temps (et du reste du public bourgeois de toutes les époques). […] En 1671, époque où forent écrites les Femmes savantes, Mme de la Sablière n’a que trente-cinq ans.
Il paraît cependant, qu’à une certaine époque de sa vie, son cœur devint corrompu et sa pensée s’éloigna de Dieu. […] Autour de Saint-Séverin, devant Cluny, il était loisible d’évoquer, en quelque sorte, les époques des clercs et des docteurs scolastiques. […] Tel apparaît aussi l’octosyllabe de François Villon, repoli pendant toute l’époque gothique. […] C’est qu’il a vécu à une époque de déclin et de langueur pour la poésie. […] Par contre, le drame shakespearien est imparfait et brouillé dans sa forme, assujetti sans doute aux procédés de l’époque.
Belin suivait son cours d’études à Paris en 1593 et 1594, années de la Ligue finissante : c’est de cette époque notamment que Patin n’a aucune thèse : Je vous les demande, écrit-il, à tel prix qu’il vous plaira, et m’offre de vous en faire satisfaction à votre plaisir, soit en argent, soit en livres, ou en toute autre chose qu’il vous semblera bon de choisir. […] Pour apprécier certaines réformes admises et préconisées par Gui Patin, il convient de se reporter à l’état des choses et au mode de traitement usité à son époque.